Toutelatele

L’Amour est dans le pré 9 > Emeline élimine un de ses prétendants

Tony Cotte
Publié le 30/06/2014 à 23:06 Mis à jour le 07/07/2014 à 23:20

Karine Le Marchand sur M6

La semaine dernière, Virginie, Christophe, Gilles, Nicolas et Thierry (« le montagnard ») accueillaient chez eux leurs prétendant(e)s. La pétillante viticultrice familiarisait Fabrice et Matthieu avec son franc-parler. Christophe, de son côté, découvrait le sens de l’humour de Séverine. Chez Nicolas, la tension entre Magali et Maryline était palpable. Quant au coup de foudre entre Thierry et Aurélie, il ne faisait que se confirmer avec l’arrivée de celle-ci dans ses sommets. Cette semaine, place à François, Marc, Emeline, Bertrand et Christophe (« l’Auvergnat »).

La balade amoureuse commence en Haute-Saône, chez François. Le « rockeur au cœur tendre » de 57 ans a convié chez lui Marie-Line et Marie-Paule, deux femmes très différentes. Cette dernière ne pouvait concevoir le séjour sans son fidèle compagnon, Dior. Quant à sa concurrente, elle repousse son arrivée au lendemain. Peut alors commencer une soirée en tête à tête sur les musiques de Johnny Hallyday pour la « coach relooking » avant une sortie au restaurant. Et cette dernière s’interroge déjà sur la possibilité d’exercer son métier dans la région… Pour le dessert, Marie-Paule, fair-play, annonce à son interlocuteur qu’elle dormira à l’hôtel en l’absence de l’autre prétendante. Le lendemain, la maîtresse de Dior a l’occasion de nourrir « les petits veaux ». Un rêve pour cette amoureuse des animaux avant un exercice plus périlleux : faire rentrer une vache échappée de son box. Quelques heures plus tard, François vient chercher Marie-Line à la gare et fait du mieux qu’il peut pour accorder autant d’attention à l’une qu’à l’autre.

À 33 ans, Bertrand vit dans le Cher avec ses parents. Ce céréalier n’a vécu qu’une histoire d’amour de quelques mois. Pour allonger son tableau de chasse, ce passionné de voitures anciennes a convié Marisa et Pauline. Venue en voisine de Loiret, cette dernière est aussitôt plongée dans les tâches quotidiennes de l’hôte. Puis le duo se rend à la gare pour chercher l’autre prétendante, venue de Lausanne. À l’occasion d’une sortie au supermarché, Bertrand en a profité pour transporter Pauline et Marisa dans l’une de ses voitures anciennes auxquelles il voue une passion sans borne. Un bon choix si l’on considère qu’un simple problème au démarrage sur le parking rend les deux femmes hilares. Mais à ce stade, l’agriculteur ne s’aventure toujours pas vraiment sur le terrain de la séduction.


S’il veut franchir un cap, Bertrand a bien compris qu’il va falloir prendre des initiatives. Place à un petit pique-nique. Les deux femmes sont sous le charme. « C’est quelqu’un qui est très gentil. J’ai envie de découvrir un peu plus. J’ai craqué sur ses yeux », confie l’une. « Il est vraiment gentil. Il est vraiment charmant », répète l’autre. À l’issue du deuxième jour, l’intéressé, lui, dresse un début d’aventure positif, mais préfère y aller « calmos calmos » : « De là à passer la seconde, la côte est raide. Qui va loin ménage sa monture ».

Dans le Lot-et-Garonne, Marc, céréalier et éleveur de vaches allaitantes est le plus jeune de la promotion. A 29 ans, il se dit prêt à fonder une famille. Reste à savoir s’il pourra concrétiser ce rêve avec Aude ou Audrey. Après des regards charmeurs échangés avec cette dernière, l’hôte profite du repas pour à nouveau témoigner des talents de pâtissière de la jeune femme. Le lendemain matin, les deux filles sont debout depuis 7 heures, prêtes pour affronter la fraicheur matinale. Sur l’exploitation familiale, elles font la connaissance de Jean-Claude, le père de Marc, mais rapidement, car « le travail n’attend pas ». Dans la journée, place à un grand classique de l’Amour est dans le pré : les courses au supermarché. L’occasion de constater que l’agriculteur aime quand les prétendantes prennent des initiatives et qu’il n’hésite pas à s’y soumettre. « Peut-être plus avec l’une qu’avec l’autre… », avance la voix complice de Karine Le Marchand.

Marc tente de voir plus clair sur les affinités qu’il partage en proposant à chacune un tête à tête. À ce stade, Audrey se dit « satisfaite » et partage son optimisme quant à la suite d’une possible relation. Même s’il ressent une petite préférence pour la demoiselle, Marc préfère faire planer le mystère : « Je veux pas me tromper, c’est deux filles très sensibles » (sic).

Emeline veut privilégier ce qui lui tient le plus à cœur : trouver l’amour. Pour ce faire, elle a donné sa chance à Aurélien et Bruno. Celui-ci a déjà passé quelques heures à la ferme, mais les premiers pas ont été pour le moins timides. Alors que la nuit est tombée, son concurrent touche enfin au but en arrive sur place après six heures de route. Si Bruno peine à cacher son anxiété (« La pression monte »), ce n’est pas le cas de son camarade (« Je me sens très à l’aise »).


L’éleveuse de lapin a décidé de mettre ses invités au travail de bon matin, avec une pédagogie qui lui est propre, mêlant sans détour fermeté et rigueur. Les deux hommes suivent sagement les instructions et constatent à quel point l’hôtesse voue un culte à ses animaux. Après avoir bu les paroles de la cunicultrice, le duo peut approcher ses petits protégés avec sa bénédiction. Mais il faut suivre la cadence et le travail bat son plein au milieu des 528 cages. Au déjeuner, léger malaise pour les prétendants qui découvrent un lapin dans leur assiette, à moins que ça ne soit la présence du père d’Emeline à table ? Muré dans son silence, Bruno est une nouvelle fois effacé. À la fin du déjeuner, il quitte même la table en premier. Une distance que la maîtresse des lieux accepte de moins en moins. « S’il ne bouge pas d’une oreille d’ici ce soir, je pense que c’est mort. C’est sûr que c’est mort, assure-t-elle. Autant physiquement, il me plaisait bien. Mais là pour moi, on n’arrive pas à dialoguer. Y’a pas de feeling quoi. »

Le soir venu, Emeline invite Bruno pour un dîner en tête à tête et prévient : « Ce soir, tu joues ta carte ». De son propre aveu, l’homme commence à faire émerger sa véritable personnalité. Mais il est déjà trop tard. Le dîner s’achève sur une note particulièrement amère. « Je me connais par coeur, je suis comme un soufflet. Je monte, mais après quand je descends, je ne remonte pas, explique-t-elle. J’étais un petit peu déçue et je sais que ça ne reviendra pas. »

En Auvergne, Christophe s’était mis en tête de ne recevoir que deux prétendantes lors du speed dating. La première, Eulalie, est une jeune téléconseillère de 30 ans. Christelle, elle, est secrétaire médicale. Les deux femmes ont également été invitées sur les terres de l’agriculteur. À la suite d’un contretemps, la première ne pourra se rendre chez l’hôte tout de suite. Christelle, jalouse de nature, profite donc d’une avance de 48 heures sur sa rivale et marque un grand nombre de points dès le premier soir au restaurant. De bon matin, Christophe s’est levé avant tout le monde. Les nuits sont courtes pour l’éleveur quand des dizaines de naissances sont attendues chaque jour. Après avoir rencontré la mère et la sœur de son hôte, Christelle fait connaissance avec les 90 pensionnaires charolaises. Au cours de la journée, l’invitée a le droit à un rendez-vous au centre de relaxation et de bien-être dans une station thermale voisine. Sur place, la demoiselle hésite un peu à se déshabiller avant de se détendre quelque peu. Dans moins de 24 heures, Christelle ne sera plus seule à courtiser Christophe. Et cette idée ne la réjouit guère…