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Malika Ménard (Paris, le club) : « C’est un gros regret de ne pas parvenir à rencontrer Zlatan »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 23/05/2014 à 18:20 Mis à jour le 01/06/2014 à 14:04

Malika Ménard arrive au terme d’une année bien remplie. Après une trentaine d’émissions Paris, le club, l’ex-miss France revient sur les moments forts de sa saison, la non-venue d’Ibrahimovic et la remontée de son club d’enfance, le Stade Malherbe de Caen, en Ligue 1. Rencontre.

Clément Gauthier : Vous sortez d’une saison complète à la télévision avec Paris, le club. Quel bilan en tirez-vous ?

Malika Ménard : C’est la première saison complète où j’apprends le plateau et le direct avec l’Équipe 21. Dans Paris, le club, j’ai pu apprendre autre chose en tant que coanimatrice. Mon point fort, c’est mes séquences à l’extérieur, quand je suis en contact direct avec les joueurs. L’année dernière, je parlais des bons plans donc de toutes les populations confondues. Il faut que je travaille sur le direct pour plus montrer à l’antenne, la personnalité que j’ai dans la vie.

Parfois, les animatrices n’aiment pas se regarder à la télévision pour ne pas voir leurs défauts. Est-ce votre cas ?

Il faut se regarder pour apprendre, mais je ne le fais pas suffisamment. C’est la seule manière de voir ses défauts et d’essayer de les gommer.

Vous avez rencontré un nombre important de joueurs tout au long de la saison, mais il manque Zlatan Ibrahimovic ou encore Cavani. Pour quelle raison ?

On a formulé à maintes et maintes reprises la demande. On n’a pas eu la chance de les rencontrer dans le cadre de l’émission, même si j’ai vu brièvement Zlatan. Pour avoir les joueurs de l’effectif parisien, non pas les anciens ou ceux qui évoluent ailleurs, il y a un processus vraiment très réglementé à suivre avec des intermédiaires. Bien sûr, c’est un gros regret de se dire qu’en plus de trente émissions, on ne parvient pas à rencontrer Zlatan.

« Pour avoir les joueurs de l’effectif parisien, il y a un processus très réglementé à suivre »

Vous avez rencontré des jeunes joueurs comme Rabiot et Bahebeck. Pensez-vous qu’ils auront leur place l’année prochaine dans un effectif peut-être plus clinquant ?

Si le PSG ne recrute pas, Rabiot pourrait continuer à jouer. Mais je pense qu’il ne va pas se satisfaire de ça, car il est encore jeune. Pour Bahebeck, on sent quelqu’un qui peut parler sans langue de bois dans l’interview que j’ai faite de lui. Il est bien loin de Rabiot, beaucoup plus formaté PSG que lui.

Comment vous y prenez-vous pour faire parler les joueurs réputés taciturnes ?

C’est compliqué. Des fois, on voit qu’entre ce qu’ils nous disent et la réalité, il y a un espace. On sait très bien comment parle un footballeur. Évidemment, ceux qui ne sont plus au club comme Sylvain Armand, peuvent discuter beaucoup plus librement. Il a avoué que l’année dernière, il y avait des clans entre les joueurs français et les joueurs étrangers. On se doute bien qu’un an avant, il ne l’aurait jamais dit.

Partie 2 > Sa manière d’appréhender les joueurs, Helena Costa et Caen


N’avez-vous pas de technique spécifique pour faire parler les joueurs ?

Je crois que ça passe par la manière de poser les questions et la façon de les aborder. Et un garçon ne se livre pas de la même façon à une fille. Pour Télé Loisirs, j’interviewe des filles avec Dans le sac de..., et ça se passe différemment.

Des joueurs ont-ils voulu s’entretenir avec vous sans passer par le club ?

Non, mais ils sont énormément demandés. On parle d’eux partout. Il y a des télés du monde entier qui les suivent. Je pense qu’ils ne se regardent que très peu tellement la demande est forte.

Helena Costa sera la première femme-entraîneur d’un club de football masculin professionnel, à savoir Clermont. Est-ce une grosse surprise ?

C’est un énorme coup de com’. Après, je pense qu’elle aura plus à démontrer que les autres donc c’est à elle d’être forte mentalement. C’est une évolution dans la vision de la femme dans le sport, mais elle a tout à prouver. Après, je ne sais pas si les garçons écouteront bien une fille. Quand j’avais fait les interviews de plusieurs joueuses du PSG, elles préféraient, en majorité être entraînées par des hommes, car elles avaient plus peur et le respectaient davantage. Peut-être que la tendance s’inversera et que les hommes auront plus peur d’une femme.

Najat Vallaud-Belkacem est la nouvelle ministre des Sports. L’avez-vous déjà rencontrée ?

J’aurais bien aimé l’avoir dans Paris, le club ou la voir vider son sac pour moi. Ça serait super. J’étais là quand elle est passée au journal L’Équipe donc je l’ai aperçue de loin.

« Helena Costa a tout à prouver »

Le Stade Malherbe de Caen, que vous affectionnez tout particulièrement, remonte en Ligue 1. Êtes-vous encore émerveillée ?

Cette année, je n’ai pas pu voir les matchs, car j’étais tous les week-ends sur L’Équipe 21. Mais j’en vois toujours au moins un au Stade d’Ornano depuis que je vis à Paris. Là, il y a eu ce match reporté face à Nîmes. À la fin, il y a eu un envahissement du terrain, une véritable marée humaine, c’était super beau. C’est pour ça que le foot est le sport le plus populaire et le sport numéro 1 en France. Moi qui ai assisté pendant cinq ans aux matchs du Stade Malherbe de Caen en tant qu’hôtesse, j’ai rarement vu une si belle ambiance. Je pense que c’était mon meilleur souvenir.

D’un point de vue personnel, le journalisme sportif remporte-t-il pleinement votre adhésion désormais ?

Je travaille avec Télé Loisirs pour ce côté un peu plus girly et people. J’adore le foot, mais je n’ai que 26 ans donc quand on fait du journalisme, ça donne l’opportunité de toucher à de nombreux domaines.