Kristoff St. John (Les feux de l’amour / Neil) : « J’ai vu les images de la mort de mon fils, je ne les regarderai plus jamais »

La famille Winter subit bien des drames dans Les feux de l’amour . Pour autant, Kristoff St. John, l’acteur qui incarne Neil dans le soap américain, a vécu un drame personnel il y a quelques années et il est revenu pour CBS aux États-Unis sur cette épreuve. Le comédien, et son ex-femme, Mia, continuent de pleurer la perte tragique de leur fils, Julian.

Cela fait près de trois ans que Julian a été retrouvé mort à l’âge de 24 ans dans sa chambre dans un établissement de soins de santé mentale à Long Beach, en Californie, après avoir souffert de schizophrénie pendant des années. Sa mort avait alors été signalée comme un suicide. Peu de temps après, les parents ont déposé une plainte pour mort injustifiée contre le centre de santé psychiatrique de La Casa, alléguant que les infirmières et les membres du personnel ont régulièrement ignoré les indications et les observations de Julian.

Le comédien explique ainsi que le jour où son fils est mort, des images de surveillance ont montré que personne ne l’avait surveillé depuis plus d’une heure avant de l’avoir trouvé avec un sac sur la tête dans la salle de bain. Le centre a nié toutes les allégations à l’époque.

Le procès a été réglé hors cour le mois dernier et tous les fonds ont été utilisés pour établir une fondation au nom de Julian afin de sensibiliser au sujet de la santé mentale. « Je suis toujours en colère », raconte Kristoff St. John à Entertainment Tonight lorsqu’on lui a demandé comment il a réagi face aux images qui ont capturé les derniers moments de Julian dans l’établissement. « Je les ai regardés une fois, je ne le regarderai plus jamais. Ce n’est pas quelque chose que je veux voir de nouveau ».

« J’ai regardé cette vidéo et j’ai vu mon fils me parler au téléphone, raccrocher le téléphone public et il est entré dans sa chambre et ils ne l’ont pas surveillé », note son ex-femme, « Je vais me battre pour le reste de ma vie. Parce qu’il y a d’autres enfants qui restent dans ces installations qui n’ont aucune voix et personne ne leur parle".