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Anissa (Moundir et les apprentis aventuriers) : « Quand je donne des conseils j’attends que l’on m’écoute »

Antoine Delplanque
Publié le 24/05/2016 à 12:54

Anissa, qui se qualifie elle-même de « princesse », participe à sa première télé-réalité aux côtés de Moundir. Dans un entretien accordé à Toutelatele, elle se confie sur son aventure et avoue n’avoir peur de rien. Rencontre.

Antoine Delplanque : Pourquoi avoir participé à cette aventure autour de Moundir ?

Anissa : J’aime bien relever les défis. Je suis très curieuse. Participer à une aventure dans laquelle on va devoir se dépasser était tout nouveau pour moi. C’est un véritable challenge, car je ne suis même jamais partie faire du camping de ma vie !

Comment vous a-t-on contacté ?

J’étais en boîte de nuit avec mes amies et quelqu’un est venu me demander si j’étais intéressée par la télé réalité. Sur le moment, je n’étais pas emballée, car ce milieu ne me plait pas trop d’habitude. On a ensuite réussi à me convaincre par le côté sportif qu’aurait l’émission. Cette opportunité peut aussi me permettre de m’ouvrir des portes par la suite.

En général les télé-réalité sont basées sur le confort, contrairement à celle-ci, cela n’a-t-il pas été pas trop difficile de manquer du confort quotidien ?

Je suis née avec une cuillère en argent dans la bouche et je n’ai jamais manqué de rien dans ma vie. Mais, en se démenant toute la journée pour survivre on se rend compte que l’on n’a rien sans rien. Je me suis vite mise dans le bain. Au final, je me suis vite adaptée, grâce à mon passé.

Quel genre d’aventurière êtes-vous ?

Je ne dirais pas que je commande, mais quand je donne des conseils j’attends que l’on m’écoute. Même si je suis une fille qui aime se faire aider, je sais tout de même me débrouiller toute seule.

Comment avez-vous vécu les différentes épreuves ?

À chaque fois, j’étais toujours très déterminée, car je ne sais pas de quoi j’ai peur, je n’ai pas de phobie. Tous les défis représentaient une opportunité pour moi de montrer aux autres ce que je valais.

Pourquoi avoir choisi de faire équipe avec Valentin ?

J’ai été stratégique, et je voulais gagner. Je me suis dit que je devais choisir un beau garçon, pour qu’aucune des filles ne veuille l’éliminer (rires). Il fallait aussi qu’il soit sportif afin de m’aider pour les épreuves.

« Tous les défis représentaient une opportunité pour moi de montrer aux autres ce que je valais »

Y a-t-il eu de la solidarité entre candidats ?

Oui il y en a au début, car tout commence et tout le monde s’entend, c’est le monde
des bisounours. Mais, très vite, les problèmes s’installent.

Comment était l’entente avec Moundir ?

Il nous aide un petit peu. Il donne beaucoup de conseils et il vaut mieux l’écouter, car ces derniers sont précieux. C’est quand même quelqu’un qui a fait Koh-Lanta, il sait de quoi il parle.

En quoi ce programme peut-il plaire aux téléspectateurs ?

C’est une aventure qui regroupe des gens qui ne sont pas faits pour être où ils sont et cela rend la situation assez drôle. Je me rappelle du premier jour en arrivant avec mes trois valises, j’ai immédiatement réalisé que ça allait être dur parce que je n’en ai gardé aucune.

Quel bilan tirez-vous de cette première télé-réalité ?

Ça m’a apporté que du positif, j’ai pu rencontrer beaucoup de personnes. Je me suis rendu compte que c’était vraiment un autre monde. Personnellement, je ne regrette rien.

Si on vous proposait une autre émission accepteriez-vous ?

Ça dépend laquelle, mais je me relancerais avec plaisir, car c’est que du positif pour moi et j’apprends pleins de choses.

Que faites-vous au quotidien désormais ?

Je suis dans une école de luxe ciblée dans la mode. Je fais des défilés en tant qu’habilleuse. Je suis aussi assistante photo.