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Plus belle la vie > Gérald Dahan dans la peau d’un critique gastronomique

Claire Varin
Publié le 24/09/2012 à 18:16 Mis à jour le 27/09/2012 à 17:07

Loin de ses canulars téléphoniques, Gérald Dahan a participé au prime de Plus belle la vie, intitulé « Coup de feu pour Barbara ». Dix jours de tournage près de Hyères dans « un décor de rêve », celui d’une grande villa. Pour Toutelatele.com, l’imitateur revient sur son expérience d’acteur dans le feuilleton à succès de France 3.

Claire Varin : Vous avez déclaré avoir joué dans Pus belle la vie pour devenir le « héros » de votre fille. Avez-vous contacté la production ou vous a-t-on proposé le rôle ?

Gérald Dahan  : J’ai croisé sur un plateau télé Hubert Besson, le producteur. Je lui ai raconté que ma fille était fan de Plus belle la vie et que j’aimerais lui faire plaisir en jouant dans le feuilleton. Il m’a dit de contacter la directrice de casting. J’ai fait des essais pour un rôle. Je n’ai pas été pris la première fois. Je pensais vraiment que ça ne les intéressait pas. Ils m’ont dit simplement que je ne correspondais pas au rôle, mais ce que j’avais fait leur avait plu. Deux mois après, ils m’ont rappelé pour ce rôle de critique gastronomique.

Pour vous, que représentait Plus belle la vie ?

Je savais que c’était très populaire, mais je connaissais mal la série. Pour moi, c’était une série « simple ». Je ne m’attendais pas à ce travail aussi précis. Certes, c’était les conditions du prime donc plus proche des conditions du cinéma. J’ai été très agréablement surpris. Il y a un vrai travail de comédie. En plus, j’avais un vrai rôle de composition. J’ai aimé l’ambivalence de ce personnage. On ne sait pas s’il est drôle ou dangereux. C’est une expérience vraiment intéressante.

Vous êtes-vous inspiré de personnalités du monde de la cuisine pour ce rôle ?

Je n’y ai pas réfléchi. Ce qui m’intéressait c’était d’être là où on ne m’attend pas. Et de travailler différemment et de composer. Je suis constamment en référence par rapport à des personnages existants, mais ça reste toujours de la comédie. Y compris dans les canulars. C’est pour ça que les gens y croient.

Il est beaucoup question de cuisine dans cet épisode. Aimez-vous cuisiner ?

Je ne suis pas du tout un cuisinier. En revanche, je sais apprécier la cuisine donc je me suis régalé. Il y a des scènes où je mange. Je n’arrêtais pas (rires). Mais ils en ont coupé certaines, ça devait faire trop.

Vous donnez également la réplique à Julie Arnold...

Oui, je joue avec l’actrice de Marc et Sophie ! (rires) C’est toute mon enfance. Ça fait bizarre. Mais quand on partage l’affiche avec des comédiennes de cette qualité-là, ça vous porte. C’est du bonheur. On était dirigé par Richard Guedj, qui un très bon directeur d’acteurs. Et la jeune Léa François est une actrice extraordinaire. Je pense que c’est une comédienne qui a un grand avenir devant elle et pas qu’à la télévision.

Vous êtes un guest sur ce prime mais accepteriez-vous d’aller faire un tour au Mistral le temps de quelques épisodes ?

Pourquoi pas ! J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer avec les comédiens. Quand on vit une expérience comme celle-ci, surtout dans le cadre d’une série, on imagine des suites. J’ai déjà joué dans un film, La boîte de Claude Zidi. J’avais quarante-deux jours de tournage. C’était intéressant, mais quand c’est fini, c’est fini. Là, on ne sait jamais. Le personnage pourrait revenir. C’est une aventure humaine intéressante.

Aimeriez-vous poursuivre ces expériences d’acteur ?

Absolument. Ça fait longtemps que j’aspire à devenir uniquement comédien. On ne sait jamais, Plus belle la vie pourrait être un virage, qu’il faudra bien négocier (rires). J’ai fait des études de théâtre, c’est donc quelque chose que j’ai en moi.