Toutelatele

Karine Ferri (The Voice) : « C’est énorme de vivre ça à leur côté ! »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 09/03/2013 à 19:27 Mis à jour le 11/08/2013 à 18:29

La saison 2 de The Voice rencontre un franc succès sur TF1. Depuis le coup d’envoi en février dernier, Nikos Aliagas peut compter sur la présence de Karine Ferri. Pour Toutelatele, la jeune animatrice révèle sans détour son implication dans l’émission, sa manière de faire et la cause de son alacrité sans faille.

Clément Gauthier : A l’orée de votre place en coulisse dans la première partie de l’émission, quel est votre rôle dans la seconde ?

Karine Ferri : On est un peu sur la même dynamique, à savoir d’accompagner les talents, d’être proche d’eux. La bataille de voix laisse parfois place à une compassion réciproque entre candidats. Il y a beaucoup d’émotion, de la joie, des larmes. Mon but est déjà de les féliciter, qu’ils prennent conscience de l’accès possible au live et qu’ils continuent l’aventure. C’est énorme de vivre ça à leur côté.

Un rôle de consolatrice, mais en même temps d’intermédiaire ?

Consolatrice est un grand mot parce que je fais ce que je peux avec l’idée d’être proche d’eux, d’essayer de poser les bonnes questions, d’en tirer le plus possible et de partager. Parfois oui, de les consoler lorsqu’ils pensent à l’autre. C’est beau, ça veut dire qu’ils ne sont pas axés que sur eux. On emprunte un ascenseur émotionnel en coulisse.

Comment appréhendez-vous les candidats afin de gérer au mieux leurs émotions immédiates et leur soutirer le plus d’informations possible en restant impartiale ?

Je crois qu’il faut aimer partager avec les gens, essayer de les comprendre tout en restant neutre. Je ne suis pas là pour donner mon avis, pour dire quel talent je préfère ou si j’ai apprécié la prestation. Ce n’est pas mon rôle. Mais par contre, de les soutenir, de leur faire un petit sourire, qu’ils soufflent un peu et qu’ils se disent : « C’est fait ! ». Je leur permets de communiquer leurs émotions emmagasinées sur scène tout en restant la coanimatrice du programme.

Vos relations avec Nikos Aliagas, en tant que coanimatrice, évoluent-elles à travers votre collaboration ?

Avec Nikos, c’est une longue histoire. On a toujours gardé contact, on est très investi tous les deux contre la mucoviscidose entre autres. C’est quelqu’un sur qui on peut compter, on a les mêmes valeurs, et on a été éduqué de la même manière. On n’a même pas besoin de se parler, juste un petit coup d’œil et je sais.

« Avec Nikos, c’est une longue histoire »

Quelles sont ces fameuses valeurs qui vous lient...

Les valeurs des familles méditerranéennes avec l’aspect convivial et le partage des bonnes et mauvaises situations. On n’oublie pas d’où l’on vient. La télé c’est formidable, mais il ne faut pas délaisser le monde environnant. C’est notre mission de divertir les téléspectateurs en cette époque morose. Nous avons donc des valeurs d’humilité, de proximité et de partage.

La saison est très compétitive, quels sont les candidats qui vous ont le plus marqué ?

Il y a Florent parce qu’il a une personnalité touchante, mais il m’est très difficile d’en choisir un ou une car ils ont tous quelque chose de particulier, notamment dans leur parcours à l’instar de Kareen Antonn qu’on a découvert il y a quelques années avec Si demain (Turn Around) en duo avec Bonnie Tyler. L’histoire de Ludivine, aussi, avec sa volonté de revenir pour aller plus loin cette année. Je suis touchée par tous ces talents, car je sais ce qu’ils vivent, je sais combien la pression est grande et j’en suis admirative. Un garçon comme Luc, avec ses grelots, son chant religieux et sa manière de s’accompagner sur scène, est aussi stupéfiant. On est même surpris par la gamine de 16 ans qui pleure parce qu’elle a été choisie par son idole Louis Bertignac.

Comment voyez-vous votre avenir sur TF1 ?

Je n’y pense pas, car je me concentre vraiment sur ce programme. The Voice et les acteurs qui s’affairent en coulisse représentent un facteur d’épanouissement pour moi. On forme une équipe hyper soudée. Pour le moment, j’essaie vraiment de rester concentrée sur ce que je dois faire prochainement, de le faire le mieux possible et de ne pas me perdre dans d’autres choses. Il y’a d’autres projets, mais je ne suis pas pressée. Il ne faut pas se bousculer.