Qui sera le prochain grand pâtissier ? : la saison 2 à partir du 20 mai sur France 2

L’année passée, France 2 s’est lancée à son tour dans la tendance des émissions de compétition dédiées à la cuisine, avec le concours Qui sera le prochain grand pâtissier ? Un pari réussi au regard des exigences de la chaîne : le « talent show » diffusé en juillet 2013 avait réuni en moyenne 3.1 millions de téléspectateurs, soit 14.7% de parts de marché. Il avait séduit en particulier les 15-34 ans, avec une part d’audience grimpant de 13.6% à 21.9% au fil des quatre épisodes proposés. Les ménagères de moins de 50 s’étaient aussi laissé tenter avec 18.1% de ce public présent, tout comme les CSP + avec 20.9% d’entre eux devant leur poste.

Forte de ce succès, France 2 a reconduit Qui sera le prochain grand pâtissier  ? pour une saison 2 placée sous le signe de la continuité, dont le lancement est annoncé pour le mardi 20 mai. Pas de grands bouleversements prévus au programme : Virginie Guilhaume assure la présentation, et le jury se compose toujours de Christophe Michalak, Christophe Adam, Pierre Marcolini et Philippe Urraca. Dix nouveaux candidats vont tenter de devenir le prochain « Grand pâtissier  », en se confrontant à des épreuves comme « La Pièce montée », « Le Merveilleux », « Le Gâteau à la broche » ou encore « Si j’étais un dessert, je serais... ». «  C’est le programme que je voulais faire, commente Virginie Guilhaume. Il met en avant les valeurs de partage, d’émotion, et évidemment la cuisine, ce qui m’arrange, car je suis très gourmande (rires). Il y a vraiment un esprit de transmission et de partage important. Et puis le format a été pensé en France, ce qui est rare. » souligne-t-elle.

La réalisation de cette saison 2 a nécessité trois mois de tournage intensif, entre janvier et mars. Cette fois, elle sera découpée six primes, soit deux soirées de plus qu’en première saison. Elle pourra compter sur la présence de guests de luxe comme Pierre Hermé et Philippe Conticini. Si Qui sera le prochain grand pâtissier ? s’inscrit dans la lignée des « talent shows » type Top Chef ou Masterchef dans leur mécanique, Nathalie André, Directrice Jeux et Divertissements de France 2, se défend de tout rapprochement avec une télé-réalité : « Je voulais faire le contraire de la télé-réalité. C’est un programme très service public, qui met en avant des chefs français reconnus au niveau international.  » Philippe Urraca, l’un des jurés de l’émission et Président des Meilleurs ouvrier de France, a géré le casting des dix candidats retenus. Il abonde dans le même sens : « J’étais intéressé, car l’émission est professionnelle, et les notes sont sérieuses. Je pense que le Grand pâtissier va devenir un concours incontournable ces prochaines années. Il y a une vraie validation de la profession. Je veux un grand pâtissier, pas une personnalité médiatique. », explique-t-il. Christophe Michalak, juré dans l’émission et visage le plus connu du grand public, ajoute : « On essaie d’accompagner les candidats, de les faire évoluer. Dire qu’un plat c’est de la merde, c’est extrêmement simple. »

Pour afficher sa différence, Qui sera le prochain grand pâtissier ? va continuer de proposer des épreuves diverses à chaque épisode, avec un enjeu immédiat qui ne sera pas toujours le même. Comprenez que chaque prime ne verra pas un apprenti éliminé. Parfois ils seront deux, parfois zéro. Les candidats partiront également en formation auprès des plus grands noms de la pâtisserie française.

A noter que le programme semble plaire à l’étranger. La productrice Nathalie Roger Cottet a annoncé que sa société Martange Production était en discussion avec Sony pour un achat du format, en vue d’une exportation en Europe, au Japon et aux États-Unis.