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Top Chef 2011 > Ludovic chute sur une sole crue

Aurélie Demarcy
Publié le 07/03/2011 à 20:45 Mis à jour le 09/03/2011 à 00:10

Agathe Lecaron et Stéphane Rotenberg

Le concours Top Chef entame sa sixième semaine et l’opus s’ouvre sur la fameuse épreuve « coup de feu ». Cette fois, les sept candidats en lice vont devoir revisiter un grand classique de la cuisine : Les moules frites. À l’issu de l’épreuve le vainqueur aura sa recette au menu de la carte d’une grande chaîne de restaurants spécialisée dans les moules frites, ainsi qu’une immunité pour la seconde étape. Pour cela, ils doivent utiliser les produits disponibles dans les cuisines du restaurant concerné.

Départ douloureux pour Tiffany qui n’ « aime pas les moules » et choisit de les assortir à des crevettes. Ronan revisite une mayonnaise qu’il servira avec ses moules à l’Espagnole. Stéphanie, elle, choisit de réaliser un « casse-croûte de moules version sud » avec du chorizo et des encornets. Pierre Sang prépare son « partage autour d’une moule pommes de terre ». Mais alors que ce dernier s’attèle à la préparation de son met, le cuisiner en herbe se fait reprendre par Cyril Lignac. Une remarque que Pierre Sang, sous la pression, n’accepte pas : « J’y peux rien, je ne suis pas de votre niveau ». Ludovic, de son côté, souhaite apporter un aspect « chic » à sa réalisation et revisite l’aspect de la frite à l’aide de purée entourée de chips. Paul Arthur joue la carte de la nostalgie avec ses Moules de l’enfance, tandis que Fanny mise sur la saveur sucrée de la patate douce pour faire la différence. L’heure du verdict est arrivée et Virginie Hocq, humoriste belge, des représentants de la chaîne de restaurants, dont Laurent Gillard le président directeur général, ainsi que Cyril Lignac se préparent à la dégustation. De leur côté, les candidats s’installent face à l’écran qui leur permettra d’assister aux réactions du jury. Après un coude à coude entre le plat de Ronan et celui de Fanny, c’est finalement cette dernière qui « ravie » verra son plat au menu de la carte. Une défaite amère pour Ronan qui dénonce le résultat comme : « une injustice »

Après un retour de la part de Cyril Lignac sur son altercation avec Pierre Sang, l’élève présente ses excuses les plus plates au Chef : « Je n’ai pas eu la bonne attitude, c’est une attitude qui ne me ressemble pas » culpabilise le cuisinier.


Vient ensuite le moment de l’Épreuve des chefs et Ludovic, Tiffany et Ronan vont devoir relever le défi de « la cantine », un enjeu de taille consistant à faire aimer des plats d’habitude détestés par les bambins. Aussi, disposant de deux heures, Tiffany est chargée de préparer une salade d’endives au bleu et noix, ainsi que des quenelles de Brochet aux choux-fleurs. Ludovic s’affaire à la réalisation de sardines et pommes à l’huile, puis d’une langue de bœuf ratatouille. Enfin, Ronan cuisine des avocats crevettes, et des filets de Colin accompagnés d’une fricassée de champignons. Les candidats, quelque peu déstabilisés, partent dans des réalisations trop compliquées et reçoivent un coup de pouce de la part des chefs qui leur conseillent de réaliser un croquis de leurs futurs plats. Bientôt, les enfants « jurés » arrivent en cuisine pour départager les mets. Bonhommes, poissons, bateau, soleil : les présentations les plus attractives ont été mises en œuvre par les participants pour charmer leur public. Et malgré sa bonne volonté, Ludovic n’aura pas su tirer profit de sa langue de bœuf et se voit désigné pour l’épreuve de la dernière chance.

De leur côté, Paul Arthur, Pierre Sang, Fanny et Stéphanie arrivent dans la cuisine d’un château du XVIIe siècle. Accueillis par Christian Constant et Ghislaine Arabian, ils doivent revisiter des recettes « somptueuses » de l’époque. Exit les mallettes traditionnelles, les candidats en binôme devront faire avec les moyens d’alors : braise, cheminée, broche, ou potager à feu sont mis à disposition des élèves. Ainsi, Stéphanie en duo avec Pierre Sang devra cuisiner du pigeon, tandis que Fanny et Paul Arthur concocteront un canard. Mais pas question pour le quatuor de se laisser déstabiliser par des conditions rustiques et leurs inconvénients. Ainsi, ni la fumée à profusion, ni la chaleur n’entament le moral des troupes, et ce, jusqu’à l’annonce de Ghislaine Arabian. En effet, en pleine action, les binômes sont soudainement recomposés, et Fanny en équipe avec Stéphanie, puis Paul Arthur en couple avec Pierre Sang devront continuer l’épreuve ensemble. Un changement des plus déstabilisants pour Paul Arthur qui ayant rejoint Pierre Sang passe sur la réalisation d’un pigeon grillé. Même topo concernant Stéphanie qui finalement se retrouve à faire rôtir un canard. Contre toute attente, les élèves reçoivent la visite du maître des lieux, Yves Lecoq, également réquisitionné aux côtés des chefs pour départager les plats finaux. Après dégustation et une longue hésitation entre les deux plats salués par les chefs et l’imitateur, le binôme Pierre Sang - Paul Arthur prend la direction de l’épreuve de la dernière chance.

Ultime affrontement pour les candidats convoqués au rattrapage. Ici, Ludovic, Pierre Sang et Paul Arthur se disputent la victoire autour d’un ingrédient imposé, la Sole. Particulièrement affectionné et souvent cuisiné par Paul-Arthur, le produit inspire ce dernier qui propose une sole cuite au naturel, avec un duxelles de champignons. À l’inverse Ludovic et Pierre Sang, peu habitués à préparer ce poisson, s’avèrent plus frileux. Mais déterminés à remporter la victoire, chacun tente de faire la différence. Ainsi, Ludovic opte pour un rôti de sole au jambon, alors que son collègue décide de se démarquer en conservant les matières premières avec une sole cuite sur arêtes. Lors de la dégustation à l’aveugle, deux soles posent problème ; celle de Ludovic « pas cuite », et celle de Pierre Sang « non vidée ». Deux fautes impardonnables et éliminatoires selon les chefs incapables de départager les candidats. Raison pour laquelle, les deux élèves disposent de dix minutes pour sauver leur place avec la préparation d’une sole meunière. Sans équivoque, le plat de Pierre Sang séduit les chefs, valant à Ludovic son élimination du concours. Le « bon ouvrier et bon candidat », dixit Christian Constant, quitte alors « la meilleure expérience de sa vie ».