Lola Dewaere : « La croisière ne ressemble à rien de ce qu’on a vu sur TF1 »

Comment êtes-vous arrivé sur le projet de La Croisière ?

Lola Dewaere : Ils étaient toujours à la recherche d’une actrice pour incarner Marilou, quand l’assistant de Pascal Lahmani, le réalisateur, m’a vu au Grand Journal au moment de la promo de Mince alors ! Je crois que Pascal n’était pas très convaincu, au début, mais j’ai passé des essais. De mon côté, j’étais persuadée qu’ils ne me choisiraient pas, car je n’ai pas le physique de TF1.

Qu’aimez-vous dans votre personnage, Marilou ?

J’aime son côté nounou et son côté gaffeur. Elle est concierge. Elle se mêle de tout. Elle est très altruiste et tournée vers les autres. Je trouvais ce personnage très drôle. Et Marilou me ressemble un peu, je suis entière, spontanée et j’ai souvent tendance à mettre les deux pieds dans le plat.

En quoi ce projet vous a-t-il séduit ?

Le soleil. La mer. Le bateau. J’avais vu Clash de Pascal Lahmani. Je trouve que c’est un super réalisateur. Ça fait longtemps qu’on me dit « si un jour, tu as la chance de travailler avec lui ; tu ne seras pas déçue ». J’avais donc cette envie de travailler avec Pascal. Et j’avais envie de découvrir le challenge que représente une série. Le rythme est beaucoup plus soutenu. Tout va beaucoup plus vite. J’imaginais que ce serait une bonne école.

Tenir un rôle récurrent à la télévision ne vous a donc pas effrayé ?

Un peu... Mais ce n’était qu’un six fois cinquante-deux minutes, alors au pire si ça ne marchait pas… Et je savais qu’avec Pascal Lahmani, ça ne pouvait pas être nul. J’ai aimé les scénarios que j’ai lus, ça ne ressemblait à rien de ce qu’on a vu sur TF1.

Vous dites « ce n’est qu’un 6x52 min, au pire si ça ne marche pas, ce n’est pas grave » mais la série risque de marcher. Etes-vous prête à faire une saison 2 ?

Je n’ai pas encore signé pour une saison 2. On n’est pas obligé de faire une suite. On y réfléchit seulement pour l’instant. J’ai pas mal de projets et ça prend aussi du temps. C’est près de trois mois de tournage. Et dans la fiction, tout peut arriver. Marilou peut mourir, glisser dans les escaliers… Mais, si ça ne tenait qu’à moi, je repartirais avec plaisir pour une saison 2.

« Si ça ne tenait qu’à moi, je repartirais avec plaisir pour une saison 2 »

Comment s’est déroulé le tournage sur le bateau ?

C’était génial. Sans cette série, je n’aurais jamais fait de croisière. Mon expérience des tournages est encore limitée. Mais, c’est vraiment celui où je me suis le plus éclatée. Il y avait vraiment une cohésion de groupe. Yann [Sundberg] a été super pour ça. On ne se connaissait pas et il a su nous rassembler. Je n’ai pas quitté le bateau pendant cinq semaines. Et après, je ne voulais plus partir. Même s’il m’a quand même fallu deux semaines pour m’adapter parce que ça tanguait et j’ai mis une dizaine de jours à savoir trouver mon chemin.

Comment s’est passée la cohabitation avec les passagers ?

Il y avait beaucoup d’Italiens et pas tellement de passagers français. Les gens ont reconnu Édouard [Montoute]. Anne-Elisabeth [Blateau] aussi grâce à Scènes de ménages. Quelques personnes sont venues me féliciter pour Mince alors ! Au début, nous avions un peu peur que les passagers ne soient pas contents qu’il y ait un tournage sur le bateau, parce qu’on bloquait parfois des ponts entiers. Mais finalement, les gens étaient hyper sympas.

Que pensez-vous de la comparaison avec La croisière s’amuse ?

Il y a une similarité dans la construction puisqu’on a aussi des guests, qui jouent les clients du bateau. Mais, sinon ça n’a rien à voir. Les personnages récurrents sont au cœur des histoires. Ce n’était pas le cas dans La croisière s’amuse. Dans la série américaine, l’équipage du bateau ne fait que les liaisons entre les histoires. Le public suit vraiment l’évolution des relations entre nos personnages. Et ce sera encore plus le cas, s’il y a une saison 2.