Les feux de l’amour / Fictions de l’après-midi : TF1 a rempli sa mission et boosté ses audiences
Il y a près d’un an, TF1 provoquait la colère des inconditionnels des Feux de l’amour en reléguant le soap culte à 11h05 du matin, en lieu et place de la case convoitée du 13h50. La chaîne privée a opéré ce changement pour proposer une offre susceptible de séduire massivement aux femmes de moins de 50 ans et contrer directement M6 qui dominait bien trop souvent sur cette cible prisée des annonceurs.
La Une a donc choisi de calquer la programmation de sa concurrente en dégainant en frontal deux fictions américaines : « C’est un genre très structurant et important pour la grille d’après-midi de TF1. La chaîne a toujours investi dans ces unitaires (…) Dorénavant, nous avons les moyens d’offrir 3 à 4 inédits par semaine » souligne Sophie Leveaux, directrice artistique des acquisitions du groupe, au quotidien professionnel Media +.
Par ailleurs, elle relativise l’exposition moins impactante des Feux de l’amour : « Il ne s’agit pas d’une case moins exposée. La volonté était d’essayer de trouver la meilleure articulation pour l’ensemble des programmes. Le double téléfilm de l’après-midi correspondait à une attente du public et nous a permis de renforcer notre puissance sur les cibles. Les feux de l’amour a su trouver son public en fin de matinée. C’est donc une opération gagnante. »
Si le soap a cependant du mal à s’imposer auprès de la cible convoitée le matin, les fictions rencontrent un succès sans précédent l’après-midi. Depuis le 6 novembre, TF1 a choisi de miser sur la thématique de Noël avec des productions dédiées, après le plébiscite des « comédies romantiques proposées durant les vacances de la Toussaint » : « Notre prise de risque est payante puisqu’à 13h55 nous pouvons rassembler jusqu’à 2 millions de téléspectateurs, 26% de part d’audience et 35% sur les femmes de moins de 50 ans. À 15h30, ce sont 1.8 million de fidèles, 23% sur les 4 ans et plus et jusqu’à 38% sur les femmes. Nous avons gagné plus de 700 000 téléspectateurs par rapport à l’année dernière. » Sophie Leveaux en tire un premier bilan positif : « Force est de constater que nous creusons l’écart avec notre principal concurrent », à savoir M6.