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David Berkowitz (RMC Story) : un tueur en série, des femmes brunes en plein psychose, un labrador « habité » par Satan...

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 08/12/2019 à 18:21 Mis à jour le 09/12/2019 à 01:09

Il s’est surnommé « Le fils de Sam ». Le tueur en série David Berkowitz, qui affiche un pedigree long comme le bras en matière de crime, est au cœur de la nouvelle affaire contée par RMC Story ce dimanche 8 décembre à 20h55.

Comme beaucoup de criminels récidivistes, le parcours du natif de Brookyln est chaotique. Renversé par une voiture, témoin d’accidents mortels, moqué par ses camarades à cause de son surpoids ou encore traumatisé après avoir appris à ses sept ans qu’il était un enfant adopté, David Berkowitz laisse très vite entrevoir sa personnalité destructrice. Sa passion favorite : torturer et tuer des animaux. À l’adolescence, il fantasme sur les jeunes filles de sa classe mais ne cherche pas à passer à l’acte ni même à entretenir une relation.

C’est en 1976, à l’âgé de ses 23 ans que le psychopathe signe son premier meurtre avec un rituel qui ne le quittera plus. Donna Lauria, âgée de 18 ans, est tuée dans sa voiture. Son amie Jody Valenti est blessée à la hanche mais survit à l’attaque. De nombreuses victimes se succèdent et ce n’est qu’à la mort de Virginia Voskerichian, intervenue le 8 mars 1977, que la police fait le rapprochement et établit qu’un seul et même homme est l’auteur de tous ces meurtres. Une constatation facilitée par le profil des victimes : des jeunes femmes brunes accompagnées de leur petit ami ou d’une copine.

Les femmes brunes revêtent une perruque blonde pour échapper au tueur

Par ailleurs, l’homme est aussi en guerre avec son voisin, Sam Carr, propriétaire d’un labrador noir dont les jappements irritent Berkowitz qui tente de faire taire définitivement l’animal. Sans succès. Le labrador reviendra plus tard au cœur des débats lors du procès surréaliste du suspect. Quoi qu’il en soit, New-York plonge dans la psychose et les jeunes femmes se munissent d’une perruque blonde pour échapper aux attaques de l’assaillant traqué par 250 policiers. C’est finalement une contravention pour stationnement qui entraînera la perte du tueur en série, la police le confondant grâce aux lettres anonymes et menaçantes qu’il a fait parvenir à son voisinage.

Lors de son procès, celui qui risquait la peine de mort n’a récolté « que » 365 années de prison pour ses différents crimes. Jugé malade mais apte à répondre de ses actes, David Berkowitz a indiqué que les meurtres étaient commandités par... le labrador de son voisin, habité par l’esprit de Satan. Sam Carr, son maître, a inspiré le surnom du tueur : « Le fils de Sam ». Malgré plusieurs demandes de liberté conditionnelle, l’homme n’a jamais quitté sa cellule en quarante-deux ans. L’attaque au couteau d’un détenu, que Berkowitz s’est toujours refusé à dénoncer, lui a laissé une cicatrice longue de 20 centimètres.

L’assassinat de Gianni Versace est ensuite au cœur d’un documentaire à retrouver à 23h05 sur le canal 23 de la TNT.