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L’Amour est dans le pré 9 > sept autres célibataires

Tony Cotte
Publié le 13/01/2014 à 23:16 Mis à jour le 26/05/2014 à 18:10

Karine Le Marchand sur M6

La présentation des nouveaux héros de l’été de M6 se poursuit avec les sept autres célibataires de la saison. Après Denis, Caroline, Marc, Christophe, François, Christelle et Bertrand, place à Emelyne, Thierry, Nicolas, Virginie, Thierry dit « le montagnard », Gilles et Christophe. « Si comme eux vous rêvez d’une vie à deux, soyez attentifs… »

En Midi-Pyrénées, Karine Le Marchand rencontre Emelyne, une femme de 31 ans qui exerce un métier encore inédit dans l’émission. « Ça sent rien, pas de bruit d’animaux, je ne sais pas ce qu’elle fait ». L’hôtesse est cunicultrice, de quoi faire rire l’animatrice. Plusieurs règles d’hygiène à respecter, l’animal étant très sensible. « J’ai 670 lapines, j’en ai à peu près 250 autres en cours d’élevages », produisent 4600 lapins à la vente toutes les six semaines. Soit un total de 40 000 lapins par an ! Exige beaucoup de rigueur. Résultat, elle n’a pris que quatre jours de vacances en quatre ans. Celle-ci a également une autre passion, les chevaux. Celle qui vit dans sa propre maison dans le hameau familial, cherche un homme avec « une main de fer dans un gant de velours ». Emelyne a vécu sept années en couple, ses expériences passées lui ont fait prendre conscience qu’elle a besoin d’une personne capable de prendre les choses en main. « J’ai envie d’avoir une épaule le soir, quelqu’un sur qui compter », avoue-t-elle. Sensible à la galanterie, elle apprécie de « reprendre sa place de femme » une fois le travail terminé. Courageusement, l’interrogée affirme ne pas avoir d’instinct maternel et n’a pas de désir d’en avoir un jour.

Le voyage de l’animatrice se poursuit dans la région Centre, à la rencontre de Thierry. Très attaché à ses chèvres, ce dernier est fier d’être paysan. En plus de cultiver son potager, il aime se promener, faire les magasins, notamment les boutiques de vêtements. « J’aime bien être bien habillé », confesse-t-il. L’intéressé aime aussi aller au cinéma et n’a aucune préférence dans le genre des films. Désormais, l’homme de 47 ans a du mal à supporter la solitude.


« Je suis déjà tombé amoureux. Ça fait une douzaine d’années. Je suis resté à peu près 4/5 ans avec elle », explique-t-il. En réalité, après un rapide calcul de Karine Le Marchand, la dernière histoire de Thierry date de… 25 ans ! Décrit comme « touchant » et « sensible », l’interrogé restaure une belle et grande maison. Il n’attend plus que la femme de sa vie pour emménager. « Je l’imagine avec des cheveux longs, un petit peu coquette. Une femme coquette, c’est jolie », assure-t-il. Une exigence cependant : ses prétendantes ne doivent pas fumer.

En Lorraine, les téléspectateurs peuvent faire connaissance avec Nicolas, un céréalier « épicurien » adepte d’automobiles et de chasse. Mais sa plus grande passion reste l’équitation qu’il pratique à un haut niveau. Il a d’ailleurs transmis le virus à ses deux filles. « Dans tout ça, il y a de la place pour quelqu’un ? », interroge Karine Le Marchand. La réponse est affirmative. « Je n’aime pas les histoires, prévient le jeune homme. Je n’aime pas les choses compliquées. » Pour autant, la future élue de son cœur n’a pas besoin de savoir monter à cheval ou ne serait-ce d’apprécier les équidés.
Cependant, Nicolas se dit « difficile » et cherche une jeune femme, idéalement trentenaire qui « doit dégager quelque chose ». S’il n’a pas de préférence pour la couleur de cheveux, cet homme de 1 mètre 87 ne veut pas de femme trop petite, comprendre ici 1 mètre 60. Même Eva Longoria est priée de passer son chemin. Le céréalier refuse également que l’heureuse élue fume et soit « boulimique » ou « anorexique ».

En Picardie, l’animatrice retrouve Virginie, une viticultrice. Cette femme « très ouverte d’esprit » et « à l’humour décapant » est curieuse de nature et refuse de recevoir une personne trop proche d’elle. « J’aimerais avoir quelqu’un qui ait sa propre passion (…) et qui sache la communiquer ». Cette mère célibataire vit avec sa fille de huit ans dont elle a la garde exclusive depuis sa naissance. « Je ne suis pas maman poule, je ne suis pas du tout câlin », prévient-elle, même avec les hommes. « J’aime les marques d’affection, mais pas non plus qu’on soit deux glues ». Bien que femme de caractère, Virginie se dit « têtue », mais pas « rancunière ». Celle qui a vécu plusieurs histoires d’amour ne s’est pas autorisée à vivre quelque chose de sérieux depuis la maternité. Avec l’expérience, celle-ci a appris à être méfiante des gens mal intentionnés, au vu de son exploitation vaste. Aujourd’hui, elle recherche l’homme qui partagera l’homme qui partagera sa vie, une personne « simple ». « Moi, pour me rendre heureuse, il ne faut pas beaucoup de choses ».


Le tour de France de cette deuxième soirée de portraits continue en pleine montagne pour rencontrer Thierry, un « homme jovial » de 37 ans. Après un tour de deux-chevaux, l’animatrice et son hôte discutent des choses sérieuses. L’occasion d’apprendre que le domaine de l’agriculteur s’étend sur 80 hectares et que celui-ci a pour vocation d’ouvrir des gîtes. « La solitude ne me dérange pas, il faut être réalisateur », indique cet homme « heureux en toute circonstance », mais qui ne peut jamais rester en place. Ce célibataire recherche une fille active, qui aime la neige, le silence et la montagne. La dernière fois qu’il a vécu une histoire d’amour, c’était il y a 20 ans, avec une femme qui aurait disparu du jour au lendemain. « Ça m’a quand même marqué. Au début je n’ai pas été prêt à recommencer », explique celui qui a fait de son travail une priorité. L’éleveur aimerait fonder une famille et avoir des enfants. « Ca donne un sens à la vie, on travaille pour quelque chose ». Thierry imagine la femme de sa vie brune, svelte et pas plus grande que lui (1m71).

Gilles est un homme joyeux de 52 ans, souriant et amoureux de sa terre. Très attaché à ses ancêtres, ce petit fils d’agriculteur a connu un choc il y a quatre ans en se séparant de son ex-femme. Il a alors changé de métier et de voiture. Une belle philosophie de vie à en croire l’animatrice. « Je bois bio et je vis bio », prévient celui qui attache beaucoup de valeur au terroir. Sa grande passion ? Son moulin à vent qu’il a restauré de ses propres mains. Ce guide-meunier offre à Karine un cours sur la fabrication de la farine. Ce papa de deux grands enfants a pour espoir de construire un petit nid d’amour. Outre la pratique du football deux fois par semaine, Gilles aime passer du temps avec ses amis. « Je vis la solitude difficilement, confesse-t-il. Je cherche quelqu’un de positif, quelqu’un qui aime la vie. » Il souhaite ainsi une femme « joyeuse » et « pétillante » avec qui il pourra, notamment, concrétiser un projet de longue date : faire le tour du monde dans un voilier. L’agriculteur refuse lui aussi aux fumeuses d’envoyer leur candidature. Pour le reste, il garde à l’esprit que la perfection n’existe pas…

Christophe est un Auvergnat qui a suivi la trace de ses ancêtres en devenant éleveur de vaches. Cet homme « calme », « sincère » et « touchant » parle de son métier « de paysans », comme il aime le dire, avec beaucoup de fierté. Depuis la disparition de son père en 2007, le célibataire s’est investi complètement dans son travail et a oublié de penser à lui. « Il faut que je pense à ma vie privée, la quarantaine arrive », dit-il. Ce passionné de rugby a connu une déception sentimentale il y a 15 ans. Depuis, sa vie sentimentale est restée en jachère. Aujourd’hui, il aimerait rencontrer une femme âgée de 38 à 48 ans « naturelle » et « simple ».