Gravity (TF1) : comment Sandra Bullock a été isolée pour mieux ressentir la solitude de Ryan Stone
Le film de science-fiction Gravity est à suivre sur TF1. Acclamé par la critique et certains astronautes, il fut l’objet d’une troublante expérience pour Sandra Bullock, seule durant une majeure partie du tournage.
Gravity, célèbre thriller spatial, est à suivre sur TF1 ce dimanche 12 janvier à partir de 21h05. Il réunit Sandra Bullock et George Clooney. Ed Harris, actuellement brillant dans Westworld, prête sa voix au centre de contrôle de la NASA.
Ce huis-clos suffoquant suit le destin de deux astronautes : Matt Kowalski et Ryan Stone. Si le premier est très expérimenté, la seconde découvre ce nouvel univers. Quand Houston les informe de débris spatiaux - un réel phénomène nommé Syndrome de Kessler qui peut tuer jusqu’à des hommes sur la Terre - provenant d’engins russes (forcément) qui arrivent dans leur direction, il ne s’agit plus que de survivre pour le duo qui va tenter désespérément de regagner la planète bleue. Ils vont devoir se débrouiller seuls car la communication est vite coupée.
Succès au cinéma et à la télévision pour le duo Clooney / Bullock
Sans spoiler outre mesure, George Clooney va rapidement « abandonner » Sandra Bullock qui se retrouvera un long moment seule à l’écran. Une épreuve pour son personnage mais aussi pour la comédienne. Etre seul face à une caméra s’avère être une expérience très particulière pour un acteur. Le réalisateur Alfonso Cuarón a souhaité mettre tous les ingrédients pour faire ressentir à Sandra Bullock cette solitude transposée à l’écran. Pour 20 minutes, l’Américaine a concédé : « Les journées étaient longues », développant ensuite : « J’ai tourné dans une pièce noire à longueur de journée, pendue à des câbles avec des morceaux de costumes manquants ». Elle a décrit son rôle comme étant « exigeant et véritablement excitant » avec de vrais moments durs : « Dès que je mettais mon casque, je me retrouvais dans mon monde silencieux et je ne dépendais que de moi ». La comédienne a ainsi passé une majeure partie de son temps dans une light box avec une simple oreillette pour communiquer avec l’extérieur.
Les critiques dithyrambiques déployées par la presse se sont vérifiées au box-office puisque Gravity a constitué l’un des plus gros succès de l’année 2013 avec plus de 4 millions d’entrées. Aucun film français n’a fait mieux que cette oeuvre de science-fiction cette année-là dans les salles françaises.
La diffusion inédite de ce long-métrage, datée du 4 décembre 2016 sur TF1, avait rassemblé 5.26 millions de cinéphiles, représentant 21% de l’ensemble du public.