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Mehdi (Nouvelle Star 10) : « Je n’avais pas envie que ça s’arrête »

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Directeur de la publication
Publié le 17/01/2014 à 15:22 Mis à jour le 23/01/2014 à 23:50

Promis à un beau parcours au sein de la 10e saison de « Nouvelle Star », Mehdi, 26 ans, a été éliminé par le public ce jeudi 16 janvier. Un choc pour le jury et le jeune homme qui avait signé ses meilleures performances depuis le coup d’envoi du show. Mehdi revient sur cette aventure qui l’a confirmé dans ses choix pour l’avenir...

Jérôme Roulet : Pourquoi avez-vous souhaité participer à l’aventure Nouvelle Star ?

Mehdi : J’ai rencontré des candidats qui ont fait l’émission l’an dernier et qui m’ont poussé dans ce sens là. À 26 ans, je me sentais prêt à tenter l’expérience et à m’investir complètement là-dedans. C’était mon premier casting et la première expérience sur une aussi belle scène.

Comment avez-vous compris que le chant était votre passion ?

En fait, la chanson est en moi depuis que je suis tout gamin. Quand j’avais trois ans, je chantais déjà. C’est quelque chose qui me bouffe de l’intérieur, je vis et je pense musique. Quand ça ne va pas, j’ai besoin de chanter pour dire ce que j’ai sur le cœur, et aller mieux. Je fais du piano et je compose un peu également.

Lors de votre dernier prime, comment expliquez-vous le choix de la chanson risquée d’Eminem « Lose yourself  » ?

Je voulais faire du rap. J’ai soumis l’idée au producteur et le programmateur m’a fait écouter cette chanson qui m’a plu. Eminem est un artiste que j’apprécie particulièrement, mais je ne connaissais pas les paroles de ce titre.

À l’issue de cette prestation, Maurane a dit « T’avais l’air bien dans ta peau ». Était-ce vraiment le cas ?

Oui, j’étais vraiment bien ! J’étais à l’aise, heureux d’être sur scène, et de défendre ma place avec ces titres. C’était vraiment du bonheur.

« C’est quelque chose qui me bouffe de l’intérieur, je vis et je pense musique »

Étiez-vous aussi à l’aise sur la reprise de « Paris Seychelles » de Julien Doré ?

Totalement. Cette prestation reflète le plus ce que j’ai envie de faire et vers quoi je veux me diriger. J’aime bien ce qui est un peu mélancolique. C’est l’univers qui me plait, et l’atmosphère que j’ai envie de ressentir dans ce que je fais.

Partie 2 > L’angoisse de l’élimination et son avenir


Olivier Bas a souligné votre progression. L’avez-vous également ressenti ?

Oui, vraiment. C’était assez particulier en plus. Au début de l’aventure, la coach vocale m’a dit «  Tu peux pas continuer à chanter comme ça, tu es en train de t’abîmer la voix, il faut que tu apprennes certaines choses pour évoluer ». Elle a alors défait tout ce que j’avais fait avant pour tout reconstruire. C’était nouveau pour moi. Donc, au départ, j’étais trop à penser, comment je chantais, à faire comme on m’avait dit plutôt qu’à prendre vraiment du plaisir. Et puis, j’ai pris en compte et appliqué ce qu’on m’a dit. Je me suis senti plus à l’aise avec moi-même et avec ma voix.

On vous a senti très stressé à l’annonce du résultat face à Sirine. Comment avez-vous vécu ce face à face sur scène ?

J’étais au bout du rouleau... c’était assez horrible. On se prend vite au jeu. L’aventure est forte et particulière. Plus les semaines passent, plus on a envie d’aller loin et plus on croit en nos chances. Alors, quand on est plus que deux sur scène, c’est compliqué...

Pensiez-vous partir à ce moment-là ?

Non, je n’ai pas voulu penser ça. [Rires.] En fait, j’étais en train de me manger les mains et j’avais vraiment du mal à penser à quoi que ce soit à ce moment-là... J’étais content de ce que j’avais fait. J’avais envie d’y croire. Après un prime comme celui-là, je voulais continuer sur ma lancée et montrer vraiment ma personnalité et ce que je pouvais faire...

« J’étais au bout du rouleau... c’était assez horrible »

Lors de l’annonce du verdict, le jury a été sous le choc et, de votre côté, vous avez fondu en larmes...

C’est un gros coup de massue ; je n’avais pas envie que ça s’arrête. Quand on sait que c’est terminé, il y a mille choses à la seconde qui arrivent en tête et c’est difficile de faire le tri. Sous le coup de l’émotion, j’avais du mal à trouver mes mots. C’est très fort quand on fait partie d’une telle aventure...

Vous avez cependant déclaré à Enora Malagré : « C’est une révélation pour moi cette émission (...) Je me sens vivant ici  ». Que voulez-vous dire ?

Je me suis rendu compte que faire de la scène était ce que j’aimais. J’ai envie de vivre de ça, de vivre pour ça, de faire les choses à fond. Ça a confirmé mes choix et m’a montré que dans la vie, si on s’investit et si on travaille, on peut faire de belles choses. Et c’est ce que je vais faire maintenant...

Que comptez-vous faire désormais ?

Je veux prendre le temps de faire les bons choix, de ne pas me précipiter en faisant n’importe quoi. C’est important pour moi de bien réfléchir, de voir ce que je veux faire et de quelle manière. Et puis, travailler encore et toujours pour arriver à sortir quelque chose de vraiment bien, qui puisse plaire aux gens, et à moi également.