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Salim et Linda (Pékin Express) : « Les disputes entre couples, c’est logique »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 20/06/2013 à 16:20 Mis à jour le 27/06/2013 à 13:10

Les amoureux voyageurs, couple indéfectible à l’écran, ont réussi avec bonne humeur et pugnacité à remporter la saison 9 de Pékin Express face aux Corses Julie et Denis, au terme de 40 jours de compétition. Une preuve de plus s’il en faut, que Pékin Express se joue plus dans la tête. Rencontre avant d’affronter Ludovic & Samuel pour la finale des champions, le 26 juin à 20h50 sur M6.

Clément Gauthier : Avez-vous pensé avoir vos chances de remporter Pékin Express dès la première rencontre avec les autres binômes ?

Salim : Personne ne nous impressionnait. On savait que tout ne se jouait pas que sur le physique ou les capacités. Il faut un concentré de qualités. Le flambeau était mon objectif depuis La Havane.

Linda : J’avais plus peur de moi que des binômes. Physiquement, je me savais peu sportive et plutôt citadine accro au shopping et plaintive. Je redoutais de ne pas être assez combative ou compétitrice.

Des binômes vous ont-ils gêné dans votre progression ?

Salim : Je pense que Constance et Cyrielle avaient un réel avantage dans les pays sud-américains, car ce sont deux blondes en minishort et décolleté, donc pour le stop, ça passe mieux qu’un barbu chauve. Mais l’arme fatale de Pékin Express, c’est le sourire et la bonne humeur, ce qu’on avait dans le sac.

Quelle épreuve de la finale vous a particulièrement marqué ?

Salim : Toutes sont exceptionnelles comme conduire le Buggy au milieu des Everglades. Pour la découverte des dauphins, j’étais heureux pour Linda. Moi j’ai parcouru les étapes de la même façon, mais au sprint final, je suis devenu une autre personne.

Linda : J’ai dit oui en pleurant pour les dauphins. Pour moi, le pire au niveau de la finale était le dernier sprint, car je ne suis pas sportive même si je me suis affirmée pendant l’aventure et que j’ai pris du souffle. Je n’arrêtais pas de me retourner pour voir si Julie et Denis étaient derrière.

Avez-vous un souvenir mémorable de l’aventure ?

Salim : Le plus beau moment reste la découverte du flambeau éteint. C’est exceptionnel de savoir que l’on va l’allumer avec nos deux torches. Notre relation avec Julie et Denis et les fous-rires le sont aussi.

« On s’embrouille beaucoup moins que les autres »

Pourquoi votre couple a-t-il mieux réussi que celui de Julie & Denis ?

Salim : Parce que nous étions en cohésion depuis La Havane, et ce, jusqu’au bout. On s’embrouille beaucoup moins que les autres.

Et Linda a plus de répondant que Julie ?

Linda : Oui, c’est clair. Julie en a également assez même si ça n’a pas forcément été montré. Dès que ça commence à trop déraper et à dépasser le stade du jeu et de la course, je ferme le rideau et j’arrête d’avancer. Les disputes entre couples, c’est logique, on n’est pas dans le monde des bisounours. Quand je sens que Salim allume la dynamite, je le fais redescendre ce qui m’a valu une ovation pour le visionnage de la finale au stade des Alpes devant 450 invités. J’ai eu mon moment de gloire (rires).

Partie 2 > Leurs liens avec Julie & Denis


L’amitié entre Julie, Denis et vous a-t-elle été délaissée pour la finale ?

Salim : Elle a été clairement délaissée. Honnêtement, vous m’auriez mis mes deux sœurs en face, ça aurait été pareil. La compétition c’est vital et il n’y a pas de place pour les sentiments. Mais je ne me serais pas disputé une voiture avec Julie et Denis par exemple et je n’aurais pas contourné les règles pour avancer.

Linda : Ce n’est pas que ça a été délaissé, mais en tant qu’amis et adversaires loyaux, on se devait de mettre les bouchées double. Il s’agit de respecter l’adversaire. La défaite est honorable et la victoire amplement méritée.

N’y avait-il donc aucune alliance entre vous comme on a pu l’entendre ?

Salim : De ce que j’ai compris, Constance, Cyrielle, Lolo et Lolotte appellent alliance l’amitié. On est plus, pour Julie & Denis, Tarik & Fabien, que contre Lolo & Lolotte. Cyrielle & Constance n’ont pas bien compris les règles du jeu. C’est bien de remporter 4 étapes, d’avoir accumulé les amulettes, mais c’est mieux de ne pas gagner d’étapes et de parvenir au flambeau. Elles n’ont pas démérité, ce sont de bonnes compétitrices. Un compétiteur sait gagner et perdre.

Linda : Cyrielle et Constance, même si on les respecte, ont perdu de façon humiliante contre le passager mystère qu’elles nous avaient refilé, avec le handicap qu’elles avaient donné à Denis et Julie et contre Lolo et Lolotte qu’elles avaient sauvés à la seconde étape. En cherchant un coupable, elles nous ont trouvés, car elles étaient frustrées. C’est triste pour elles.

Entretenez-vous toujours de bons rapports avec Julie et Denis ?

Salim : Mieux, on est intimes. Julie a le numéro de mes sœurs, on a fait la connaissance de toute leur famille en Corse. Pékin Express est anecdotique entre eux et nous. J’étais le premier à critiquer les gens dans ce genre d’aventure et me voilà. C’est un accélérateur d’émotions.

Linda : Ça a été intense, pendant l’aventure, les émotions sont exacerbées. Il n’y pas que l’aventure qui a joué, car dans la vraie vie, on s’entend à merveille. Une double victoire en quelque sorte.

« Cyrielle & Constance n’ont pas bien compris les règles du jeu »

Après avoir décroché 74 220 euros, quels sont vos projets ?

Salim : On va faire plaisir à nos parents parce que ce sont les vrais héros, des gens modestes qui n’ont pas eu une vie facile. On est très content, car ils le méritent. On va continuer aussi à faire nos voyages et peut-être aller revoir les gens qui nous ont aidés.

Linda : On a beaucoup de sollicitations, de messages de félicitation, de fierté, mais pour nous, ceux qui se battent tous les jours sont nos parents et nos mamans.