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Lost Girl : la succube à mi-chemin entre Buffy et Sidney Bristow

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 01/06/2013 à 18:33 Mis à jour le 01/06/2013 à 18:49

Une femme, d’action, déraisonnée à l’agilité surdéveloppée et aux « blessures » superficielles. La formule est tentante, mais déjà connue. Lost Girl comporte 3 saisons et 48 épisodes. La série est multidiffusée sur la chaîne Numéro 23. Le coffret DVD de la saison 1 est disponible depuis le 6 mai dernier.

Bo est une femme ignorant a priori d’où lui viennent ses capacités surnaturelles. Cette Succube doit de se nourrir de l’énergie sexuelle des humains. Vorace, la jeune femme découvre dès la première saison que ses pouvoirs proviennent de son peuple, les Fae, divisé en deux clans. Elle s’y oppose et souhaite vivre avec ses facultés en aidant ceux qui sollicitent son aide.

Indépendante, elle ne se fie qu’à Dyson (Kristen Holden-Ried), un Fae qui lui permet de maitriser ses aptitudes et de récupérer de l’énergie, ainsi qu’à Kenzi, une humaine tête brulée qu’elle a sauvée.

À mi-chemin entre Buffy et Sidney Bristow, l’affriolante Anna Silk abuse habilement de son pouvoir de séduction en se pavanant et semant le trouble autour d’elle. Sa figure protectrice régénératrice de performances, Dyson, l’épaule quotidiennement et semble être la roue de secours à n’importe quelle épineuse situation.

La plupart des monstres paraissent venir de films de science-fiction des années 60 et les scènes de combat penchent largement vers ceux de la célèbre tueuse de vampires - coups portés à force décuplée - alors que Bo adopte l’attitude impudique de Jennifer Garner dans Alias quand il s’agit d’obtenir quelque chose d’un homme. Les intrigues minimalistes et la résolution quasi immédiate des énigmes, défavorisent l’intérêt à suivre scrupuleusement la série. Le générique, commenté en voix-off , résume délibérément le contenu de Lost Girl.

Les scènes presque sulfureuses de cette combattante à l’appétence sexuelle démesurée viennent s’ajouter aux tentatives d’incursion du gore. Le sang parait être un alibi pour tenter de toucher un public plus adulte malgré le peu de complexité scénaristique et les indices tout trouvés.

Petite particularité à signaler : Il n’y a pas de bonus DVD ce qui peut reporter au second plan l’intérêt du téléspectateur.