La maison assassinée (6ter) : une histoire vraie pour Séraphin Monge (Patrick Bruel), survivant du massacre de sa famille ?

Trente ans après la réalisation de son premier long-métrage, La môme aux boutons, Georges Lautner a signé en 1988 le drame La maison assassinée, dont l’action démarre à la fin du XIXe siècle.

En 1896, dans les hautes terres du Midi, des hommes masqués assassinent sauvagement les membres de la famille Monge. Seul un nourrisson survit au massacre. Vingt-cinq ans plus tard, Séraphin, le rescapé de cette nuit sanglante, revient sur les lieux du drame tandis qu’il revit dans des flashs les derniers instants de sa mère. Devenu cantonnier pour la mairie, il décide de retrouver les coupables mais un homme se dresse sur son chemin et exécute toutes les cibles du jeune homme.

Séraphin Monge est incarné par Patrick Bruel. Le comédien donne la réplique à Anne Brochet, ex-compagne de Gad Elmaleh avec qui elle a eu un enfant. L’oeuvre se base sur le récit de Pierre Magnan - du même nom - publié en 1984. Le livre, à l’époque, a reçu en 1984 le prix RTL ainsi que le prix Mystère de la Critique un an plus tard, qui a couronné Fred Vargas à deux reprises. Le personnage de Séraphin Monge et son histoire sont bien fictifs. Ce best-seller, acheté par plus de 100 000 lecteurs, a connu une suite en 1990 intitulée Le Mystère de Séraphin Monge.

Le 29 septembre 2015, Chérie 25 avait programmé ce drame paysan sous les yeux de 223 000 téléspectateurs, soit une part de marché s’élevant à 1%.