Jean-Pierre Pernaut plébiscité pour son retour sur TF1 : « L’antenne ne me manque plus... »

Fin septembre, Jean-Pierre Pernaut s’est mis en retrait de l’antenne de TF1. Le présentateur vedette du 13 heures de TF1 a fait part publiquement de son cancer de la prostate. Remplacé par Jacques Legros pendant sa convalescence, il a signé un retour gagnant devant 5.55 millions de téléspectateurs (44% du public) ce lundi 12 novembre.

Dans un entretien accordé au Parisien, le journaliste a assuré qu’il revenait « avec la pêche et l’envie de continuer ». « Mon équipe a été formidable pendant mon absence (...) Je ne suis aucun traitement. Normalement, c’est réglé. Même si, avec le cancer, on se méfie toujours, il faut faire des contrôles réguliers », a-t-il expliqué. Celui qui a appris sa maladie lors de la demi-finale de la Coupe du Monde de football a été épaulé par sa femme Nathalie Marquay. « Elle a été un exemple formidable. Elle a eu une leucémie foudroyante, il y a une vingtaine d’années, avant que je la connaisse. Le mot cancer n’était pas tabou », a-t-il souligné, tout en précisant avoir été touché par les innombrables messages qu’il a reçus de la part de téléspectateurs et de personnalités.

Tout en alertant sur la menace du cancer de la prostate qui touche 70.000 nouveaux Français chaque année, Jean-Pierre Pernaut est revenu sur ses sept semaines de convalescence. « Ma femme s’est beaucoup occupée de moi. Elle a un regard sur la maladie qui m’a aidé. J’ai regardé les journaux de 13 heures pratiquement tous les jours, j’ai échangé avec mes équipes. J’ai félicité Jacques Legros au lendemain de la spéciale remarquable sur Aznavour », a-t-il ajouté. Toutefois, il a confessé que l’antenne ne lui a pas manqué. « Au bout de trente ans, l’antenne ne me manque plus : on en a fait tellement. C’est la fabrication du journal, la recherche de sujets... Le 13 heures a toujours essayé de ne pas être enfermé dans une bulle et d’être dans la vraie vie », a-t-il confessé.

Après avoir fêté ses 30 ans à la tête du JT de la mi-journée en février, Jean-Pierre Pernaut a assuré qu’il ne s’est toujours pas fixé d’échéance. « Je ne me suis jamais fixé d’échéance. Jamais. C’est le meilleur moyen de se planter », a-t-il conclu. Parallèlement au 13 heures, il fourmille de nouveaux projets. Face au succès de sa pièce de théâtre « Régime présidentiel », le journaliste souhaite en écrire une troisième. "J’ai des projets au 13 heures : cette semaine SOS Village, l’élection du plus beau marché de France, une nouvelle semaine pour l’emploi... Et puis, je publie L’Almanach des régions, a-t-il indiqué.