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Mercy Hospital : une expérience difficile pour Taylor Schilling

Tony Cotte
Publié le 17/07/2013 à 16:19 Mis à jour le 26/06/2014 à 16:26

Alors qu’elle n’avait pour expérience face à la caméra qu’un tournage de deux jours dans un film à petit budget, Taylor Schilling s’est retrouvée, en 2009, à l’antenne de NBC en campant le rôle principal de la série Mercy Hospital. Son interprétation de Veronica Flanagan lui a permis de donner la réplique à Zac Efron dans la romance The Lucky one et d’apparaître brièvement dans le Argo de Ben Affleck.

Désormais, la jeune femme qui va souffler prochainement ses 29 bougies porte une nouvelle série, Orange is the new black, signée Jenji Kohan (Weeds). Un rôle pour lequel Taylor Schilling semble faire l’unanimité auprès des critiques. Une revanche en somme ?

« J’ai eu du mal lors de ma précédente expérience télévisuelle. Je n’étais pas certaine de vouloir la réitérer. Mais je suis une grande fan de Jenji et j’ai donc lu le script, se souvient-elle auprès du site Collider.com.J’ai été très impressionnée qu’une femme soit au centre de sa propre intrigue. J’ai également aimé que cette fiction soit basée sur une histoire vraie. Une fois le scénario terminé, j’étais prête à tout pour faire partie de ce projet ».

Production de Netflix, service de vidéo à la demande prisé outre Atlantique, Orange is the new black laisse une plus grande liberté aux auteurs et réalisateurs compte tenu de son support de diffusion. Contrairement à un network, les producteurs n’ont ainsi aucune pression quant aux audiences. Pour preuve, la série a même été renouvelée pour une seconde salve avant sa mise à disposition officielle aux abonnés. « C’était agréable de savoir qu’il y aurait 13 épisodes (...) et que personne ne parle de chiffres et d’audiences. Par mon expérience, j’ai eu l’impression qu’il n’y avait qu’une seule personne aux commandes de ce navire et que Jenji avait la liberté nécessaire pour être à la barre. Ce n’était pas le cas [sur Mercy] », a expliqué l’interrogée.

Pour Taylor Schilling, Orange is the new black se rapproche ainsi d’un « film intéressant » : « Les producteurs sont vraiment enthousiastes par le travail et veulent laisser le plus de liberté pour que la vision du réalisateur soit vraiment partagée avec le public. C’est plus cohérent. »