L’Amour est dans le pré 9 > Une rupture délicate

Le nouvel épisode de l’Amour est dans le pré s’intéresse aux derniers cas avant la conclusion de la saison. Pour cette ultime ligne droite, l’émission devait suivre le week-end de Chrystèle chez Yann. Mais leur histoire a pris fin. Les explications ne seront données que lors du bilan. Les téléspectateurs retrouvent ainsi Emeline, de retour avec Aurélien, ainsi que Nicolas, Thierry « le montagnard » et Christophe.

Si rien ne s’est passé entre Marie-Noëlle et Christophe à ce stade, tous deux ont décidé de poursuivre l’aventure afin d’apprendre à se connaitre. La Parisienne accueille ainsi l’éleveur à la gare Montparnasse. Une question se pose : ce dernier, peu habitué à être enfermé, parviendra-t-il à tenir deux jours dans un deux pièces ? « Ça me change beaucoup, je ne suis pas habitué à un petit espace comme ça », affirme-t-il dès ses premières heures sur les lieux. Son hôtesse, elle, se donne pour mission de le mettre à l’aise. Le soir, elle annonce une sortie au théâtre. De quoi perturber quelque peu l’intéressé qui, d’apparence, ne semble pas spécialement enthousiaste. Dès la fin du spectacle, l’humeur taciturne de l’agriculteur vendéen se lit à nouveau sur son visage. Un verre de la Madeleine ne suffit pas à détendre Christophe, toujours assez peu romantique. Le lendemain, il justifie sa distance par « une trop grande difficulté à supporter l’enfermement » dans un appartement, qui plus est à Paris.

Après avoir tenté de défendre son lieu de vie en vain, Marie-Noëlle tient à présenter ses amis les plus proches, des citadins. Deux univers s’affrontent. Pour celle-ci, l’éleveur « est en phase d’observation ». « Je sais déjà ce que je veux, les choses se sont clarifiées dans ma tête », précise-t-elle. Quelques heures plus tard, face caméra, Christophe prend une décision radicale : « On est d’un univers totalement différent. Je crois que ça… il y a une grande marche, de plus en plus je pense. (…) Y’a pas ce déclic. C’est vrai que c’est une personne très charmante et tout, mais non. »

Dès la diffusion de son portrait, Christophe précisait qu’il voulait fonder une famille. Son coup de cœur pour Marie-Noëlle l’avait éloigné de cette idée. Mais aujourd’hui, il semble avoir tout remis en cause. Franc et sincère, il doit maintenant assumer ses choix et les annoncer à celle qui a fondé beaucoup d’espoir dans cette relation. Mais face aux arguments et à l’inébranlable motivation de la Parisienne, son interlocuteur est contraint d’aborder le fond du problème beaucoup plus clairement…

« Je me suis refocalisé sur ce qu’avait été mon portrait. Je m’étais mis certains objectifs, c’est-à-dire donner plus de sens à ma vie. J’ai un copain qui m’a fait repenser à une chose que j’avais un petit peu oubliée pendant la vie à la ferme, je crois, c’est la joie de la paternité, avoue-t-il. Et ça depuis, c’est vrai que ça me hante un peu. (…) J’ai réfléchi et tout et je me suis dit qu’il fallait que je me donne cette chance-là dans ma vie. C’est dommage, car je pense que tu es une fille formidable qui donne beaucoup de plaisir. » (sic) Pour Christophe, la priorité n’est pas de trouver une femme, mais fonder une famille. L’agriculteur se dit « désolé » envers Marie-Noëlle. Si elle avait espéré une autre conclusion, cette dernière ne regrette pas pour autant d’avoir invité son hôte et respecter son choix.

Thierry se rend à Annecy pour retrouver sa chère et tendre. « Je suis très contente qu’il arrive, ça fait trois semaines que j’attends ça, confie Aurélie devant la gare. Le temps m’a paru très long. J’espère qu’il va apprécier mon environnement. » De nombreuses surprises attendent l’invité, à commencer par une visite du vieil Annecy avec sa promise qui n’hésite pas à immortaliser chaque instant. Sur « le pont des amours », celle-ci offre à l’éleveur de vaches un cadenas, décoré par ses soins, avant de jeter la clef à l’eau : « 100 ans ensemble ! » Une référence à leur première excursion parisienne.Puis le couple embarque pour une croisière sur les eaux claires du lac d’Annecy où une table réservée et à l’écart l’attend. L’occasion de porter un toast à leur « bonheur ». Quelques heures plus tard, il est temps de rencontrer Hélène et Emmanuel, les parents d’Aurélie. Même à 37 ans, la rencontre reste stressante pour l’agriculteur. L’accueil est particulièrement chaleureux, à croire que le montagnard a été adopté avant d’avoir fait réellement connaissance. Le lendemain, il en est de même auprès des proches de la jeune femme avec pas moins d’une trentaine de convives au rendez-vous.

Lors du précédent épisode, Emeline informait avoir donné une seconde chance à son prétendant Aurélien après des échanges de mails enflammés. Les caméras retrouvent ainsi les tourtereaux au réveil, tandis que le jeune homme est arrivé à la veille. En ce matin ensoleillé, la cunicultrice semble radieuse, au même titre que son invité. « Le doute n’est plus permis c’est bien à un nouveau couple que nous avons affaire », certifie la voix off de Karine Le Marchand. Pour la principale intéressée, chacun perçoit l’autre d’une manière totalement différente que lors de la première venue sur l’exploitation. « On a attendu trois longues semaines avant de se revoir, précise-t-elle. Et c’est là où on a fait le choix de se revoir au moins 24 heures sans caméras. Car on en avait besoin tous les deux. »

Une histoire inattendue au vu du nombre de fois où Emeline avait assuré qu’Aurélien ne correspondait pas à ses attentes physiques. « On a flashé tous les deux l’un sur l’autre intellectuellement ». La cunicultrice assure qu’il s’agit d’une relation qu’elle attendait depuis « extrêmement longtemps », tandis que son cher et tendre confie que seule sa dulcinée peut être capable de lui faire quitter sa région pour venir s’installer dans le Gers, à 850 kilomètres.

Nicolas a quitté son Nancy natal pour retrouver Magali en banlieue lyonnaise, parcourant ainsi plus de 450 kilomètres en voiture. Toujours aussi romantique, le céréalier a tout prévu pour surprendre celle qu’il n’a pas vue depuis maintenant trois semaines. À l’occasion de l’anniversaire de la jeune femme, l’agriculteur est arrivé plus tôt que prévu pour assurer son effet avec la complicité d’une amie à elle. La secrétaire médicale pense ainsi avoir rendez-vous avec cette dernière. Mission accomplie. Le lendemain, le couple est sur sa lancée entre piques et désaccords avec des reproches sous-jacents, notamment sur la répartition des tâches. Une façon particulière de fonctionner. Face caméra, Nicolas estime que sa bien-aimée est « quelqu’un qui cogite beaucoup », tandis que Magali se justifie en évoquant son manque d’expérience en matière de couple : « Je n’ai jamais vécu de choses comme ça. Aucun homme n’était comme ça avec moi. (…) J’ai l’impression d’être dans un rêve. Il a beaucoup de choses à m’offrir et je mets du temps à réagir. Mais (…) je lui ai expliqué qu’on m’a souvent menti. Et quand on me taquine sur une salade de pâtes, ben ouai, je le prends mal. » (sic)

À ce stade, les téléspectateurs retrouveront Christophe pour le bilan avec, à la clé, « d’étonnantes révélations ». Si Emeline et Aurélie ont décidé de passer quelques jours supplémentaires sans caméras, Nicolas et Thierry sont rentrés chez eux, attendant impatiemment de retrouver leur moitié pour « un séjour teinté d’amour ». Le macho au cœur tendre se rend ainsi à Amsterdam. Le montagnard, lui, prendre la direction de Prague. Tandis que la cunicultrice part s’évader dans les Deux-Sèvres.

Nicolas et Magali attendent beaucoup de leur voyage à l’étranger. L’occasion de découvrir l’autre dans des situations inédites et d’apaiser les petites frictions permanentes. Mais dès le trajet, les provocations commencent pour ne plus vraiment s’arrêter. L’homme ne cesse de râler, certes gentiment, mais l’attitude ne permet pas vraiment de fuir le conflit. « Nicolas, je le découvre chaque fois sous des angles différents et moi j’adore. Même si je sais qu’il pique… », assure-t-elle. « Quand quelque chose ne va pas, elle écoute. Elle fait un peu attention à tout ce que je fais, tout ce que je dis. J’ai vraiment envie d’aller plus loin avec Magali, même si elle a un caractère hyper compliqué… », renchérit-il.

Pour ne pas trop s’éloigner de ses lapins, la cunicultrice est restée en France. Au programme : un week-end médiéval pour un séjour « hors du temps ». Férue d’Histoire, Emeline souhaite tout savoir sur les secrets de ce château de l’an 1404. Les deux tourtereaux arborent une tenue traditionnelle pour le dîner. « C’est une évidence, dit-elle. Y’a rien chez l’autre qui ne convient pas ». Le lendemain, les aveux de chacun sont extatiques. Pour Karine Le Marchand, cette histoire « laisse beaucoup d’espoir à ceux qui ne croyaient plus en l’amour ».

Les téléspectateurs retrouvent Thierry et Aurélie dans la capitale tchèque alors qu’ils arpentent les rues. Selon l’animatrice, le duo n’est, aujourd’hui, pas « sur la même longueur d’onde ». Une petite trêve dans une brasserie traditionnelle fait redescendre la pression. Le lendemain, un tour en barque et une promenade se déroulent pour le mieux. « Ça fait longtemps qu’on s’attendait. (…) Ça se devine quand on nous voit ; on a envie de vivre en couple, de fonder un foyer… Par contre, on va prendre le temps de faire les choses correctement, être sûr que les bases soient solides pour que dessus on puisse faire quelque chose de bien », déclarent-ils.