Toutelatele

Top Chef 5 > Les interventions de Baptiste Giabiconi et Cécile de Menibus

Tony Cotte
Publié le 17/03/2014 à 23:59 Mis à jour le 21/03/2014 à 13:49

Stéphane Rotenberg sur M6

Place à la 9e semaine de compétition pour Top Chef. Le concours culinaire propose l’habituelle soirée people et produits M6. Pour l’épreuve coup de feu, les candidats accueillent ainsi « des personnalités du monde du spectacle » qui vont cuisiner avec eux, à savoir Baptiste Giabiconi, Malika Ménard, les frères belges de Pékin Express Samuel et Ludovic ou encore Sandrine Corman.

Les guest du jour cuisinent à la place des participants, du moins les trente premières minutes, sous leurs ordres. « Objectivement, c’est une très très jolie fille », affirme Julien quand Sandrine Corman le rejoint. Baptiste Giabiconi fait équipe avec Anne-Cécile, tandis que Cécile de Menibus travaille avec Alexis. « Ca reste une belle femme, faut dire ce qui est », affirme-t-il. En suite des présentations, la cohabitation s’avère particulièrement… drôle. Les produits à cuisiner sont pour le moins ragoutants entre abats, cervelle, testicules de taureau ou lapin entier. Les invités doivent ainsi surmonter leur dégoût pour ne pas pénaliser leurs partenaires.

À l’issue du garde-manger, Noémie rencontre une première difficulté : elle hérite d’ « une paire de couilles » et a bien du mal à s’en remettre, comparant l’épreuve à Fear Factor. Sandrine Corman, elle, peine à cuisiner un lapin. « Mais c’est quoi ça ? C’est de la merde !! », s’écrit-elle à la vue des excréments de l’animal après avoir eu beaucoup de mal à découper ce qui lui rappelle « le doudou » de son fils ! L’ancien protégé de Karl Lagarfeld est nauséeux, mais surprend la cuisinière. « Il est dévoué ! Il se met dedans corps et âme », affirme Anne-Cécile non sans fierté. « On a un vrai côté affectif avec Alexis », confie pour sa part l’ancienne partenaire de Cauet qui fait une découverte surprenante. En effet, le foie a un aspect « siliconeux ». « Je vais y penser ! Si un jour, je dois me refaire les seins, j’achèterai du foie ». Et les sous-entendus sont nombreux... « Pour éviter de pleurer quand tu coupes un oignon, n’écrase pas. Fais ce mouvement de va-et-vient. Devant, derrière, devant, derrière, devant, derrière… sans ambiguïté hein ! » Une dernière partie finalement coupée lors du montage pour la version diffusée à l’antenne.

À l’issue de l’épreuve, Christian Constant et les huit commis jugent les plats. Anne Cécile et Steven arrivent alors en tête pour décrocher l’immunité, ex æquo. Le Chef départage et récompense la tête de canard, « pas facile à travailler », compte tenu du peu d’éléments disponibles. La candidate décroche sa première immunité de la saison et est qualifiée pour la 10e semaine de compétition.

Pour la première épreuve des chefs, cette dernière, Noémie, Julien et Steven effectuent un voyage au cœur des Alpes, dans l’un « des plus grands restaurants du monde ». Sur place, ils font la rencontre du chef trois étoiles Emmanuel Renaut qui les invite dans son établissement où une épreuve de haute volée les attend. L’hôte, connu pour « faire manger la montagne » à ses clients, comprendre ici orties, bois, sapin et autres champignons, demande aux participants de réaliser un plat avec ces produits atypiques.


C’est en équipe que ces derniers doivent inventer une cuisine inédite. Deux points sont alors distribués, un pour le plat, un autre pour le dessert. Anne-Cécile et Julien proposent dans un premier temps une mousseline de cèleri au beurre boisé, une quenelle de lotte et un filet de féra. « Il aurait fallu mettre plus en avant la montagne. La lotte, elle est ratée », commente Emmanuel Renaut. Noémie et Steven, eux, présentent une féra confite à l’huile de sapin, accompagnée de champignons poêlés au bois et de makis d’orties. « Ça manque de produits imposés », réprimande le Chef, visiblement peu convaincu. Finalement, le premier binôme est gratifié.

Pour le dessert, Noémie, chef pâtissière, fait la différence avec son biscuit chocolat-orties et sa compotée de cerises au sapin. Une égalité qui provoque l’intervention de Thierry Marx et Christian Constant pour départager les binômes. L’équipe jaune est alors immunisée permettant à Noémie et Steven d’être qualifiés pour la semaine prochaine. Anne-Cécile étant elle aussi saine et sauve, Julien se retrouve en dernière chance.

Pour la seconde épreuve des chefs, Pierre, Thibault, Alexis et Julien (l’autre) prouvent leur capacité d’adaptation à toutes les situations. Chacun d’entre eux reprend « à la volée » le plan de travail d´un collègue et poursuit une recette qu’il n’a pas préparée. Sur le principe des « chaises musicales », les candidats tournent, non sans plainte. De quoi interroger : une assiette gastronomique peut-elle se composer à plusieurs mains ? L’émission de M6 prouve en tout cas que l’imagination conjuguée de plusieurs chefs peut « emmener » des recettes très loin… L’assiette de Julien, par exemple, est constituée d’huitres pochées à la vapeur de thé vert et d’une émulsion de pastèque. Mais c’est le plat de Haddock, et sa purée de pommes de terre et céleri, terminé par Pierre, qui obtient les grâces de Ghislaine Arabian et Jean-François Piège. « Il a très bien réussi la cohésion entre les différentes cuisines des uns et des autres et à mettre sa touche finale de manière intelligente et gustative ».

Les deux Julien, Alexis et Thibault se retrouvent en dernière chance. À nouveau, l’épreuve, qui consiste à cuisiner à partir de pommes de terre, n’est montrée qu’en flashback au moment de la dégustation par le jury. À l’issue de ce passage, les quatre assiettes convainquent. Malgré une satisfaction globale, le panel de professionnels a établi une hiérarchie « assez tranchée ». Si Thibault arrive au sommet et Julien a lui aussi séduit par le « jus de cerveau » mis au profit de son plat, Alexis et Julien (le Belge) restent un peu « moins créatifs » que leurs camarades. La déclinaison de pommes de terre et frites est alors désignée. Julien est alors prié de quitter le concours. Pour Jean-François Piège, l’éliminé a été « la belle personne » de cette promotion qui a réussi à transmettre de « l’amour ». « Top Chef c’est un des plus beaux moments de ma vie », conclut-il.