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MasterChef 2 > Les desserts de toutes les angoisses

Aurélie Demarcy
Publié le 15/09/2011 à 20:55 Mis à jour le 16/09/2011 à 19:09

Carole Rousseau sur TF1

Dans l’Atelier, les 15 candidats prennent connaissance de la nouvelle épreuve de cette 5ème semaine de compétition : un mariage entre des produits de la terre et de la mer. Une alliance improbable, voire même « troublante » selon Nathalie. Deux saveurs antagonistes mais qui devront « se sublimer l’une et l’autre », comme l’indique Yves Camdeborde. En cinq minutes, les participants doivent faire leurs choix dans l’épicerie...

Une fois les produits choisis, une dernière consigne tombe. En effet, Sébastien Demorand demande aux cuisiniers de changer de place avec son voisin. Les réactions ne se font pas attendre, et Nathalie qui se retrouve avec la composition de Bernard, à savoir, de l’agneau et des huîtres déclare : « Ce mec est fou !  ». Tous les candidats disposent d’une heure pour venir à bout de ce casse-tête.

La dégustation du jury commence avec le plat de Xavier, ayant dû allier langoustine, huîtres et agneau. Et si le dressage n’est pas abouti, il semblerait que le goût soit de rigueur. Pour le wok d’Emilie, le verdict est sans appel : « C’est pas beau, ça donne pas envie d’en manger  ». Turbot et chorizo sont les ingrédients avec lesquels Olivier a dû composer. « Beaucoup de travail pour pas grand-chose », affirme le quatuor.

L’assiette de Claire fait son effet : « On n’a pas envie de manger de peur d’abîmer la présentation  ». Pour Sabrina dont le plat est composé de lardons de chorizo et de rouget, l’erreur est de ne pas s’être servie du bœuf. Bernard, lui, a allié poisson et veau, un résultat : « archisalé et cuit » déplore les Chefs. De son côté, Nathalie, qui a hérité des ingrédients de Bernard, pense que les « délibérations vont être difficiles » La raison ? « On était tous à côté de la plaque  »

Parmi les « belles surprises » de l’épreuve, l’assiette qui aura fait l’unanimité est celle de Xavier : « c’est toujours plaisant ces moments-là » apprécie l’intéressé. Côté assiettes ratées : « plusieurs nous ont laissé perplexes » affirme Sébastien Demorand. Et c’est finalement, Olivier qui ira en test sous pression. En effet, le candidat a sorti un plat « trop simple » explique Frédéric Anton. Un jugement qu’Olivier confirme : son assiette « n’était pas à la hauteur ».


Les mines déconfites sont au rendez-vous lors de cette seconde épreuve. Les candidats découvrent des gâteaux de mariés maculés de blanc qu’ils vont devoir décorer. « Finesse et élégance » sont donc les mots d’ordre de cette épreuve qui n’enthousiasme pas les cuisiniers, en témoignent les déclarations de Xavier : « les petits zigzag avec la poche à douille, je connais pas ». Qu’importe, les participants doivent s’exécuter et ils disposent de trente minutes pour ça...

Top de fin pour l’épreuve et début des vérifications du jury. « C’est le gâteau que l’on voit de loin, ça pète  » s’enthousiasme Frédéric Anton devant la pièce montée de Nathalie. Eric, lui, a fait une décoration « non pas pour un mariage mais pour un divorce ! » s’amuse Yves Camdeborde, qui tient tout de même à souligner le travail du candidat. Pour Émilie, dont la passion est précisément de décorer les pâtisseries, le résultat n’est pas concluant : « j’ai manqué de temps, je suis frustrée ».

Arrive le moment du verdict et les félicitations reviennent à Nathalie. «  Son gâteau pourrait être dans une vitrine de pâtisserie ou être présenté pour un vrai mariage  » estime Frédéric Anton. Mais dans l’ensemble «  on a été déçu » continue Yves Camdeborde. Et si selon le chef, « il est grand temps de se remettre en question » surtout pour Eric. En effet, le cuisinier peu surpris est invité à rejoindre Olivier pour le test sous pression.

Ici, les deux cuisiniers les plus expérimentés du concours vont devoir s’affronter autour d’un « grand classique » : le petit salé aux lentilles. Trois ingrédients sont alors imposés aux intéressés : du foie gras, de la pâte feuilletée et de la passion. Le but du jeu étant de réinterpréter le petit salé sans « désorienter » le goûteur, précise Yves Camdeborde. C’est donc un match serré qui va se jouer durant une heure entre Eric et Olivier : « c’est la guerre ! » déclare ce dernier.


L’épreuve touche à sa fin et Eric présente son assiette : « ça ne ressemble pas à un petit salé aux lentilles et c’est ce qu’on vous demandait  » souligne Sébastien Demorand qui cependant ne parvient pas à trouver : « à quoi ça ressemble !  » Autre point négatif, le jus de passion ne se sent pas... Pour Olivier, sa « tarte aux lentilles petit salé » est « très bonne » mais seul hic : la présentation n’est pas au goût du jury...

Les délibérations terminées, Frédéric Anton l’affirme : « avec deux bons cuisiniers comme vous on attendait un certain niveau » avant de continuer : «  mais là ça devient vraiment décevant ». Or, c’est finalement la sauce d’Olivier qui aura fait toute la différence. Qualifiée de « magique, extraordinaire avec le foie gras les lentilles et la viande », la préparation d’Olivier lui permet de rester dans l’aventure. Tandis qu’Eric tient à remercier les Chefs avant de rendre son tablier.

L’épreuve en extérieur nécessite deux équipes avec deux chefs qui sont Marine (équipe des Bleus) et Matthias (équipes des Rouges). C’est à Royan que les candidats vont devoir cuisiner pour 120 clients d’un club de vacances. Les cuisiniers auront cinq heures pour préparer des buffets voués à ravitailler la totalité du club : « ce les vacanciers qui voteront  » précise Sébastien Demorand. Dix-huit plats différents vont donc être élaborés sous les conseils des chefs d’équipes quelque peu stressés...

« J’ai pas mal de trucs à gérer » constate Marine qui reproche à Lisa son manque de réactivité, tandis que chez les Rouges, Bernard passe trop de temps sur les magrets selon Matthias, Séverine et Xavier. A deux heures du service, la tension monte et Frédéric Anton intervient pour rebooster les troupes, et pendant ce temps, Bernard est toujours sur ses magrets ce qui ne manque pas d’énerver Xavier : « Dans quinze minutes je vais lui sauter dessus » Pas de doute, les nerfs sont à vifs !


Après cinq heures d’un travail harassant, les premiers clients arrivent et les premières critiques - positives ou pas - tombent. Et tandis que le cœur d’Olivier « bat à 200 à l’heure » le foie gras des deux équipes fait l’unanimité, les entrées des bleues sont plus recherchées que celles des Rouges selon un vacancier. Du côté des Woks, la guerre fait rage entre Nathalie (bleu) et Xavier (rouge). Et pendant ce temps, Olivier s’accorde « un moment de détente » en préparant et servant la pizza...

« On est fiers d’avoir pu honorer la demande des Chefs » conclut Marine avant de prendre connaissance du verdict précédé de quelques commentaires de la part du jury : « L’image du cuisiner c’est la propreté  » rappelle Frédéric Anton soulignant un certain manque d’hygiène, tandis qu’Yves Camdeborde tient à « féliciter » ses poulains. Puis, Sébastien Demorand annonce la couleur : les votes offrent un écart considérable entre les deux équipes. Avec 84 conte 36 voix, les Bleus remportent l’épreuve.

La dernière épreuve sous pression prend effet pour l’ex équipe des Rouges qui accueille le pâtissier Pierre Hermé : « l’homme qui murmure à l’oreille des gourmands » dixit Sébastien Demorand. Et c’est donc en buvant les paroles du professionnel que les candidats apprennent qu’ils vont devoir se servir des trois saveurs chères à l’intéressé que sont la framboise, le litchi et la rose, afin de créer leur propre pâtisserie, le tout en deux heures...

Le moment de la dégustation a sonné. Bernard ouvre le bal avec un Mille-feuille, suivi de Xavier et ses petits sablés qui « manquent de goût », puis Emilie sert des religieuses sans « aucune saveur  ». S’ensuivent Matthias et sa Meringue, Bruno et son Saint-Honoré, Sabrina et sa religieuse, et enfin Karim et sa Viennoise. Après délibération, le jury a tranché. Et si Bernard et Sabrina sont les coups de cœur du jury, Emilie, inconditionnelle de Pierre Hermé, n’aura pas su égayer les papilles de son idole...