Bruno Tuchszer (Les 12 coups de midi) : « J’ai l’impression d’être rentré dans l’histoire du jeu »

Alexandre Raveleau : Ce mardi 22 octobre, vous êtes devenu le Maître des Maîtres de midi de TF1. Quelle a été votre réaction suite à cette victoire ?

Bruno Tuchszer : Cette émission n’a pas été très différente de toutes les autres. Chaque partie répond au même scénario. Par contre, j’ai tout de suite pensé à tous ceux qui m’ont parlé de l’émission et qui me disaient que Xavier avait abandonné de lui-même. Ça modère ce que je viens de faire puisque s’il n’était pas parti, il y serait peut-être même encore (rires) !

Vous appartenez maintenant à l’histoire des 12 coups de midi…

Quand on arrive dans l’émission et qu’on commence à être Maître de midi, les équipes vous parlent des gagnants précédents… « Schtroumpfy avait tel rituel, Xavier celui-ci… » Dans les coulisses, on va sans doute continuer à parler de moi un bout de temps. Je fais partie de l’émission. J’ai effectivement l’impression d’être rentré dans l’histoire d’un jeu que j’aime bien.

Étiez-vous téléspectateurs des 12 coups de midi avant d’y participer ?

J’ai commencé à la regarder à partir du moment où je me suis décidé à m’y inscrire. J’avais d’ailleurs très peur. J’en parlais beaucoup autour de moi, parce que je suis un grand amateur de quiz. Si les questions paraissaient à ma portée, les règles, qui reposent à la fois sur la rapidité et la présence d’esprit, ne sont plutôt pas évidentes. Moi qui ai fait Questions pour un champion, je trouve que c’est même plus dur.

Quel a été votre parcours dans Questions pour un champion ?

J’ai fait Questions pour un champion il y a deux ou trois ans. J’ai quand même remporté une cagnotte. Et vous voulez un scoop ? Lorsque j’ai participé à Questions pour un super champion, mon adversaire en finale était Julien, de Tout le monde veut prendre sa place ! J’ai perdu sur le score de 23 – 16. Un très beau match ! J’ai aussi été candidat dans Le Plus grand quiz de France.

Dès votre arrivée aux 12 coups de midi, vous avez remporté l’Étoile mystérieuse. Avez-vous tout de suite été en confiance ?

J’ai reconnu les genoux de Rowan Atkinson tout de suite. La première émission m’a effectivement vraiment donné confiance. La partie s’est déroulée pour le mieux. J’ai battu plutôt facilement Suzanne au Coup fatal. Je me suis dit : il faut que je garde la place le plus longtemps possible. Mais à chaque début de tournage, on est face à trois personnes qui la veulent autant que vous.

« J’ai vu des gens qui se décomposaient au retour de la coupure pub »

Vous êtes-vous déjà senti en danger au cours de cette ascension ?

Bien sûr. Et à toutes les étapes du jeu. Je ne suis encore jamais passé au rouge, mais heureusement. Au Coup fatal, c’est passé de justesse à plusieurs reprises. J’ai eu jusqu’à 10 secondes de retard. Je sais que le plus important est de rester concentré après la pause de la publicité. C’est bien souvent après que le scénario change. On ne le dit jamais, mais j’ai vu des gens qui se décomposaient au retour de la coupure.

Que se passe-t-il de si perturbant sur le plateau pendant la publicité ?

Pas grand-chose pourtant. Pendant ce temps, on reste à notre pupitre et on nous apporte un verre d’eau. Jean-Luc Reichmann discute avec les techniciens et la régie. Elle dure à peu près aussi longtemps qu’à l’antenne. Et on revient...

Une rumeur persistante prétend que le Maître de midi est souvent avantagé par le niveau de ses questions…

Ce n’est pas vrai puisque j’ai moi-même battu un Maître de midi avant d’en arriver là. Il n’y a pas de rumeur possible ! Traditionnellement, il est vrai que la première question du jeu est plus simple, un peu comme dans Qui veut gagner des millions. Il y a aussi le fait qu’au Coup par coup, on commence... C’est un avantage. Par contre, au Coup fatal, quand on démarre, on prend 5 secondes dans la vue immédiatement. Là, il y a un vrai handicap. Je suis devenu un vrai spécialiste !