Téïlo Azaïs (Un si grand soleil) : « Enzo et Kira ne partageront pas une relation amoureuse »

Joshua Daguenet : Dans une récente interview, vous avez déclaré « adorer » vous faire « pourrir sur les réseaux sociaux ». Est-ce à dire qu’Enzo, dans sa configuration actuelle, est pour vous le personnage idéal à jouer ?

Téïlo Azaïs : Effectivement, j’avais dit cela, car quand je jouais Enzo au début, et qu’il frappait Inès, pas mal de gens m’envoyaient des messages et m’insultaient. Pour moi, c’est la preuve que je joue bien mon rôle. Avec Enzo, il y a beaucoup de choses à jouer.

Enzo risque de partir en vrille en rencontrant son oncle, un homme peu fréquentable qui sort de prison. À quoi peut-on s’attendre avec ce duo en devenir ?

Enzo est réticent avec son oncle, car il a causé beaucoup d’ennuis à son père. Ils ne sont pas en rivalité, mais l’oncle a fait des choses impardonnables et il y a une méfiance envers lui malgré sa volonté de se racheter.

Votre personnage ne manque pas d’afficher ses bons côtés et il s’est rapproché de Kira. Une relation fraternelle, amicale, voire amoureuse... qu’imaginez-vous entre eux à l’avenir ?

En regardant les retours sur les réseaux sociaux, beaucoup de monde s’imagine une relation amoureuse, mais Kira et Enzo partageront plutôt une complicité fraternelle et amicale.

« Sabine et Florent pourraient se détruire s’ils se remettaient ensemble »

Plusieurs couples ont récemment rompu ces derniers mois, Florent et Claire, eux, ont résisté à l’orage. Pourquoi Enzo les a autant encouragés à rester soudés alors que sa mère Sabine rêvait de reconquérir son père ?

Enzo a vu que son père se sentait bien avec Claire et mon personnage l’aime beaucoup, car elle l’a beaucoup aidé quand il avait des problèmes. Quant à Sabine, Enzo l’a connu quand ses parents étaient ensemble et cela causait davantage de problèmes. Sabine et Florent pourraient se détruire s’ils se remettaient ensemble.

En 2013, vous avez tourné dans un long-métrage de Jérémy Banster (Julien Bastide), La vie pure. Avez-vous conservé pour le feuilleton des liens de cette expérience commune ?

Après le film, nous avons gardé contact en prenant des nouvelles de temps en temps. J’ai envoyé un message à Jérémy quand j’ai passé le casting et si on s’est croisés quelques fois en plateau ou dans le studio, nous n’avons jamais tourné de scène ensemble. Cela peut venir par le biais d’Arthur, car il est l’ami d’Enzo.

« Le rythme d’Un si grand soleil amène à beaucoup de concentration et d’efficacité »

Vous avez été atteint par la Covid-19 à l’automne 2020. Le retour sur le plateau de tournage vous a-t-il rendu quelque peu anxieux ?

J’ai été asymptomatique. Dans Un si grand soleil, tout est mis en place pour nous protéger. Quand c’est arrivé, j’étais en tournage sur un long-métrage avec pas mal de figuration, donc il est difficile de tout éviter.

Vous avez déjà beaucoup tourné pour le cinéma. Que vous apporte l’expérience d’un feuilleton avec un rythme de tournage en accéléré pour vos nouveaux projets sur le grand écran ?

Le rythme amène davantage de concentration pour être tout de suite dedans et ne pas accumuler de retard sur la journée. On se doit d’être efficace. Je pense que l’expérience joue au cinéma, mais certains réalisateurs de long-métrage souhaitent aussi que ça aille vite.

Cet été sortira la comédie C’est quoi ce papy, troisième volet de la trilogie réalisée par Gabriel Julien-Laferrière. Va-t-elle connaître une suite ?

On verra ce qu’il en est après la sortie. Pour moi, je ne pense pas qu’il y aura un quatrième volet, mais tout est possible.