Gaëlle (Les Ch’tis) : « On garde de petites rancœurs »
Parmi les historiques des Ch’tis, il y a Gaëlle, la danseuse rousse amourachée de Jordan. À Hollywood, la souriante jeune femme a entrepris de nouveaux projets et a scellé sa relation avec Jordan. Pour Toutelatele, elle parle de son aventure sans langue de bois...
Clément Gauthier : Pourquoi avoir mis autant de temps pour former un couple avec Jordan ?
Gaëlle : On ne voulait pas se mettre ensemble pour faire plaisir à qui que ce soit. On voulait attendre le bon moment. On est contraire à certaines personnes qui aiment bien jouer sur l’image médiatique. C’est la raison pour laquelle on s’est mis ensemble deux semaines avant la fin. On a attendu d’en avoir vraiment envie et on s’est jeté à l’eau.
Être poussés par les autres candidats a influé sur votre choix ?
On se cherchait déjà, on n’a pas attendu que quelqu’un vienne nous voir. Sinon, depuis Mykonos, on serait déjà ensemble.
Comment ressentez-vous l’effervescence autour de votre couple ?
Dans l’ensemble, les gens très proches de moi, comme Tressia et Christopher, montrent évidemment que ça leur fait plaisir. Ils ne trichent pas avec nous. Les autres, je ne sais pas forcément ce qu’ils pensent. Parfois, peut-être qu’ils font semblant. De toute façon, des seules bouches de Tressia et Christopher, j’en ai assez.
L’arrivée de vos mères, passage déterminant de l’aventure, a-t-elle réussi à apaiser les principales tensions ?
Ça les a apaisés naturellement. On est respectueux envers nos mamans et, à un moment donné, on avait tous envie de profiter d’elles. Ça faisait du bien d’avoir la fraicheur de l’extérieur et de la famille de sang. Pour autant, on n’oublie jamais ce qui s’est passé.
« On n’oublie jamais ce qui s’est passé »
Certaines histoires restent-elles délicates ?
Oui, mais, entre les Ch’tis, un jour ça va aller, le lendemain ça ne va plus. On peut très bien sortir et se retrouver ensemble et c’est reparti pour un tour. Mais, à force, on garde de petites rancœurs. Ça ne nous empêche pas d’être polis et courtois.
Vous avez été plutôt touchée par la réaction de Tressia envers sa mère. Qu’avez-vous ressenti ?
Ça blesse un peu parce que c’est une maman, mais Tressia est comme ça. Ça prouve bien qu’elle est aussi vraie dans l’émission que chez elle. C’est son tempérament. Tout le monde est mangé à la même sauce. Après, elle s’est rattrapée et a été gentille, mais on ne voit pas tout.
Partie 2 > La 200e et l’arrivée des nouveaux
Votre essai réussi dans l’émission de téléshopping américain ouvre-t-il la porte à une nouvelle vocation ?
J’ai bien aimé, mais si on pouvait éviter l’anglais, ça serait super. On n’est pas du tout bilingue, mais ça a été une bonne expérience. En français, ça peut être gérable et chouette.
Le 200e épisode de l’émission marque un cap. Quel moment gardez-vous le plus en mémoire cette saison ?
L’arrivée des mamans, je n’oublierais pas, car niveau émotion, c’est le carton plein. Et le fait que je me mette enfin avec Jordan. Ce sont les deux moments qui ont marqué l’aventure.
Que pensez-vous de l’ouverture des Ch’tis à de nouveaux candidats, notamment Julie ?
Je ne suis pas contre parce qu’on est habitué chaque saison à recevoir de nouveaux candidats. Avec Tressia, on fait confiance pendant deux semaines à 100 % et, souvent, on se faire avoir. On est déçues et on devient mauvaises. On rend la monnaie de la pièce. J’ai été cool avec Julie que je connaissais depuis longtemps. Je pense ne pas avoir été vache avec elle, car, à son arrivée, j’aurais pu l’assassiner et mettre tout le monde de mon côté. Je l’ai laissée faire ses preuves toute seule. Au départ, elle a tenté de me mettre des gens à dos pendant notre absence. Ça n’a pas forcément marché parce que ce n’est pas une nouvelle arrivante qui va mettre en péril cinq aventures.
« Je pense ne pas avoir été vache avec Julie »
Sur les réseaux sociaux, vous êtes en lice pour être la meilleure candidate issue d’une télé-réalité de vie en communauté. Ce prix représente-t-il beaucoup pour vous ?
C’est une fierté, je trouve ça super cool. Contrairement à certaines personnes, je ne paie pas pour que les gens me suivent. Les fans m’apprécient vraiment et ça me fait plaisir. C’est la plus belle récompense qui soit.
Que représente cette nouvelle notoriété pour vous ?
Elle ne change rien à ma vie de tous les jours, car je reste la même, mais la reconnaissance, dans la rue par exemple, est de plus en plus forte. Ce n’est pas pour autant que je changerai ma manière d’être, car je suis identique depuis Ibiza.