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Opération Tambacounda > Episode 1

Tony Cotte
Publié le 22/01/2010 à 23:55 Mis à jour le 23/01/2010 à 21:18

Pascal Soetens sur TF1

Alexandre, Sabrina, Gauthier, Bénédicte et Fabien, cinq jeunes adolescents en échec professionnel et en rupture familiale, vont devoir repousser leurs limites. Ils ne se connaissent pas, leur histoire est différente, mais ils vont apprendre durant 10 jours à s’accepter et à s’entraider, le tout à plus de 5 000 kilomètres de chez eux. Opération Tambacounda est ainsi une « expérience unique », un séjour de rupture ou, en d’autres termes, « une aventure humaine » comme la télévision sait si bien les proposer.

Pour mener à bien cette mission, les candidats sont encadrés par un éducateur, Pascal, alias « le grand frère », et une coordinatrice, Béatrice. Depuis 5 ans, celle-ci s’investit au travers de son association pour venir en soutien à la région de Tambacounda. Sans connaître la destination en arrivant à l’aéroport, les jeunes sont plongés en immersion totale. Au Sénégal, ils rejoignent le village retiré de Dialacotto, à douze heures de bus (non climatisé) de Dakar.

Première nuit, chacun apprend à faire vite pour se reposer et, notamment, Sabrina pour qui 20 minutes dans le salle-de-bain reste mission impossible. Entre la chaleur, la nourriture locale et les insectes, le pari est loin d’être gagné. Se plier aux us et coutumes sénégalaises fait ressurgir la nature profonde de chacun, à commencer par Alexandre peu enclin à faire le moindre effort pour s’adapter. Le jeune homme refuse de porter une casquette par mesure de sécurité au vu de la température, ne touche pas au poulet à acheter (vivant) sur le marché pour le repas, de peur de se salir les mains, et n’aime surtout pas recevoir des ordres de la part de Pascal ou Béatrice.

Sur place, en guise de mission collective, les 5 candidats doivent construire une case et des toilettes pour le collège. Ici, pas de machine, tout est fait à la main, même les fenêtres et les rideaux. Si Gauthier n’apprécie guère de devoir utiliser la machine à coudre, Alexandre, quant à lui, arrête la scie sous prétexte d’une ampoule. La gent féminine, pour sa part, s’en sort beaucoup mieux. Bénédicte se montre motivée et responsable quand elle est nommée cheffe et prend conscience de ses privilèges au quotidien en discutant avec des filles du pays, dont une orpheline.

Une prise de conscience encore loin d’être acquise par Alexandre. Celui qui rêve d’avoir sa propre marque de haute couture à 20 ans, refuse se porter le « bambou », une tenue traditionnelle à l’occasion d’un fête en son honneur, à l’instar de Gauthier. Hors de lui, Pascal menace de renvoyer les deux jeunes hommes en France dès le lendemain...