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Top Chef 2011 > Alexis éliminé pour cause de service minimum

Aurélie Demarcy
Publié le 28/02/2011 à 20:50 Mis à jour le 01/03/2011 à 00:00

Agathe Lecaron et Stéphane Rotenberg sur M6

Cinquième semaine de compétition pour les huit espoirs de la gastronomie française encore en lice. Et c’est avec une épreuve inédite que les cuisiniers vont entamer cette nouvelle journée de compétition. En effet, un traiteur parisien a fait appel à eux pour préparer un plat à emporter. Afin de les départager, la co-présidente du traiteur en question est préposée à la dégustation. Mais avant, Christelle Bernardet annonce le cahier des charges que chaque élève devra suivre au cours de sa préparation : les plats devront être présentés dans une barquette, quant aux ingrédients ils sont imposés aux élèves et concernent des légumes bios, de l’épeautre et de la volaille. A la clé, le gagnant verra son plat commercialisé, dès le lendemain par l’enseigne concernée, et décrochera une immunité pour l’épreuve suivante.

Disposant d’une heure, les compétiteurs s’attèlent à la tâche pour servir des plats : « beaux, pratiques et gouteux ». Aussi, Tiffany, conforme à son image, opte pour l’originalité avec une « gourmandise bio ». Pour Alexis, particulièrement motivé, les ingrédients lui inspirent la préparation d’une ratatouille. Paul Arthur choisit également de concocter une mini-ratatouille et joue la carte de la créativité en utilisant une courgette comme contenant. À quelques minutes de la fin de l’épreuve, aucun des candidats n’est parvenu à faire cuire son épeautre : « C’est un gros merdier » analyse « Pupuce », alias Tiffany.

La co-présidente et Cyril Lignac font office de jurés et entament donc la dégustation. Pierre Sang et sa « volaille champêtre » semblent « trop aillée pour un repas au bureau », Ronan n’enthousiasme pas non plus le jury car son Poulet biotissimo n’est pas assez fin visuellement. Quant à la boîte bio de Ludovic, « elle manque de gourmandise ». Si jusque-là aucun plat ne trouve grâce aux yeux de l’intransigeante jurée, ceux des benjamins de l’aventure, Alexis et Fanny retiennent son attention par leur « gourmandise ». Finalement, cette dernière offre la victoire à Tiffany : « Enfin on reconnaît que j’ai ma place ici » commente l’heureuse gagnante face caméra.

Pour l’épreuve des chefs, Ronan et Stéphanie s’affronteront en duel, durant sept heures, en réalisant un banquet de mariage. Accompagnés de deux commis, ils devront préparer une entrée et un plat pour pas moins de cent personnes. Stressés les intéressés écoutent les recommandations des mariés, la veille du jour J : entrées à base de Saint-Jacques, puis pommes de terre en accompagnement du plat principal seront de la partie, le tout servi avec des couleurs et de l’originalité dans l’assiette.


En plein cœur de Paris sur les quais de Seine, les cuisiniers rejoignent Jean-François Piège et Thierry Marx à bord d’une péniche, et découvrent leurs commis qui ne sont autres que d’anciens candidats. Ainsi, David et Matthieu apporteront leur soutien à Stéphanie, alors qu’Abraham et Adrien aideront Ronan. Les préparatifs prennent effet et les candidats débutent leur course contre la montre. Dans l’équipe de Ronan, Adrien s’occupe des Saint-Jacques et du Bar, Abraham reste sous la surveillance de Ronan comme l’indique celui-ci. Une remarque qui ne manque pas de piquer au vif le commis, habitué à travailler le poisson.

De son côté, Stéphanie parvient à faire régner l’harmonie : « Il n’y a pas de mauvais commis, il n’y a que des mauvais chefs » affirme cette dernière. Et tandis que le couple est en train d’échanger leurs vœux à la mairie, Ronan et Stéphanie finalisent leurs menus respectifs avant la dernière ligne droite. Manque de bar pour une équipe, pénurie de cercles voués à la présentation des entrées pour l’autre, chaque groupe doit user du fameux « système D », et de l’aide des chefs concernant Stéphanie, pour envoyer ses plats dans les temps.

Les convives dégustent les mets à l’aveugle, tandis que de leur côté, les chefs jugent également les plats de leurs poulains. Les entrées de chaque groupe déçoivent les chefs et le Tartare de Saint Jacques carpaccio de bar sans légume préparé par Ronan, ainsi que le tartare de Saint-Jacques gelée de légumes et pain croustillant » concocté par Stéphanie font chou blanc. Pour les plats, l’ « Agneau roulé pommes boulangères de la cuisinière » et le « Canon d’agneau pommes de terre » de son rival exaltent les prunelles et les papilles des convives. Néanmoins, le bilan s’avère des plus négatifs pour les chefs qui décident d’envoyer les deux concurrents en épreuve de la dernière chance.

Concernant le reste des participants, c’est sous les observations de Ghislaine Arabian et Christain Constant qu’ils devront cuisiner deux produits distincts : ceux de la terre et de la mer. Répartis en binôme, les duos ruent vers le garde-manger, et découvrent chacun les ingrédients imposés par les chefs : anguilles -vivantes et vivaces- et palerons pour Fanny et Ludovic, homard et pigeon chez Tiffany et Pierre-Sang, puis araignée et ris de veau pour Alexis et Paul-Arthur. L’objectif de l’épreuve étant de parvenir à « sublimer chacun des produits sans que l’un ne prenne le pas sur l’autre » explique Ghislaine Arabian.


Après un « remue-méninge » de circonstance, les élèves sont coupés dans leur élan par un défi-surprise annoncé par Christian Constant : Tiffany, Ludovic et Alexis doivent prouver leur maîtrise des techniques de base, sous peine de faire perdre dix minutes à son équipe. Au terme de ces mini-épreuves Pierre-Sang et Tiffany perdent vingt minutes, quant à Alexis et Paul Arthur, ils doivent finir dix minutes avant la fin de l’épreuve. Autre rebondissement lors du verdict, le duo désigné gagnant par le jury doit choisir celui qui ira en dernière chance. Tiffany et Pierre Sang, les vainqueurs, après de douloureuses délibérations envoient finalement, Paul Arthur et Alexis au rattrapage.

Les quatre candidats en danger se réunissent alors pour passer la fameuse épreuve de la dernière chance. Fébriles, Paul Arthur, Ronan, Stéphanie et Alexis doivent redoubler d’efforts et d’ingéniosité pour concocter une entrée froide en une heure, dégustée ensuite à l’aveugle par les chefs. La Saint-Jacques remporte un vif succès dans le choix des intéressés : en carpaccio chez Paul Arthur, et Alexis, elle sera servie en tartare par Ronan.

Seule Stéphanie se démarque en choisissant un produit moins noble, à savoir la truite saumonée. Un choix des plus pertinents puisque cette dernière rafle la première place du classement. A l’inverse, le plat d’Alexis n’a pas conquis le jury pour cause de « service minimum » comme le précise Jean-François Piège. Un « manque d’ambition » malheureux pour les chefs qui s’accordent à reconnaître « le talent et le peps » de ce jeune cuisinier prometteur.