Toutelatele

L’Amour est dans le pré : des nouveaux aux anciens

Tony Cotte
Publié le 04/01/2011 à 11:18 Mis à jour le 07/06/2011 à 10:42

« L’émission la plus regardée de l’été 2010 » est de retour sur M6. En attendant la période estivale, la chaîne privée propose un avant-goût avec les portraits des 14 nouveaux célibataires prêts à tout pour trouver l’âme sœur. Pour ce faire, et pour la deuxième année consécutive, la pétillante Karine Le Marchand a parcouru la France profonde à la rencontre de douze hommes et deux femmes dans leur environnement quotidien.

Le tour de France de Karine Le Marchand à la rencontre des nouveaux célibataires de L’Amour est dans le pré débute en Meurthe-et-Moselle avec Fabien. À 33 ans, ce dernier élève de nombreux animaux, dont des vaches et des chevaux et même des abeilles ! Ce jeune agriculteur a un caractère bien trempé et sait ce qu’il veut : « En ville, je me ferais chier, obligé d’aller au bistrot tous les jours ». Cet agriculteur est malgré tout atypique, il est le premier candidat célibataire végétarien de l’émission. Après avoir monté une vache, Marguerite, l’animatrice fait plus ample connaissance avec l’intéressé, en partant notamment à la rencontre de ses proches et en l’interviewant dans sa tenue de « non travail », à savoir celle de cowboy !

Puis, rendez-vous est pris dans le Var sur une île réservée où Alexis travaille. Sur place, interdiction aux voitures : le seul moyen de transport reste le vélo. Un cadre idyllique où l’agriculteur réalise son vin selon des « méthodes ancestrales ». À 47 ans, ce viticulteur exploite avec son frère 17 hectares de vignes. Divorcé depuis sept ans, ce père de trois enfants a déjà tenté internet, mais les résultats ont été « catastrophiques » avec des prétendantes aux photos qui ne correspondaient pas au véritable physique. « Il faut s’orienter sur une autre richesse que la beauté », tel est son nouveau leitmotiv. Il attend aujourd’hui celle qui lui fera oublier ses déceptions.


En Basse-Normandie, Karine retrouve Sylvain. A 33 ans, cet éleveur de vaches vit chez ses parents depuis que la mère de sa fille, Julie, âgée de 18 mois, l’a quitté. Associé à son père dans l’exploitation familiale, Sylvain aime passionnément son métier et est très attaché à sa terre. Il ne lui manque aujourd’hui plus que l’amour pour être comblé. La femme de sa vie ? Elle ne doit pas être plus grande que lui, ni porter trop de maquillage et doit avoir des formes, parce qu’un « sac d’os, c’est pas beau ».

Karine Le Marchand, continue de s’amuser quelle que soit sa destination. En Indre-et-Loire, l’animatrice arrive à se divertir avec une vache qu’elle caresse « comme un gros chien », celle-ci porte même un prénom, Dorothée ! Trêve de plaisanterie, il est temps sur place de faire connaissance avec Jean-Michel. Cet éleveur de vaches laitières de 38 ans a eu une enfance difficile, rejeté par sa mère. Petit, il comblait son manque d’amour en allant se réfugier chez ses voisins, éleveurs eux aussi, d’où son amour pour les bovins. À force de travail et de courage, il est parvenu à réaliser son rêve le plus cher : acheter sa propre exploitation. Tolérant et ouvert, il aimerait partager son quotidien avec une femme douce et attentionnée. Pour lui, le physique n’a aucune importante, la sincérité prime par-dessus tout.

Le périple continue en Maine-et-Loire à la rencontre de Mathieu, 28 ans. Sur place, Karine Le Marchand retrouve la mère de notre célibataire. Pas d’inquiétude pour les téléspectateurs, M6 ne se met pas à Qui veut épouser mon fils ?. En revanche, la matriarche évoque quelques anecdotes au sujet de son rejeton. Le benjamin de cette édition est, en effet, installé depuis cinq ans avec ses parents. Le jeune homme au tempérament de feu se définit, quant à lui, comme travailleur, sportif et déterminé. Aujourd’hui, bien qu’attaché à son indépendance, il n’a qu’un souhait : trouver le grand amour et fonder une famille. Car l’intéressé n’aime pas être célibataire, un statut qu’il considère comme « morbide » !


La première agricultrice de cette saison se prénomme Céline. D’origine bordelaise, cette éleveuse de brebis laitières de 33 ans, est installée depuis quatre ans dans les Pyrénées-Atlantiques. Sur place, l’animatrice arrive en appelant au loin cette malentendante ! Ce « petit bout de femme » (1m47) parle ouvertement de son handicap et a fait preuve de courage et de détermination pour surmonter les différentes épreuves de la vie. Sportive, elle joue au tennis, Céline espère maintenant construire une vie à deux avec un homme « courageux » et « bricoleur ».

En Seine-Maritime, Karine Le Marchand décide de ne pas participer à l’activité, contrairement à ses autres venues. Et pour cause, ici on élève des vaches allaitantes. «  J’aurais tellement voulu mettre une sonde dans le rectum d’une vache  », lâche-t-elle ironiquement. En revanche, celle-ci remplit sa fonction d’animatrice à la perfection en faisant la connaissance de Jean-Claude, 42 ans. Dynamique, jovial et sportif, ce fils d’agriculteurs déborde d’énergie. Quand son emploi du temps le lui permet, il aime participer à des concours de beauté avec ses bêtes. Très entouré par ses amis, il sort beaucoup. Jean- Claude aime aussi la danse, l’équitation et le cinéma. Son plus gros défaut : sa gentillesse. Toujours prêt à rendre service, il avoue même « souffrir pour les autres »...

Non loin de Paris, à une heure de route plus précisément, c’est Benjamin qui reçoit les caméras de M6. Après cinq ans d’études de commerce, le jeune homme a repris l’exploitation de ses parents à leur retraite, il y a quelques mois seulement. Énergique et loquace, il a des projets plein la tête pour le développement de son exploitation. Sur place, il offre à son invitée du chocolat « qui fait rajeunir », que celle-ci s’empresse de déguster. À 29 ans, Benjamin n’a jamais vécu en couple, ni même été amoureux. Bon vivant, proche des animaux, il veut aujourd’hui trouver l’amour et se sent mûr pour fonder un foyer.


La deuxième femme de cette édition, éleveuse de poneys, se prénomme, elle aussi Karine. L’occasion pour l’invitée d’échanger rapidement son surnom : « kaka » pour l’animatrice, « kiki » pour l’agricultrice. Petite, cette dernière rêvait d’une ferme avec des chevaux. Déterminée, cette jeune femme indépendante et fille unique s’est installée il y a cinq ans et gère seule aujourd’hui un haras de plusieurs dizaines d’hectares. Pour enfin rencontrer l’homme de ses rêves, notre solitaire se dit prête à faire des concessions. Au même titre que Benoît, éleveur de vaches laitières dans les Vosges. Ce dernier a repris l’exploitation familiale avec son frère jumeau et partage son temps entre son travail et les loisirs de montagne. Avec ce dernier, l’intéressé fait même une blague à l’animatrice en échangeant de rôle. S’il affirme avoir beaucoup d’humour, Benoit promet de ne pas réitérer la blague à ses futures prétendantes. En attendant la femme de sa vie, cet amateur de sensations fortes prend la vie du bon côté...

Puis, les caméras de la chaîne privée vont en Ariège, chez Raymond, 50 ans, éleveur de vaches, taureaux, chevaux et chiens. Ici, le métier d’éleveur se transmet de père en fils au fil des générations. Pas question pour le célibataire de pratiquer une autre activité. Divorcé depuis 11 ans, Raymond vit avec sa fille unique de 17 ans, Pauline. C’est cette dernière qui a inscrit son père à L’Amour est dans le pré et dresse ainsi un portrait forcément flatteur. Pour autant, celui-ci sait se décrire et ne cache pas son côté expressif : « Un homme qui pleure c’est une force ». Également grand sensible, Loïc, lui, élève des vaches laitières en Ille-et-Vilaine. Il a repris l’exploitation familiale où il élève une cinquantaine de vaches et entretient 60 hectares de terre. Il aime l’indépendance et la liberté que lui procure son métier. Dès que son emploi du temps le lui permet, il s’offre des pauses détente en pratiquant la pêche en rivière, le jardinage et les ballades. Épanoui professionnellement, ce grand sensible n’a connu qu’une seule histoire d’amour, mais se dit prêt à ouvrir à nouveau son cœur à une femme.

Pour clore l’émission, Karine Le Marchand rend visite aux deux derniers agriculteurs, dans le sud de la France. D’abord, c’est dans l’Hérault, que l’animatrice se rend. Sur place, elle rencontre Didier, 46 ans, viticulteur et maraîcher. Fier de sa terre et de sa région, il cultive fruits et légumes, dont ses chers et tendres melons ! Avec eux, il faut être doux, comme avec les femmes. Pour autant, celui-ci se montre un brin macho : « Je suis pour la femme, mais certaines occupent des fonctions d’hommes alors qu’elles ne devraient pas. Notamment en politique  ». Malgré l’agacement de son interlocutrice, Didier la considère comme « la femme idéale ». Autre surprise, quand ce dernier évoque la place du sexe dans une relation : 60 à 70% ! Les futures prétendantes savent à quoi s’attendre... Philippe, lui, se veut un peu plus réservé. À 46 ans, ce céréalier du Lot partage son travail avec son fils unique de 20 ans ; une organisation efficace qui lui permet de s’octroyer du temps libre. Adepte des sports extrêmes et fan de vitesse, il profite de son temps libre pour s’adonner à sa passion. Séparé depuis 17 ans, il n’a jamais été marié, mais se sent prêt aujourd’hui à construire un foyer.