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Midi en France > A la rencontre de Laurent Boyer et d’Evelyne Thomas

Aurélie Demarcy
Publié le 09/01/2012 à 10:35 Mis à jour le 26/02/2014 à 12:05

Voilà maintenant un an que Laurent Boyer s’est installé sur France 3 pour mener à bon port Midi en France, la nouvelle émission quotidienne de la chaîne publique. Après polémiques, recentrage et nouvelles orientations, le magazine s’installe peu à peu sur la grille de fin de matinée. A ses côtés, Laurent Boyer s’est entouré d’une équipe resserrée comptant, entre autres, Évelyne Thomas. L’union fait la force. Rencontre avec ces deux visages emblématiques du PAF.

Aurélie Demarcy : À la rentrée, Midi en France a changé de format. Était-ce vraiment dû à un désir de recentrage régional ?

Laurent Boyer : Oui, auparavant le programme était en deux parties. Déjà c’était pas simple en matière de tournage parce qu’on commençait en direct le matin à 11 heures, puis on réattaquait à 13 heures sur un nouveau direct. Avec cette nouvelle formule, la réalisation est plus simple et on peut vraiment se concentrer sur la région sans s’éparpiller.

Et concernant la réduction de l’équipe de chroniqueurs ?

Avec 14 chroniqueurs, là encore on avait tendance à trop diversifier et France 3 voulait un vrai recentrage sur la ville et le département. Avec cette nouvelle équipe, on va au cœur des sujets, notamment avec l’économie traitée par Isabelle qui nous parle d’initiatives locales et d’emploi, les chroniques d’Évelyne Thomas ou encore avec Nathalie Simon qui, en duplex, présente un événement fort.

L’arrivée d’Évelyne Thomas à vos côtés ne vous a t-elle pas fait pas un peu d’ombre ?

Non, au contraire ! Plus je partage de talents autour de moi et mieux je me sens ! Tout comme la présence de Nathalie Simon, qui est une valeur sûre de France 3, ou encore celle de Pierre Bonte. Ils sont des boosters pour l’émission, car ce sont des visages forts de la chaîne.

Avez-vous été déçu des premières audiences de Midi en France ?

Non, on m’avait dit que ça allait être extrêmement long, que nous partions sur une jachère et que les gens allaient venir un par un. Mais c’est là que France 3 est assez costaud parce que venant du privé, j’ai vécu avec la contrainte de l’audience. Ici, je mesure la souplesse du service public en matière d’installation de programmes de magazines de découvertes comme celui-là.


Vous n’avez donc aucun regret à avoir quitté M6 pour vous lancer dans cette nouvelle aventure ?

Pas du tout ! D’ailleurs quand la proposition m’a été faite, je suis parti sur-le-champ. Et puis, je n’aurais pas subi ce qu’on a subi l’an dernier et je ne serai pas là avec la même motivation. On est une équipe de 80 personnes, c’est un vrai barnum et on a monté tout ça en un mois. J’adore faire ça.

Évelyne Thomas

Aurélie Demarcy : Comment s’est passé votre retour sur le plateau de Midi en France ?

Évelyne Thomas : J’avais un vrai souhait de refaire du terrain, mais la chaîne en a décidé autrement, ils m’ont demandé de venir en plateau et au début j’ai hésité. Mais ma participation à RTL cet été et les audiences m’ont boostée, et redonnée confiance en moi. Ce n’est pas un exercice facile parce que j’ai eu l’habitude d’être présentatrice, mais c’est amusant d’être aux côtés de Laurent et des autres, et de pouvoir apporter mon regard dans cette télévision « du vrai ».

Pensez-vous que votre arrivée à ses cotés a pu avoir une quelconque incidence sur l’audience ?

Absolument pas ! Il y a, avant tout, un contenu, un concept et surtout, un travail d’équipe. Je crois beaucoup au collectif et je sais pour avoir tenu les rênes d’un programme qu’on est toujours plus fort quand on est entouré.

Seriez-vous d’accord pour reprendre les rênes d’une émission ?

On me pose souvent cette question, mais j’ai le grand luxe aujourd’hui de ne pas avoir de pression c’est Laurent qui l’a (rires) Et puis, vous savez, je prends beaucoup de passion à faire mon métier, je m’attèle à ma tâche comme une bonne fille de militaire. C’était un challenge pour moi, ça me plait. Je suis vraiment heureuse dans ce collectif, et je pense que ça se voit.