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Mimie Mathy dit tout sur Joséphine, Ange gardien et Amimicalement

Aurélie Demarcy
Publié le 16/12/2011 à 20:00 Mis à jour le 03/12/2012 à 11:05

En ce mois de décembre, l’Ange Gardien de TF1, alias Mimie Mathy, laisse ses ailes de côté pour mener, tambour battant, un show mêlant sketchs et chansons. L’occasion pour l’Ambassadrice de l’Unicef de sensibiliser le public à sa cause, mais également de recréer l’univers d’une émission de variétés, façon Carpentier. Levée de rideau par Mimie Mathy sur ce projet auquel Jean-Jacques Goldman, Patrick Bruel ou encore Claire Chazal ont répondu présents.

Comment définiriez-vous votre émission sur TF1, Amimicalement ?

Mimie Mathy : Comme un show à la manière des Carpentier. J’ai grandi dans cette ambiance. Avant la multiplication des chaînes, l’émission des Carpentier c’était événementiel et très fédérateur. Et j’ai souhaité qu’on travaille comme ça, « à la manière de ».

Est-il vrai que ce projet est en maturation depuis plus d’un an ?

Oui, nous avons eu cette idée l’année dernière. Mais je suis quelqu’un qui a besoin que les choses soient calées et on ne se sentait pas prêtes. Nous nous sommes vraiment engagées auprès de TF1 après une semaine de travail cet été, en présentant un scénario de 20 pages à la chaîne.

Qui avez-vous convié pour vous accompagner dans cette aventure ?

Anne Marcassus (la productrice, ndlr) m’a permis de faire ce que j’aime en rassemblant des personnalités différentes comme Shy’m, Jean Reno, Garou ou Line Renaud. J’ai mis un point d’honneur à convier des personnalités qui me correspondent et que j’admire. L’idée était de faire un show qui me plaît et plaira à ceux qui m’aiment. Après ceux qui ne m’aiment pas, il ne faut pas qu’ils regardent, car j’y serai très présente ! (rires)

Jean-Jacques Goldman, Garou, Patrick Bruel... Vous avez réuni l’équipe des Enfoirés ?

Évidemment, il était normal que je fasse participer les copains des Enfoirés mais on voudrait éviter le comparatif, car ça n’a rien à voir. Ici, il y a un aspect fictionnel avec des tournages dans différents endroits. Les Enfoirés, c’est un spectacle de quatre heures et demie sur scène et en direct devant 15 000 personnes. Là c’est une spéciale où je mène la danse. Pendant Les Enfoirés, je n’ai rien le droit de dire (rires).

Pourquoi avoir construit Amimicalement comme une fiction ?

J’appellerais ça une fiction musicale. En fait, l’histoire commence alors que je suis tranquillement dans ma baignoire. Je reçois alors un coup de fil de TF1 qui m’attend pour faire un show que j’ai totalement zappé... De là, j’envoie un sms groupé à tout mon carnet d’adresses en leur disant de venir sur le plateau. Ce qui engendrera la participation de personnes diverses, allant d’artistes, à mon plombier ou encore Jean-Pierre Foucault, ou Patrick Sabatier.

Vos parents sont-ils aussi de la partie ?

Oui, d’ailleurs c’était très émouvant, car ils ont assisté aux deux jours de tournage, et je me suis souvenue du jour où j’ai quitté le foyer pour tenter ma chance à Paris. En les voyant me regarder danser avec les troupes de Mamma Mia et Dracula, les larmes aux yeux, ça m’a bouleversée. Enfin, après réflexion, papa regardait surtout les danseuses (rires).


Ambassadrice de l’UNICEF, cette émission est-elle également un moyen de sensibiliser le public à cette cause ?

Oui, car Ambassadrice, c’est un titre très honorifique, mais à part aller à l’autre du bout du monde deux fois par an, la marge de manœuvre n’est pas très large. En ces périodes de fêtes, il me semblait normal d’apporter ma contribution et de faire appel à la générosité du public. Il y aura donc un petit message fait par les artistes, avant chaque coupure de pub, pour dire : « Si vous avez envie d’aider l’UNICEF, c’est le moment ». En somme, l’idée est d’aider sans tomber dans le misérabilisme.

En février prochain, vous commencez la 15e saison de Joséphine Ange Gardien. Prenez-vous toujours le même plaisir à l’incarner ?

Je ne m’en lasse pas. Chaque fois, il y a un univers différent. Je n’ai pas de routine comme si j’endossais un uniforme d’un enquêteur des Experts. On s’amuse à trouver de nouveaux univers, je fais tous les métiers du monde ! D’ailleurs, dans l’un des prochains épisodes, tourné à Prague, je serai clown dans un cirque.

La série est plébiscitée par le public. Comptez-vous tourner plus d’épisodes désormais ?

Non, on conserve le rythme de cinq opus, car c’est un unitaire avec des décors et des univers différents à chaque fois. Donc, si on veut conserver la qualité, rien ne sert d’en faire davantage. Et puis, il faut savoir se faire désirer de temps en temps ! (rires)

Êtes-vous surprise de la longévité de cette fiction ?

Oui, et à chaque diffusion, j’appréhende les résultats d’audience, même après les rediffusions de Joséphine ! Mais cet été on a bien tenu le coup face à L’Amour est dans le pré, donc c’est pas mal. Je crois qu’il y a les inconditionnels et ceux qui n’aimeront jamais. En tout cas, on fait tout pour se renouveler et contenter ceux qui suivent la série.

Vous aviez tourné le téléfilm Trois filles en cavale, avec Michèle Bernier et Isabelle de Botton. Une suite vous tenterait-elle ?

Pourquoi pas. Rien n’est vraiment prévu pour l’instant, mais si on a une idée on retravaillera ensemble avec plaisir. D’ailleurs, elles feront partie d’Amimicalement, on reformera le trio des trois filles, sous le nom de « The Artist », vous comprendrez pourquoi... (rires)

Et la scène dans tout ça. Comptez-vous y revenir ?

Ça chauffe dans l’ordinateur ! J’ai dans l’idée de faire une suite à mon dernier spectacle « J’adore papoter avec vous », où je parlerai des nouvelles rencontres, dont celle avec mon mari, de nouvelles chansons, mais ça, je m’y mettrai après Joséphine.