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Après Secret Story et Les Anges, Benoit Dubois joue au Hairdresser

Robin Girard-Kromas
Publié le 21/06/2012 à 17:05 Mis à jour le 27/05/2022 à 00:43

Inoubliable dans Secret Story 4 avec Thomas, où ils formaient ensemble le duo tonitruant de Josiane et Brigitte, Benoit continue d’évoluer dans le PAF. D’abord sur NRJ12, « sa famille », puis sur AB1 où il présente Hairdresser. Rencontre avec l’ex-coiffeur qui compte bien poursuivre dans l’animation pour « s’éclater »...

Robin Girard-Kromas : Pourquoi avoir accepté de présenter Hairdresser, qui sera le meilleur coiffeur sur AB1 ?

Benoit Dubois : C’est un programme qui m’a beaucoup plu, car je suis concerné en tant que coiffeur. Par ailleurs, je souhaitais m’essayer à la présentation, un exercice que je n’avais jamais fait auparavant et je me suis vraiment éclaté. Quand on me l’a proposé, j’ai dit oui tout de suite, bien que ce soit sur une chaîne concurrente à NRJ12. Mais je ne les oublie pas, je les adore et ils restent mes vrais patrons.

Comment avez-vous été contacté par AB1 ?

Claude Lacaze, directeur général adjoint d’Endemol, m’a téléphoné. Il cherchait un coiffeur avec un peu de notoriété et il a tout de suite pensé à moi, car j’avais eu une forte médiatisation grâce à Secret Story.

Avez-vous demandé la permission à NRJ12 pour aller travailler sur AB1 ?

Je n’ai pas de contrat d’exclusivité avec NRJ12, ils me font confiance. Et puis ça n’a aucun rapport avec Les Anges de la télé-réalité où je suis chroniqueur. C’était quelque chose de différent donc il n’y a pas eu de problème.

Chroniqueur, animateur, avez-vous envie de poursuivre dans cette voie et de devenir le prochain Benjamin Castaldi ?

Chroniqueur et animateur sont bien différents. En tant que chroniqueur, je peux raconter un peu tout ce que je veux. Je suis un sniper, sans vrai fil conducteur. L’animation n’a pas grand-chose à voir, car il y a un prompteur, des règles à suivre, une présentation. J’aime beaucoup le poste de chroniqueur, car il n’y a pas vraiment besoin de rigueur.

Avez-vous ainsi été surpris de la difficulté d’animer Hairdresser sur AB1 ?

Non, c’était moins difficile que ce que je pensais. Au départ, je me demandais comme j’arriverais à rester sérieux avec un prompteur tout en étant naturel. Mais au final, j’ai réussi à garder mon dynamisme et c’était très fun à faire.

Vous êtes réunis avec votre camarade Thomas dans « Mauvaiiises ». Étés vous toujours aussi proches ?

Bien évidemment, nous formons un duo de choc ! Thomas, c’est un de mes compagnons fidèles en amitié, on s’entend super bien. Travailler avec lui, c’est un réel plaisir, car c’est un duo qui fonctionne, on fait du « ping-pong », on se tape de sacrés délires ! Il a très bien pris le fait que je fasse quelque chose tout seul de mon côté même si on a l’habitude de nous voir à deux. Il n’était pas dans la coiffure donc pas concerné, et il m’a dit de foncer. Il n’y a aucune rivalité entre nous.


Êtes-vous « mauvaise » dans la vie quotidienne, ou jouez-vous un rôle pour l’émission ?

On s’auto-saoulerait si tous les jours on était comme ça ! On en rajoute ! Les gens, la minute « gentille », ils s’en foutent (rires) !

Intégrer Les Anges de la télé-réalité en tant que candidat, cela ne vous intéresserait-il pas ?

On me l’a déjà proposé, mais j’ai du travail en France. Je n’ai donc pas vraiment d’intérêt à tenter de percer aux États-Unis quand j’essaye de le faire ici. Et en plus, je ne parle pas un mot d’anglais !

Avez-vous d’autres projets avec NRJ12 ?

On organise la rentrée et on verra comment ça se passe, mais pour l’instant c’est bien parti. De toute façon, je ne suis pas prêt de les lâcher, c’est ma petite famille, je les adore. Je remercie d’ailleurs Stéphane Joffre et Gérald Brice-Viret qui font de super programmes.

Quel type de programme rêveriez-vous de présenter sur NRJ12 ?

Un « Morning Live » à la Michael Youn, avec beaucoup de délires et « no limit », ça me ferait vraiment rire. Mais ça reste simplement un rêve à l’heure actuelle. Sinon, j’aimerai beaucoup participer à Danse avec les stars sur TF1 !

Vous êtes monté sur les planches avec Thomas récemment, pouvez-vous nous décrire cette expérience ?

C’est complètement différent de la télévision. Là, on sait qu’il n’y a pas de montage. Il y a un vrai public devant nous et si on se plante, on ne peut pas faire demi-tour. C’est impressionnant, au début j’étais très angoissé, mais de fil en aiguille on a appris à apprécier la scène, à jouer avec le public et à rire de nos plantages. Au début, les gens qui venaient nous voir étaient déjà conquis, car c’était les fans de Secret Story. C’était plus compliqué à la fin, car ce n’était plus le cas et le travail était d’autant plus dur.

Serez-vous de retour au théâtre à la rentrée ?

Je ne peux pas trop en dévoiler, mais nous allons reprendre environ un quart de notre ancien spectacle et revoir tout le reste. Le succès était au rendez-vous pour le premier, Gérard Louvin était aux anges, on a fait un mois de prolongation donc on était très satisfaits.

Vous surfez souvent sur l’image de la « folle », vision caricaturale de l’homosexualité. N’avez-vous pas l’impression de faire reculer les mentalités alors que beaucoup tentent de se détacher de ces stéréotypes persistants ?

Chacun est égal à lui-même. Il y a des gens différents chez toutes les sexualités, que ce soit chez les lesbiennes, les gays ou les hétéros. Si un gay refuse d’accepter qu’il puisse y avoir des follasses, il a un problème avec lui-même à la base. Il y a des gays pas du tout dans ce délire « folle » qui m’adorent, car ils savent ce qu’ils sont et qu’il y a des gens différents partout.