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Apprendre à t’aimer (M6) : Pourquoi Julie de Bona a été « bouleversée » sur le tournage

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 08/09/2020 à 18:31

Julie de Bona et Ary Abittan interprètent les parents d’une fillette trisomique dans la fiction Apprendre à t’aimer, ce mardi 8 septembre 2020 sur M6. Le tournage a été particulièrement prenant.

Au lendemain de la fiction événement de TF1, Pourquoi je vis, relatant le parcours de Grégory Lemarchal et sa lutte contre la Mucoviscidose, M6 s’attaque à son tour à la maladie avec le téléfilm Apprendre à t’aimer. Celui-ci évoque le parcours du combattant d’un couple à accepter la trisomie 21 de leur petite fille. Rendez-vous à partir de 21h05 ce mardi 8 septembre 2020.

Franck, un professeur de judo épanoui, s’apprête à accueillir avec sa compagne Cécile leur petite Sarah. Mais leur destin bascule en apprenant que leur enfant est atteint de trisomie 21. Si Cécile tente tant bien que mal de faire face à la nouvelle, les choses sont beaucoup plus compliquées pour Franck qui voit son monde s’écrouler. Contrainte de délaisser sa vie de femme, Cécile supporte seule la responsabilité de Sarah.

Des techniciens « en larmes »

Du côté du casting, Julie de Bona (Le bazar de la charité) et Ary Abittan (Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu) campent les parents de l’enfant trisomique. Les deux partenaires ont offert une interview à Télé 7 jours. Ce thème tenait particulièrement à cœur au comédien Ary Abittan qui a une certaine expérience auprès des enfants handicapés : « À 19 ans, j’ai travaillé comme chauffeur de taxi. Pendant deux ans, matin et soir, j’ai accompagné des enfants autistes de leur domicile à l’hôpital de jour. J’ai beaucoup appris d’eux ».

L’acteur a été très touché par la présence de la très jeune actrice trisomique prêtant ses traits à Sarah : « Cette petite fille a mis toute l’équipe au diapason. On s’est laissés gagner par sa joie et son sourire. Ces enfants ne demandent qu’une chose : être aimés et intégrés dans la société ».

Quant à sa consœur, elle a expliqué comment elle avait abordé le plus réalistement possible son rôle de mère esseulée : « J’ai échangé avec beaucoup de mamans d’enfants trisomiques. La plupart ont réagi comme mon personnage. Le film est très réaliste ». Julie de Bona a été particulièrement « bouleversée » par le comportement des techniciens : « Ce sont des pros qui ont tourné des drames et des films de guerre avec de grands réalisateurs. Pourtant, devant certaines scènes, je les ai vus en larmes ».

Soirée et nuit spéciale sur M6

Peu avant 23 heures, Flavie Flament sera en plateau pour compléter la soirée autour de plusieurs invités, parmi lesquels les deux acteurs principaux de la fiction ainsi qu’un couple de parents d’une fillette porteuse de la trisomie 21. Deux documentaires seront ensuite à découvrir jusqu’au milieu de la nuit.