Toutelatele

Caroline (finaliste du Meilleur pâtissier) : « Cyril Lignac est un exemple de réussite »

Antoine Delplanque
Publié le 02/12/2015 à 19:47

En cette grande finale du Meilleur pâtissier, diffusée sur M6 ce 2 décembre, la candidate nordiste Caroline s’est confiée à Toutelatele. Révélation de l’émission, l’habitante de Dourges est revenue sur sa passion pour la pâtisserie, son expérience sur M6 et son métier de surveillante pénitentiaire dans la prison de Douai.

Antoine Delplanque : Pourquoi avoir postulé pour participer au Meilleur Pâtissier ?

Caroline : J’adore la pâtisserie, et c’est surtout le fait que ce soit une compétition d’amateurs avec une ambiance bon enfant. Je ne pourrais pas faire, par exemple, une émission comme Top Chef, les candidats sont méchants entre eux et s’écrasent. Ce n’est pas mon délire...

La cuisine est-elle une histoire de famille ?

Ma maman cuisine très bien, mais elle ne m’a jamais enseigné. Je suis très autodidacte, j’ai tout appris toute seule avec des livres et je me suis rendu compte que j’éprouvais une réelle passion à faire des gâteaux. Un gâteau au chocolat c’est quand même plus sexy qu’un risotto !

Quels sont vos gâteaux préférés ?

Ma pâtisserie de prédilection est vraiment le macaron. J’aime les desserts esthétiques, car comme je dis toujours « On mange d’abord avec les yeux. » Ensuite, avec Le meilleur pâtissier, j’ai appris des gâteaux encore plus élaborés. C’est pour cela que, cette année, je voudrais passer mon CAP en candidat libre.

Avez-vous perçu des progrès au fil des semaines de compétition ?

Oui, car on a eu la chance d’avoir des invités prestigieux chaque semaine. Leurs conseils m’ont été très bénéfiques.

N’était-ce tout de même pas trop stressant d’être suivie par les caméras ?

La première épreuve, j’ai bien eu peur de ne pas la réussir. La caméra, quand on n’est pas habitué, c’est très compliqué. Quand on rentrait dans la tente notamment pour l’épreuve de Mercotte, j’avais l’impression d’aller à l’abattoir !

« Quand on rentrait dans la tente notamment pour l’épreuve de Mercotte, j’avais l’impression d’aller à l’abattoir ! »

Cyril Lignac est-il un modèle pour vous ?

Oui, c’est un exemple de réussite, un grand monsieur parti de rien. Il a énormément de mérite et il doit tout à son talent et à sa gentillesse. Je l’admire beaucoup et, en plus, il est beau (rires).

Vous êtes surveillante pénitentiaire de métier,voulez vous donner une image moins rude de cette profession ?

Je voudrais humaniser notre travail, on est un peu trop vu comme des matons alors qu’on est comme tout le monde, avec des passions. Je souhaite véhiculer une image un peu plus sympathique de ce métier et je suis fière de représenter la pénitentiaire comme ma région.

Préparez-vous des gâteaux pour la prison ?

Pour mes collègues oui, quand on se fait un repas le soir ou pour les anniversaires je ramène le dessert. Ils sont bien contents de m’avoir dans l’équipe (rires).

Pensez-vous vous reconvertir définitivement dans la pâtisserie ?

Je ne sais pas si ça va déboucher sur quelque chose, je reste pragmatique, mais s’il y a une grosse opportunité, pourquoi pas !