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Arnaud Henriet : « Demain nous appartient est populaire, Guépardes est le Dix pour cent de l’univers musical »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 15/02/2018 à 17:58 Mis à jour le 16/02/2018 à 12:12

Arnaud Henriet campe le rôle de Franck, le directeur d’un label de musique, dans Guépardes. Le comédien se confie sur son arrivée dans le programme court de TF1 Séries Films et évoque son retour dans Demain nous appartient, le feuilleton de TF1.

Benoît Mandin : Depuis le lundi 29 janvier, vous êtes à l’affiche de Guépardes sur TF1 Séries Films. Comment êtes-vous arrivé dans ce projet ?

Arnaud Henriet : Laurent Couraud (directeur de casting de Guépardes, ndlr) m’a branché sur ce projet. À la base, il avait écrit une série sur l’univers de la télé où je n’avais aucun rôle. Celle-ci devait être produite par Bangumi et finalement ça ne s’est pas fait. Ils ont réécrit Guépardes sur l’univers de la musique, le tout en pensant à moi. J’ai été tout de suite séduit par le rôle qu’on me distribuait, le ton, l’univers et le fait de jouer avec les filles.

Comment définiriez-vous Guépardes ?

Je dirais que c’est le Dix pour cent de l’univers musical. Je ne sais pas si on est tant dans la parodie, car on trouve des gens comme ça dans tous les milieux. Des personnes vénales et manipulatrices ne sont pas uniquement dans l’univers de la musique. Après, on fait de la fiction donc il faut forcer le trait et mettre un peu de gras pour que cela fasse rire et intéresse le public. On n’est pas dans la caricature non plus.

Vous incarnez Franck, le directeur misogyne et hystérique du label. Comment fait-il pour maintenir son autorité sur ses manageuses ?

La force des gens qui dirigent est de savoir manager des équipes avec des personnalités totalement différentes. Dans la boîte, il y a quatre filles et il n’y a pas une qui ressemble à l’autre. Et pourtant, on arrive à former une équipe solidaire.

Comment le décririez-vous ?

Franck est plutôt manipulateur. Il sait tirer parti de ses collaborateurs et je crois que c’est une force des grands patrons. Ils parviennent à tirer le meilleur de chaque employé afin de pouvoir en bénéficier avec leur entreprise.

« Je me sens privilégier de pouvoir évoluer dans deux séries différentes »

Dès les premiers épisodes, les téléspectateurs ont pu découvrir que Franck est tenu par Margaux autour d’un accident…

Il va subir ! C’est une histoire où il n’est plus maître de son destin et ça le met clairement en panique. Autant, il sait où il va pour son business, là il subit les événements. Franck est presque à la merci de Margaux. Les rôles vont s’inverser entre la manageuse et le directeur.

Guépardes est la tête d’affiche de TF1 Séries Films. Que cela vous évoque-t-il ?

Je suis trop content. Parallèlement à Guépardes, j’ai la chance de continuer à tourner dans Demain nous appartient qui était déjà un gros coup de poker pour TF1. Je me sens privilégié de pouvoir évoluer dans deux séries différentes.

Votre personnage Sylvain Moreno va-t-il revenir dans Demain nous appartient ?

Vu que je tournais Guépardes, je suis un peu parti de la série. J’ai repris les tournages et le public peut me revoir depuis le lundi 12 février sur TF1. J’arrive très bien à concilier les deux. J’ai l’impression que le public avait envie d’une série comme Demain nous appartient et y a rapidement adhéré. Je ne connaissais pas l’univers des soap à l’américaine, mais je trouve ça assez incroyable comme entreprise. Demain nous appartient est populaire et parle aux téléspectateurs.

Aviez-vous eu des appréhensions avant de vous engager dans ce feuilleton ?

Je n’ai pas d’appréhension par rapport au métier. Si je n’ai pas la chance d’aller tourner pour le cinéma, la télévision est le même métier pour un acteur. La visibilité et le travail sont différents, mais la base de jouer un personnage avec un texte qu’on nous donne reste la même. On est quand même flippé face à des choses que l’on n’a pas envie de faire ou de voir. Je suis loin d’avoir été déçu par Demain nous appartient.