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Opération Tambacounda, destination Gabon > Episode 1

Tony Cotte
Publié le 18/02/2011 à 23:20 Mis à jour le 09/05/2011 à 16:00

Pascal Soetens sur TF1

Pour sa deuxième édition, Opération Tambacounda emmène cinq adolescents en échec professionnel et en rupture familiale pour une nouvelle destination : le Gabon. Dorel, Laura, Grégory, Christopher et Cassandra vont ainsi devoir repousser leurs limites avec un objectif commun : changer pour renouer les liens avec leurs parents. Pour ce faire, le quintet est emmené à plus de 5000 kilomètres de la France pendant 10 jours. Ce « séjour de rupture » a pour but de rompre avec le quotidien de chacun « pour se découvrir d’une manière différente » tout en se dépassant et en acceptant les règles de vie en communauté.

Première arrivée à l’aéroport, Cassandra, dit « Cass », refuse dans un premier temps l’expédition. « Je pars pas là-bas », répète-t-elle. La jeune fille était, en effet, persuadée de s’envoler pour le Mali, un de ses rêves. L’autre pays africain n’est visiblement pas à son goût. Ses autres camarades ne sont guère plus enchantés par la destination. Place alors aux premières appréhensions. «  Y veut trop donner des autres », s’agace Cassandra au sujet de Pascal, sans avoir pu faire encore sa connaissance ! Quand ce dernier fait son apparition, les mines se décomposent peu à peu. Celui-ci prend, comme à l’accoutumée, son rôle au sérieux et prévient d’emblée : « Vous allez prendre du plomb  ». Pour soutenir l’éducateur de TF1 dans sa mission, celui-ci peut compter sur Béatrice, la coordinatrice, déjà présente sur la première saison.

Après un trajet difficile, dans des conditions pour le moins rudimentaires, la troupe se rend dans le village d’Eghono. Ici, les adolescents devront participer à la construction d’une école maternelle. Un chantier à terminer en seulement une semaine. Si un changement s’opère sur le visage des jeunes à leur arrivée sur les lieux, leur naturel revient vite au galop. Ainsi, le lendemain, Dorel refuse de mettre la tenue de travail obligatoire. Un caprice vestimentaire vite géré par Pascal.


Peu habituée à la chaleur harassante, Cassandra demande, quant à elle, de la crème solaire ou encore une douche pendant que ses camarades effectuent leurs tâches. Et si les travaux avancent à grands pas, tous ne sont pas encore prêts à se remettre en question, dont Dorel suite à une confrontation avec Béatrice. Les mots de celle-ci parviennent cependant à faire pleurer l’adolescent.

À l’issue du premier jour, Pascal décide de nommer Gregory « chef », afin de lui donner une responsabilité. La nouvelle fonction de Gregory consiste, entre autres, à gérer les humeurs de certains et face à une Cassandra particulièrement rebelle, le garçon perd quelque peu le contrôle. Puis, c’est au tour de Laura à montrer son ras-le-bol. «  Ça me gave, mes bras ils sont morts  », lâche-t-elle. Pendant ce temps, l’autre fille de l’aventure se dispute avec Pascal : «  Fous moi la paix tu vas me rendre encore plus folle. (...) Casse moi pas les couilles t’es pas mon père  ». Il faut dire, la demoiselle refuse toute forme d’autorité, le résultat d’une mère laxiste en matière d’éducation. « Je n’ai jamais eu de patron, je n’ai jamais eu d’ordres, alors on ne me les impose pas », se plaint-elle. Les adolescents du village tentent alors de faire comprendre à l’intéressée le caractère honteux de son attitude en partageant leur situation.

Le lendemain, les deux filles ont l’occasion de se reposer en partageant avec les femmes du village des travaux manuels. Une discussion fait alors prendre conscience à Laura que frapper sa mère est un geste inadmissible (!). Face à cet effort, Pascal lui propose de téléphoner à sa mère. Mais une fois à l’autre bout du fil, la conversation tourne court : les deux femmes ne sont pas prêtes à communiquer sereinement. Attristée par la situation, Laura retrouve le sourire quand le Grand frère lui annonce qu’elle devient désormais « cheffe ». Mais cette responsabilité va s’avérer difficile quand un membre du groupe se retrouve malade. Dorel est au plus mal. Avec 39.5° de fièvre, ce dernier est conduit à l’hôpital le plus proche d’Eghono, soit à deux heures de route. « Un événement qui risque de mettre en péril toute l’aventure Tambacounda »...