Virginie Guilhaume et les rumeurs de Nouvelle Star
Virginie Guilhaume est véritablement une enfant de la télé. Avec un père président d’Antenne 2 en 1989, et une mère Directrice de la Communication de la même chaîne, cette jeune femme de 30 ans baigne dans le petit écran. Très vite, côté coulisses, elle est repérée pour passer devant la caméra. Sur France 2, elle prend les commandes des Rois du rire et des spéciales en prime time. Désormais, c’est sur M6 que Virginie Guilhaume officie, et la chaîne privée compte bien faire d’elle sa nouvelle star de l’animation...
Tony Cotte : Vous êtes aux commandes de Stars et Fortunes. Cette émission est un peu un ovni dans sa forme pour la grille de M6. Pouvez-vous nous la présenter ?
Virginie Guilhaume : Le mot juste pour décrire Stars et Fortunes est « série documentaire ». Elle sera diffusée sur trois soirées en prime time où l’on pourra suivre sept personnages hors du commun dans leur quotidien au sein de la jet set. C’est une nouvelle occasion de pénétrer dans cet univers si délirant et décalé...
Mis à part une diffusion sur trois semaines, en quoi cette émission se démarque des nombreux reportages de Zone Interdite sur les riches de la planète et leurs extravagances ?
On peut parler d’un même sujet sans le traiter de la même manière. La production de Stars et Fortunes est lourde : il y a eu un an de tournage. L’équipe de Patrick Spica a réussi à monter 6x52 minutes et a laissé tourner la caméra pour être au plus près de ces personnages. Lors de la troisième soirée, on pourra même voir l’interview inédite de Johnny Hallyday. Les images sont fidèles à ce que l’on a tourné. On peut parler de vrais sujets de magazine.
En tant que téléspectatrice de l’émission, qu’elle a été votre première réaction en découvrant les images ?
J’ai ri aux éclats et j’ai été aussi émue. Les personnages sont totalement différents. D’un côté, on peut avoir Ivan Wilzig, un type surnommé « Peace man », qui porte une tenue de super héros pour draguer les femmes de Los Angeles. Il est à pleurer de rire et son univers est totalement loufoque. A côté de ça, Jasmine Horowitz, une femme extrêmement riche, est à la recherche du grand amour. On peut la voir jouer un jeu de cache-cache entre deux hommes. Elle en devient touchante par sa féminité et ses réactions de petite fille...
En tant qu’animatrice, avez-vous une pression particulière pour cette première émission ?
Pour le coup, j’arrive sur M6 et on me confie déjà une émission importante en prime time. Je pense que la pression ne me quittera pas et je n’oublie pas que derrière Stars et Fortunes, il y a une équipe qui s’est démenée pendant une année. Je vais forcément être attentive aux audiences...
Sans langue de bois, avez-vous un objectif chiffré ?
(silence) Je viens d’arriver sur la chaîne, je risque de me tromper. Mais je n’ai pas d’objectif bien précis, je souhaite juste que l’émission fonctionne...
Vous étiez de plus en plus présente à l’antenne de France 2, quelles raisons vous ont poussé à rejoindre M6 ?
J’ai passé une année formidable à France 2 où j’ai beaucoup appris. Je suis partie en bons termes. C’était une période très forte et importante pour moi. Mais les dirigeants de M6 m’ont proposée de les rejoindre très rapidement, avec des projets très intéressants...
... comme Nouvelle Star ?
(rires) Pas du tout. Il s’agit de Stars et fortunes et d’Accès privé...
Votre nom circule donc à tort au milieu de celui d’Alessandra Sublet et d’Alexandre Devoise ?
Il y a eu aussi Valérie Damidot et Flavie Flament. On est nombreux à circuler dans les listes, on verra ce qui se passe en septembre... Pour l’instant, je ne me pose pas la question.
La mode littéraire propose à d’anciens assistants de production et/ou journaliste d’écrire sur les coulisses de la télévision. Compte tenu de votre passé, avez-vous, vous aussi, de la matière pour rédiger un ouvrage comme Les Animatueurs ?
J’ai effectivement travaillé avec Thierry Ardisson, Michel Drucker et Guillaume Durand. Je ne me vois pas du tout écrire ce type de bouquin. Ce n’est pas le genre de littérature que j’aime, et encore si on peut appeler cela de la littérature....
Considérez-vous vos expériences en coulisses comme une force ?
Le fait d’avoir travaillé en production et en tant que journaliste avant, me donne aujourd’hui la chance de comprendre ce qu’il se passe en régie et au sein des équipes. Je suis plus compréhensive et je peux travailler en amont et sur l’aspect rédactionnel d’un programme. Je ne souhaite pas être une simple animatrice.
Vous retrouvera t-on également à la rédaction en chef d’Accès privé ?
Non, c’est essentiel d’avoir un rédacteur en chef en plus de l’animateur. J’ai besoin d’avoir du recul par rapport à ce que je présente. En revanche, je travaillerai sur l’écriture et serai aux côtés des monteurs. Un travail d’équipe pour une émission forte.
Accès privé prendra t-il la place de Fan de ou de Classé Confidentiel ?
Je ne sais pas ce qu’il en est pour Fan de ou Classé Confidentiel mais Accès privé est une nouvelle émission hebdomadaire d’enquêtes et de reportages sur les célébrités. Il y aura aussi bien des sujets courts que longs en fonction de l’actualité...
De plus en plus de programmes de ce genre misent que le second degré. Quel ton sera donné à Accès privé ?
C’est un magazine d’actualité. J’ai envie d’une certaine singularité. Ce sera un ton informatif et décalé, aussi bien dans les sujets que pour les plateaux.
Vos projets sont donc à ce jour axé sur l’entertainment. Est-ce un choix ou est-ce la seule thématique que l’on vous propose ?
Ce domaine me plaît. Honnêtement, je ne suis pas une férue de people, mais c’est un sujet qui m’amuse. Cela me permet d’avoir la légitimité adéquate pour présenter ces programmes : j’ai suffisamment de recul pour pouvoir en parler à l’antenne.