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Thierry Thuillier (France 2) : « Mon objectif n’est pas de planquer Ce soir ou jamais et Fréderic Taddei »

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Directeur de la publication
Publié le 09/02/2014 à 14:01 Mis à jour le 05/03/2015 à 11:47

Arrivé à la tête de France 2 en octobre dernier pour remplacer Philippe Vilamitjana, l’action de Thierry Thuillier a été passée au crible par nombre d’observateurs depuis le mois de janvier et le lancement d’une nouvelle offre en access prime time. Invité de l’émission Arrêt sur images (disponible via abonnement sur internet), le nouveau directeur des programmes de la Deux est revenu sur les récentes critiques vis à vis du programme Ce soir ou jamais et de son hypothétique déprogrammation.

« Tout cela (rumeur d’un passage de Ce soir où jamais le jeudi à 23h30, ndlr) n’est qu’une hypothèse de programmation, et aucunement une sorte de censure » a fait savoir le directeur des programmes de France 2. Pour Thierry Thuillier, il ne s’agit que d’optimiser au mieux sa grille des programmes en proposant des soirées cohérentes. « Le vendredi, nous proposons une fiction en prime time, avec un public qui ne se reporte pas forcément en seconde partie de soirée. A 22h30, vous vous retrouvez en plein milieu des prime time des autres chaînes » a-t-il ainsi expliqué.

Pour autant, aucun changement de programmation n’est encore arrêté. « Fréderic Taddei m’a dit pourquoi pas. Il m’a d’ailleurs fait remarquer que l’émission était programmée à 23h30 lors de ses débuts. Mon objectif n’est pas de planquer Taddei, il n’est pas du tout en danger. Nous prendrons une décision d’ici le mois de mars  ».

Quant aux récentes polémiques par rapport aux invités du programme, Thierry Thuillier s’est fait le défenseur de Ce soir ou jamais. « Cette émission a été batie pour des débats qui se veulent assez polémiques, aller sur des terrains particulièrement iconoclastes. Si on lui refuse d’inviter des personnalités qui font débat, alors l’émission sera réellement en danger. Dans un service public, c’est quand même une qualité de pouvoir accueillir dans sa grille des programmes une telle émission (…) Si on décide qu’il y a des invités qu’on ne doit pas inviter, c’est une défaite morale des journalistes  » a-t-il ainsi plaidé.