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L’Amour est dans le pré > la page de la saison 9 se tourne

Tony Cotte
Publié le 15/09/2014 à 23:48 Mis à jour le 25/09/2014 à 18:29

Karine Le Marchand sur M6

« Nous sommes presque au terme de cette belle promenade amoureuse que vous suivez depuis trois mois », introduit Karine Le Marchand. Toujours dans domaine près de Limoges, l’animatrice retrouve les 13 agriculteurs pour la suite et fin du bilan. Après une nuit mouvementée festive, place aux dernières révélations en ce deuxième jour.

François arrive avec Marie-Line. Il y a 10 ans, celui-ci a perdu un enfant, peu de temps après sa naissance. Depuis, ses désirs de paternité ne l’ont pas quitté. Raison pour laquelle, il a convoqué deux filles beaucoup plus jeunes. Mais leur absence lors du speed dating lui a permis de prendre conscience de certaines choses. Finalement, son choix s’est porté sur Marie-Paule et Marie-Line. Si la première a été son « rayon de soleil » au début de l’aventure, sa concurrente a été rapidement une évidence. « Je pense qu’il a fallu me provoquer un peu. J’ai été plus rapide », explique celui qui a sauté sur sa promise le soir de leurs premiers baisers. « J’ai été surprise sur le coup », se souvient-elle. Le couple a pour projet de se revoir « le plus rapidement possible ». Pas de mariage en vue pour l’instant, les deux tourtereaux veulent d’abord évoluer en gérant la distance qui les sépare.

Caroline est arrivée du Tarn avec son habituel sourire. Lors de son portrait, cette femme de 40 ans avait tout de suite donné le ton : elle cherche un homme « sexuellement épanoui et épanouissant ». Lors du courrier, les prétendants ont donc préféré les clichés sans équivoque aux mots doux. Mais déception lors du speed-dating. « Les photos sont trompeuses en fait », se souvient-elle. La monitrice d’équitation a choisi Miguel « un peu au hasard », tandis qu’elle n’était que peu dans la séduction avec Christophe. De fait, Caroline n’a pas vraiment accordé du temps à ses invités. Après un retour sur la colocation difficile avec l’un, l’interrogée a avoué avoir ouvert « un grand livre d’amitié » en compagnie de l’autre, revenu chez elle hors tournage. Aujourd’hui, l’éleveuse est très proche d’Emeline, Marc et Nico et cherche toujours un « homme avec un grand H ».

À la mort de son père, il y a 7 ans, Christophe s’est jeté à corps perdu dans le travail et n’a pas accordé de temps à sa vie amoureuse. L’éleveur rêvait ainsi d’une campagne, d’un mariage et, surtout, d’une descendance. À l’ouverture du courrier, il n’a voulu voir que deux femmes, Christelle et Eulalie. « J’étais impressionnée par la situation », confie la jeune secrétaire médicale toulousaine. Très vite lors du séjour à la ferme, la première arrivée a fait part de sa nature jalouse. Si elle a très vite trouvé ses marques, elle n’a jamais réussi à oublier la présence des caméras. Une configuration stressante, a fortiori avec l’arrivée d’Eulalie après deux jours. Mais celle-ci a très vite compris qu’il lui était impossible de rattraper le retard. « J’étais mal de savoir qu’elle avait fait tout ce trajet pour rien », avoue son ancienne concurrente. Eulalie a préféré quitter les lieux après seulement 24 heures. « J’ai admiré la façon dont elle a réagi. Ça m’a fait beaucoup de mal pour elle », rajoute Christelle. Le bilan est l’occasion pour Christophe de faire part de sa décision de vendre tout son domaine. À la suite d’un accident avec une vache, l’éleveur souffre de problèmes au genou et arrête son activité agricole pour se consacrer au tourisme. « Il peut être éboueur je m’en fous », assure de son côté sa promise.


Christelle arrive seule au bilan, sans sa meute, ni Yann. Mais l’expérience de L’amour est dans le pré a été positive, malgré une semaine à la ferme marquée par la mise à bas de deux chiennes. De fait, il a été difficile d’être disponible. « On n’avait pas beaucoup de discussions tous les trois. J’ai eu de grands moments de solitude ». Finalement, l’hôtesse a voulu être seule avec Yann. « J’aurais préféré qu’il soit plus entreprenant », ajoute-t-elle. Les deux derniers jours ont été marqués par un rapprochement, mais malgré une « attirance certaine », l’hôtesse et son invité n’ont pas eu « grand-chose à se dire ». Quelques jours après son séjour à la ferme, Yann a fait machine arrière. « Je l’ai plutôt mal vécu, mais seulement quelques jours. C’est surtout ma fierté qui en a pris un coup », confesse-t-elle. L’amoureux des dalmatiens avait en réalité besoin d’une vie de citadin. Aujourd’hui, Christelle se sent prête à aimer et souhaite toujours qu’on la sorte du monde canin.

Marc, le benjamin de la promotion, cherchait une femme « simple et douce » pour une relation « stable et durable ». À l’issue du speed-dating, son choix s’est porté sur Aude et Audrey. La première s’est mise sur la réserve quand cette dernière s’est montrée un peu plus entreprenante. Le « côté fragile et sensible » de la pâtissière a fait la différence. Finalement, Aude est rentrée pus tôt que prévu sans rien regretter. Audrey, elle, n’a pas fait beaucoup d’efforts par la suite. Hors caméra, cette dernière est revenue. « J’ai encore un peu plus appris à la… On a eu un début d’histoire ensemble. Mais mon doute s’est confirmé, je n’avais pas envie d’une fille qui était partagée entre une vie là-bas et une vie ici ». Depuis, Marc a revu d’autres prétendantes issues du courrier et vit actuellement un début d’histoire avec l’une d’elles.

Thierry et Aurélie, « l’un des couples phares de la neuvième saison », concluent ce bilan avec un retour sur leur histoire. L’occasion d’évoquer le speed-dating « Moi, ce jour-là, j’avais l’impression qu’il y avait quelque chose de magique qui allait se produire et pourtant je suis terre-à-terre », se souvient l’amoureuse venue de Haute-Savoie. Seule sélectionnée, la demoiselle prend vite ses marques, autant au domicile de l’éleveur qu’auprès de son entourage. Les amis de Thierry « disent tous que ça fait 10 ans qu’[ils sont] ensemble ». Mais les deux tourtereaux ne veulent pas « se laisser duper par ce sentiment de se connaître depuis des années » et préfèrent « construire quelque chose de solide ». Le montagnard dit même vouloir freiner après un démarrage trop rapide. « On a des idées, mais on laisse faire. On veut calmer le jeu », concluent-ils.