Ju (L’île des vérités 3) : « Si on me propose de faire les Anges, je signe direct »

Clément Gauthier : Pourquoi avoir accepté de participer à l’île des vérités 3 ?

Ju : Le but humanitaire de cette télé-réalité m’a inspiré. Ça me tenait à cœur depuis plusieurs années de faire quelque chose pour les enfants et personnes en difficulté. La deuxième raison est l’expérience d’être filmé, avec des gens que l’on ne connait pas, à 22 000 kilomètres de chez soi, de ses parents, de ses amis. J’étais curieux de voir comment j’allais réagir.

Quelle idée vous faisiez-vous du programme ?

Je m’en faisais une bonne image même si je suis quelqu’un de caractériel, donc j’avais peur des clashs. En voyant quelques épisodes, j’ai compris que le concept était bon, que c’était bien tourné et que le décor était beau.

Avez-vous été satisfait de l’accueil des candidats ?

Oui, car ça n’a pas clashé d’entrée de jeu. Ils sont restés corrects.

Assumiez-vous pleinement votre rôle de « coq » dans la maison ?

Oui, je l’assume pleinement, c’est plutôt drôle qu’autre chose. Ils m’appelaient le coq parce que je n’arrêtais pas de dire que les filles étaient des poules, que la basse-cour était désordonnée. Je faisais un peu ma loi dans la chambre.

« Je vis pleinement ma vie de célibataire et n’ai pas envie de me caler avec femme et enfant »

Votre statut de doyen, du haut de vos 30 ans est-il compliqué à gérer ?

Je me sentais privilégié au niveau de l’expérience et du vécu. Eux sont plus jeunes et ont des étoiles dans les yeux. J’avais plus de recul. Je pense avoir vécu mon aventure à fond et de la meilleure des façons car ce n’est pas à 30 ans qu’on va changer. On a déjà un caractère bien défini, une expérience. Je l’ai bien accepté et je n’ai pas mon âge physiquement. Sur les réseaux sociaux, il ressort que je suis plus mur, je fais moins le gamin et je remets les pendules à l’heure.

Votre réputation d’homme macho, séducteur avec un franc-parler, est-elle justifiée ?

On en rajoute un peu dans l’aventure. Dans la vie de tous les jours, je vis pleinement ma vie de célibataire et n’ai pas envie de me caler avec femme et enfant. Je suis seulement macho avec qui il faut l’être.

Partie 2 > Ju dans Les Anges de la télé-réalité ?

Que pensiez-vous de l’histoire de « clans » à l’intérieur de la villa ?

C’est une preuve de maturité de ma part, de ne pas être rentré dans ce jeu. Il n’y a pas de stratégies à avoir comme dans Secret Story. Maintenant, comme dans la vie de tous les jours, des gens se plaisent ou non. Ça ne se voit pas trop à l’écran, mais on me proposait souvent d’aller dans le clan d’Aurélie et Manon. Mais moi je parle à qui j’ai envie.

Comment avez-vous cerné le clan et les personnalités de Manon et Aurélie ?

Ça me faisait bien rire, car Manon était persuadée qu’elle avait fait un clan et que tout le monde était solidaire autour d’elle. Quand je discutais avec Edeen, Raphaël ou Julien, ça les faisait rire. A un moment, Manon nous appelait les « crottes de nez ». Même les autres garçons ne voulaient pas rentrer dans ce délire-là parce c’est vraiment des trucs d’enfant. Elle était seule dans sa tête.

Que pensiez-vous des réactions exagérées d’Aurélie ?

Le début était difficile, mais j’aime bien son personnage, car elle est directe et ne se retient pas pour dire quelque chose. Aurélie a du caractère et ne se laisse pas faire. Elle a déjà l’expérience de télé-réalité. Elle est beaucoup critiquée dans les réseaux sociaux, mais je l’apprécie et l’ai régulièrement au téléphone. Dans l’aventure, certaines personnes ne s’aimaient pas, mais faisaient la fête ensemble le soir. Je trouvais ça ridicule.

Comment votre rapprochement avec Mounira s’est-il conclu ?

Question de feeling. On s’est rapprochés pendant la soirée du restaurant. Elle est mignonne et attachante. Le contexte s’y prêtait beaucoup, avec le jacuzzi, notamment.

« Si on me propose Les Anges, je signe direct car c’est une belle carte de visite pour mon métier »

Après cette première expérience de télé-réalité, seriez-vous tenté de réitérer l’expérience ?

Tout à fait, car pour moi, c’était un test de voir comment j’allais réagir devant les caméras ou des personnes que je ne connais pas. L’équipe technique est oppressante les premiers jours, mais ensuite, j’ai pris de l’assurance. Je ne ressentais plus les caméras ni la pression.

Et parmi le panel de télé-réalité que l’on compte dans le PAF, y en a-t-il une qui vous attire plus qu’une autre ?

Je suis coach de sport donc faire les Anges en tant que coach sportif. Si on me le propose je signe direct car c’est une belle carte de visite pour mon métier. Ils ne prennent que des anciens candidats de télé-réalité. On a tous un projet professionnel donc ça me met en avant sur ce que je sais faire en tant que coach sportif. En plus, je reste sur NRJ12 avec qui je m’entends très bien .