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Gérard du cinéma 2010 : Virginie Efira et Franck Dubosc couronnés

Emilie Lopez
Publié le 11/05/2010 à 10:51 Mis à jour le 12/05/2010 à 01:52

Ce lundi 10 mai se déroulait au théâtre Michel, et en direct sur Paris Première, la cérémonie des Gérard du cinéma, sorte de Razzie Awards français, récompensant le pire du septième art tricolore.

Et si, lors de la remise de ces mêmes prix consacrés à la télévision, quelques lauréats avaient fait le déplacement, comme Patrick Sébastien ou Tex, cette fois, aucun des nommés n’était présent dans la salle pour recevoir son « parpaing doré ». Qu’il s’agisse de Franck Dubosc (« Gérard du désespoir masculin »), Virginie Efira (« Gérard du désespoir féminin ») ou Manu Payet, pourtant tous trois réputés pour avoir de l’humour...

Classement complet de la cérémonie des Gérard du cinéma 2010

Gérard du plus mauvais film

  Cineman

Gérard de l’acteur qui vient manger le pain des français

  Sergi Lopez dans Partir

Gérard du film avec des petits chiens ou des grosses chiennes

  Coco avant Chanel d’Anne Fontaine avec « Audrey Toutou »

Gérard de la grosse comédie qui tache comme on en tournait du temps des Charlots avec Paul Préboist et Alice Saprich, sauf qu’on est en 2010

  Le baltringue avec Vincent Lagaf’

Gérard de Madame la Grande Actrice qui va s’encanailler dans une comédie de ploucs pour casser son image de vieille bourgeoise coincée du cul

  Carole Bouquet dans Protéger et servir

Gérard du film pas nul, mais pas bien. Pas nul, hein. Mais pas bien. Mais pas nul pour autant. Mais pas bien non plus. Mais pas nul. Ceci dit, pas bien. Voyez ?

  Gainsbourg (vie héroïque)

Gérard de l’acteur qui a un nom de maladie

  Anna Mouglalis

Gérard du film qui parle d’une meuf qui fait moyennement envie, et du coup le film bah c’est pareil

  Mademoiselle Chambon

Gérard de l’acteur que c’est pas qu’on l’aime pas, mais on en a un peu marre de voir sa gueule part

  Kad Merad

Gérard du titre gay

  Ne te retourne pas

Gérard du film vraisemblablement adapté d’un article de Marie Claire

  Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)

Gérard de l’acteur dont on espère qu’il aura jamais de premier rôle quand on voit comment il se débrouille avec les seconds

  Manu Payet dans R.T.T

Gérard du réalisateur qui continue à faire des films en toute impunité malgré un CV déjà passablement chargé

  Luc Besson avec Arthur et la vengeance de Maltazard (après Angel-A, Le Cinquième élément...)

Gérard du film que quand tu vas le voir, dans la salle, t’as l’impression d’être dans un wagon du RER D un samedi soir à Villiers-le-Bel

  Banlieue 13 - Ultimatum

Gérard de l’actrice dont le mari s’est tellement couvert de ridicule que ses réseaux ne lui permettent plus le plus petit rôle, pas même un tapin dans le film de Lagaf’

  Arielle Dombasle dans rien

Gérard de l’actrice qui ne bénéficie définitivement pas des réseaux de son beau-frère

  Valeria Bruni Tedeschi dans Les regrets

Gérard du désespoir féminin

  Virginie Efira dans Le Siffleur

Gérard du désespoir masculin

  Franck Dubosc dans Cineman