Toutelatele

Sébastien Folin (Harry) : « Le public peut trouver un champion sympa et talentueux mais il peut aussi agacer »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 13/10/2016 à 13:02 Mis à jour le 13/10/2016 à 15:50

Sébastien Folin est l’accompagnateur du jeu Harry depuis bientôt 4 ans. L’animateur de France 3 s’est confié à Toutelatele afin de tirer le bilan du divertissement et évoquer les deux émissions spéciales, l’une avec les acteurs de Plus belle la vie, et l’autre en compagnie des animateurs de France 3.

Joshua Daguenet : Vous présentez Harry depuis bientôt quatre ans sur France 3. Quel bilan tirez-vous ?

Sébastien Folin : On peut dire que c’est un succès puisque je suis toujours à l’antenne, c’est une règle de base. Avec la chaîne, nous avons une volonté forte de poursuivre ce chemin. Harry est une création française, originale, et nous avons eu la chance d’avoir bénéficié de temps afin d’installer le programme.

Harry est proposé parmi des jeux de même calibre, Des chiffres et des lettres et Slam. N’avez-vous pas craint une trop forte ressemblance et des comparaisons incessantes ?

Non, car ce sont des jeux et des thématiques différentes. Harry est un jeu de lettres et de culture générale, nous ne souhaitions pas rester seulement sur les lettres afin de toucher un public large.

Le plus grand champion du jeu, Grégory, a été contraint à l’abandon après 73 victoires. Aviez-vous envisagé un tel risque ?

Il a participé à plusieurs enregistrements et ne pouvait plus continuer à cause de son travail. Au début du tournage, il nous avait prévenus qu’il risquait de ne pas pouvoir rester indéfiniment.

Depuis des années, de nombreux jeux permettent au champion de revenir. Des chiffres et des lettres, récemment, est passé de 5 à 10 victoires. Avoir un grand champion est-ce aujourd’hui primordial pour captiver les téléspectateurs ?

Primordial, je ne pense pas, mais c’est l’une des recettes qui marche. Cette mécanique a été reconduite de jeu en jeu. De notre côté, on a proposé cette évolution il y a un an. Le public peut trouver un champion sympa, talentueux. Mais c’est à double tranchant, car il peut aussi agacer.

« Nous avons eu la chance d’avoir bénéficié de temps afin d’installer le programme »

Pour l’émission spéciale animateurs, les invités sont des collègues qui officient également l’après-midi sur la chaîne. Existe-t-il une affinité particulière entre vous ?

On a chacun notre vie donc on se voit peu souvent. On se rencontre essentiellement lors des tournages des clips de fin d’année et des émissions spéciales où j’ai notamment participé à Slam. Nous ne sommes pas les meilleurs potes du monde, mais nous faisons partie de la même famille professionnelle.

Si vous deviez passer d’animateur à candidat de Harry, quel parcours penseriez-vous accomplir ?

Vous le saurez pour la 1000e, car les invités ont pris ma place. Nous avons chacun présenté une manche et, donc, ce sera la surprise le 20 octobre !

Régulièrement, la lutte contre le cancer est choisie pour les émissions spéciales de France Télévisions, avec la prochaine venue des acteurs de Plus belle la vie. Pourquoi cette cause plus qu’une autre ?

France Télévisions consacre toute une semaine à cette lutte. Le cancer est un combat national, de nombreux diagnostics sont établis au quotidien. C’est pour cela que lorsque nous, animateurs, jouons à notre tour, nous défendons cette lutte.

À titre personnel, quelle autre cause vous tient particulièrement à cœur ?

Je suis administrateur de Solidarité sida depuis plusieurs années. Cette maladie n’est pas réglée puisqu’elle touche 37 millions de personnes dans le monde. On déplore 3 millions de décès chaque an, ce qui est énorme. Aujourd’hui, les jeunes tendent à moins se protéger lors de leur premier rapport alors il faut continuer à se battre et agir.