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Zone Interdite > Des Français en détresse à l’étranger

Tony Cotte
Publié le 21/03/2010 à 20:45 Mis à jour le 22/03/2010 à 10:06

Mélissa Theuriau sur M6

Enlèvements d’enfants, mariages forcés, conflits familiaux... À l’étranger, ce genre de problème prend une dimension très particulière. Au-delà de nos frontières, face à d’autres lois, d’autres cultures, on peut vite se retrouver dans l’impasse. Comment se sortir de ces situations de détresse parfois inextricables ? Les équipes de Zone Interdite ont rencontré des familles en difficulté loin de chez elles, parfois au bout du monde. Des Français dont le séjour s’est soudain transformé en voyage vers l’enfer.

Deux petites Françaises qui fuguent du domicile de leur père, un syrien, pour se réfugier à l’ambassade de France à Damas : l’aînée, 13 ans, refuse d’être mariée de force. Un père qui se bat pour récupérer sa fille, enlevée depuis 5 ans par une mère japonaise installée à Tokyo... Dans ces cas difficiles, la seule solution, c’est la diplomatie. Aider les familles sans froisser les états, c’est la mission délicate d’une petite cellule du Quai d’Orsay, composée de deux magistrats et d’une dizaine de fonctionnaires. Les caméras ont ainsi suivi le négociateur Mahrez Abassi, entre les réticences des autorités locales et les rancoeurs des familles.

Zone Interdite a également suivi le parcours de Français pour qui le séjour à l’étranger s’est traduit en véritable cauchemar. Maria, 23 ans, condamnée à 3 ans et 8 mois de prison ferme en Espagne, parce que les policiers ont trouvé 36 kg de cannabis dans sa voiture à son retour de vacances au Maroc. Depuis, elle clame en vain son innocence...

Gilles Moreaux, 46 ans, risque quant à lui 50 ans de prison au Mexique, pour un enlèvement qu’il jure ne pas avoir commis, comme Florence Cassez. Torturé, il aurait avoué... Depuis qu’il a été incarcéré, sa vie a basculé dans l’horreur.

Enfin, Serge Atlaoui, 47 ans, est, de son côté, condamné à mort en Indonésie suite à un trafic de stupéfiants. Cet artisan soudeur, qui avait accepté un travail à l’étranger pour rembourser ses dettes, ignorait que l’usine où il travaillait cachait un laboratoire d’ecstasy. Depuis l’Est de la France, où elle vit, Sabine Atlaoui se bat pour sauver son mari...