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Capital > Se loger : toujours cher, toujours galère ?

Tony Cotte
Publié le 04/10/2009 à 20:40 Mis à jour le 09/05/2011 à 22:13

Guy Lagache sur M6

Le premier poste de dépense des ménages, loin devant l’alimentation et les transports, reste le logement. Avec des prix à l’achat ou des loyers qui restent élevés, se loger est encore une galère pour bon nombre de Français, malgré la baisse officielle annoncée en masse par les médias. D’ailleurs, pour les locataires la véritable baisse s’léève à moins de 1%. Retour sur notre marché immobilier bien particulier...

Avec 8 millions de propriétaires d’un appartement, les Français sont champions du monde de la copropriété. Pour gérer un immeuble, l’interlocuteur incontournable, c’est
le syndic. Réfection des cages d’escalier ou des ascenseurs, gestion des comptes, ce sont eux qui doivent s’en s’occuper. Problème : la facture peut très vite grimper. Capital s’intéresse ainsi aux charges et l’explosion de leurs prix.

Les étudiants font partie de ceux qui redoutent le plus la rentrée. Leur hantise : se loger. Ils y consacrent en effet en moyenne plus de la moitié de leur budget mensuel. Pour un 18 m², c’est 554 euros en moyenne à Paris et 404 en province. À ce prix là, le seul espoir est souvent de trouver une place en résidence étudiante. Mais sur 1 million et demi d’étudiants à la recherche d’un logement,
seul un sur 10 verra sa demande aboutir.

Trouver un logement en France est souvent un parcours compliqué. Pourtant il existe depuis plus de 50 ans un
système dédié aux salariés pour les aider à s’installer : le 1% logement. Prêts, cautions avancées ou loyers à petit prix... Ce sont près de 4 milliards d’euros qui sont ainsi collectés pour aider les salariés et gérés par les organismes du 1% logement. De l’argent qui attise les convoitises et qui a parfois débouché sur d’étonnants abus.

En quelques années, Londres était devenue l’une des villes les plus chères au monde. Mais la crise est passée par là. Désormais, le marché se retourne... Une vraie révolution ! Les locataires longtemps victimes de loyers extravagants, n’hésitent plus à renégocier avec les propriétaires ces tarifs. La capitale de la Grande-Bretagne est devenue la
« ville où les locataires reprennent le pouvoir »