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Les Anges de la télé-réalité > Samir Benzema va droit au but

Tony Cotte
Publié le 05/04/2013 à 16:18 Mis à jour le 12/04/2013 à 11:22

Difficile pour un candidat d’une émission qui comprendra environ 90 épisodes de faire le bilan de sa participation après moins de 5 semaines de diffusion. Sans pouvoir s’exprimer sur la suite de l’aventure, au cours de laquelle « le meilleur » comme « le pire » va se produire, Samir Benzema revient (brièvement) sur sa participation et son parcours. Insistant sur sa carrière de mannequin, cet habitué du podium ne dribble pas vraiment avec les mots et ne tacle pas non plus ses anciens colocataires. Mais inutile d’égrainer le champ lexical footballistique en référence au cousin de l’interrogé... Fidèle à sa condition, le candidat se montre particulièrement laconique. Coup d’envoi.

Tony Cotte : À la recherche du grand amour, L’île des vérités, les Anges de la télé-réalité : en route pour le Grand Chelem ?

Samir Benzema : Je ne dirais pas ça. Entre chaque émission, ma carrière de mannequin évolue de mieux en mieux. Ce sont juste des aides dans mon parcours.

Quelle est la motivation pour participer à un programme comme L’île des vérités en premier lieu ?

J’ai participé pour le côté associatif et avoir une chance de participer aux Anges de la télé-réalité. Je ne l’ai jamais caché.

Dans le « prime » d’introduction des Anges, on vous a présenté comme un « couple » plus qu’un individu à part entière. Ne craigniez-vous pas que le public ne puisse vous dissocier du binôme que vous représentiez avec Aurélie ?

Quand j’étais en couple avec Aurélie, j’étais vraiment bien avec elle. Je pars du principe que lorsqu’on forme un couple, on ne fait qu’une personne. Donc non, je n’en avais pas peur.

La suite de votre histoire, on la connait. Sans forcément revenir dessus, comment vit-on aujourd’hui une rupture à laquelle ont assisté plus d’un million de personnes ?

Au moment où il y a eu cette rupture, il n’y avait qu’Aurélie, moi et quelques caméras. Je l’ai donc vécue normalement.

« J’ai participé à L’île des vérités dans le but de rejoindre les Anges »

Le petit journal a révélé des images de tournage avec plus d’une dizaine de personnes présentes en dehors des candidats : peut-on vraiment rester naturel et oublier les équipes de production dans ces conditions ?

Croyez-moi : en 10 semaines, on arrive à oublier les caméras.

Votre objectif professionnel est celui de se faire un nom dans le mannequinat. On ne connait pas encore l’issue du programme, mais...

[Il coupe] Je suis déjà mannequin professionnel. J’ai déjà un nom. Mon objectif était surtout de dévier dans la comédie. Quand il y avait des contrats en tant que mannequin, je me suis présenté à certains castings, mais mon ambition est de devenir acteur. J’ai besoin d’avoir de l’expression et un jeu. Quand je pose, c’est un personnage. Maintenant, j’ai envie d’adapter ces personnages dans l’audiovisuel.

En parlant d’acteur : n’avez-vous pas l’impression de servir de ressort dramatique, notamment lors de votre arrivée sur la séance photo avec Benjamin et Aurélie, pile au moment de leur baiser ?

Je suis mannequin professionnel depuis 3 ans. Pendant que j’étais avec Aurélie, j’ai eu des séances photo avec des femmes. Je suis du métier : voir deux personnes qui s’embrassent devant un objectif ne me dérange pas. Je ne l’ai pas mal vécu, sans compter que je n’étais plus avec elle.

Vous avez également coaché Frédérique pour une remise en forme. Cet objectif vous a-t-il donné envie d’exploiter ça en dehors du mannequinat ?

En tant que mannequin, je fais beaucoup de sport. J’ai également été très coaché dans mon enfance. J’ai essayé de transmettre un petit peu ce qu’on m’a appris, mais je n’ai aucune ambition de devenir coach sportif.

Partie 2 > Pourquoi il n’a pas participé à Secret Story


Vous semblez suggérer que la pression est importante dans ce milieu...

Elle l’est. Et je me rends vraiment compte avec l’âge. Un corps, ça s’entretient tous les jours avec du sport, une bonne nutrition et beaucoup de sommeil. À 20 ans, c’était assez facile. Ça l’est un peu moins à 25 ans. Je ne me prive pas pour autant. On peut ne pas sacrifier les soirées, mais il faut en revanche vraiment contrôler sa consommation d’alcool.

Une hygiène de vie difficile à tenir dans une émission comme les Anges de la télé-réalité ?

Ce n’est pas incompatible.

Comment s’est déroulé votre retour en France le 24 mars dernier ?

Je suis très sollicité, notamment pour les boites de nuit. On me reconnait vraiment cette fois et je le vis bien. Je suis assez avenant avec les gens. Je suis très content de cette aventure et du montage des épisodes diffusés qui reflète parfaitement qui je suis.

J’imagine que l’on vous parle beaucoup de Nabilla...

On me fait souvent le « Allô ! ». Ça ne me dérange pas. Je trouve ça assez marrant et puis ça permet d’écouter certaines conversations.

« Je ne fais honte à personne dans ma famille »

Quel est votre meilleur et votre pire souvenir au cours de l’aventure ?

L’un comme l’autre ne se produit que plus tard dans la diffusion. Je ne peux donc pas en parler. Mais le départ de Mick a été difficile. C’est quelqu’un qui a eu du mal à s’intégrer et je l’ai pris sous mon aile. Contrairement à d’autres, je n’ai pas fait semblant de le calculer à quelques heures de son départ. Moi, je n’ai pas été hypocrite.

Au vu de votre lien de parenté, pourquoi ne pas avoir participé à Secret Story ?

On me l’a proposé et j’ai déjà passé le casting. Sur la fin, j’étais moins enthousiaste ; je ne me sentais pas de vivre enfermé dans une maison. C’est une grosse pression psychologique et je ne pense pas être fait pour ça.

Que pense votre entourage de vos participations aux Anges ou à L’île des vérités ?

On m’a donné une bonne éducation. Comme je suis fidèle à moi-même et que je ne fais honte à personne, les membres de ma famille ne sont pas du tout déçus.

Une émission comme les Anges ne risque-t-elle pas d’être mal vue par vos futurs interlocuteurs dans la suite de votre parcours professionnel ?

Ça peut être le cas si on utilise mal son passage dans une télé-réalité. Moi, j’ai une carrière de mannequin, je n’ai pas ambitionné de l’avoir suite à une émission. La démarche est donc différente. J’ai travaillé pour Dolce&Gabbana et Louis Vuitton, j’ai fait des showrooms pour Dsquared et Armani et j’ai bossé à Milan, Londres, Dubaï ou même en Chine. Aujourd’hui, on me prend car je suis Samir Benzema. Je n’ai plus mes preuves à faire. C’est là toute la différence.