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Cyril Féraud (Village départ) : « C’est tellement agréable de faire de la télé en duo, sans animosité ou égo à gérer... »

Léopold Audebert
Publié le 13/07/2016 à 12:33

Slam, Personne n’y avait pensé, Village départ, Fort Boyard... Une nouvelle fois, l’été de Cyril Féraud s’annonce intense. L’occasion pour l’animateur de France 3 de dresser un bilan de sa saison, et de se confier sur ses différents projets. Rencontre.

Léopold Audebert : Depuis ce dimanche 3 juillet, vous sillonnez les routes de France, aux côtés de Laurent Luyat et Nathalie Nguyen, dans Village départ. Pour votre deuxième année consécutive dans le programme, comment qualifiez-vous cette expérience ?

Cyril Féraud : C’est ma récréation ! Je pars sur les routes avec mon meilleur ami dans la vie, Laurent Luyat, qui est comme mon frère. Il est patron de cette émission et je suis là pour m’amuser et réaliser des défis en direct et en public, « à la Intervilles ». C’est vraiment un « kiff » !

Est-ce le fait de travailler avec lui qui vous a définitivement convaincu de rejoindre l’émission ?

Ce n’est même pas que ça me fait plaisir ; j’ai dit oui uniquement pour ça ! (rires) Parce que, sincèrement, avec le rythme des tournages, je n’aurais pas été contre l’idée de prendre un bon mois de vacances ! (rires) C’est tellement agréable de faire de la télé en duo, sans animosité ou égo à gérer...

Aviez-vous pour projet d’animer une émission ensemble depuis longtemps ?

Il y a quelques temps maintenant, sur le Téléthon, on s’était dit « Un jour, on présentera une émission tous les deux ! ». Parce qu’on s’était régalé et qu’on se connaît par cœur. Donc quand, sur le Tour, il m’a propose de rejoindre Village départ, j’ai dit oui tout de suite.

Avec quelle personnalité souhaiteriez-vous partager l’antenne ?

Ça me ferait plaisir de présenter un programme avec Elodie Gossuin. C’est quelqu’un que j’aime beaucoup. Laurent est mon frérot, Elodie est ma sœurette ! (rires)

« Ça me ferait plaisir de présenter un programme avec Elodie Gossuin »

Outre Village départ, quel bilan tirez-vous de l’année de Slam ?

Slam est un cas d’école. On est dans la septième saison du jeu, et ça marche de mieux en mieux d’année en année. Dans un contexte de concurrence qui est de plus en plus difficile, où on essaie de garder au maximum les téléspectateurs pour éviter qu’ils partent ailleurs, on a cette chance que l’émission soit continuellement découverte par de nouvelles personnes. Donc je ne peux que m’en réjouir ! Ça signifie que tout le travail qu’on fait au quotidien, dans les questions ou encore le ton que j’essaye d’apporter à l’émission, porte ses fruits. On fait partie des programmes les plus solides de la chaîne, et c’est une fierté !

Vous parvenez parfois à devancer TF1, que ce soit devant 4 mariages pour 1 lune de miel, le début de Bienvenue chez nous, et, récemment, Cinq à sept avec Arthur. Est-ce une satisfaction particulièrement importante pour vous ?

Ce n’est pas l’objectif absolu, mais ça signifie qu’on est capable d’attirer un large public, qui inclue aussi les ménagères de moins de cinquante ans, les ados qui rentrent de l’école… Et ce n’était pas gagné l’avance !

Autre jeu que vous avez présentez désormais chaque samedi et dimanche à 17h15 sur France 3 : Personne n’y avait pensé. Etait-ce compliqué d’installer une nouvelle marque sur la chaîne ?

Je trouve que le jeu s’installe de mieux en mieux ! On marche bien le samedi. C’est plus compliqué le dimanche, parce qu’on est souvent face à du rugby et que la journée est, de manière générale, plus difficile pour France 3. Mais on continue à la rentrée ! Idem pour Le Grand Slam qui est diffusé juste après.

Pendant la saison, vous avez opérez quelques modernisations dans le programme, notamment à travers l’habillage mais aussi la présence de musique au cours des parties. Selon vous, ces aménagements ont-ils permis de rendre l’émission plus attractive ?

J’espère ! On a fait un gros travail ! Avec la production et la chaîne, c’est vraiment quelque chose que j’ai voulu, pour que le jeu soit plus souriant. Slam l’est déjà. De son côté, Personne n’y avait pensé plonge volontairement les candidats dans le stress, ne serait-ce que dans le décor. Le jeu est un format anglais, qui, comme beaucoup d’autres, sont connus pour être plus froids. En regardant les réactions des téléspectateurs en France, j’ai vu qu’il manquait de fun et de musique. On a donc changé l’habillage, rajouté la question à l’antenne ou encore les questions en musique et en images, etc. A la vue des dernières audiences, on n’a pas travaillé pour rien ! (rires)

« Slam est un cas d’école »

Peut-on dire que, désormais, le jeu correspond plus à votre personnalité ?

Clairement ! Maintenant, c’est complètement moi !

Après l’arrivée de Samuel Etienne à la tête de Questions pour un champion, France 3 a récemment annoncé l’arrivée d’une nouvelle formule du jeu Des chiffres et des lettres à la rentrée prochaine. Quel regard portez-vous sur l’idée de renouveler la mécanique de formats anciens, tels que celui-ci ?

Je pense qu’on a besoin de renouveau tous les jours ! En plus, Des chiffres et des lettres est une émission qui a quarante ans, donc on peut réfléchir à son évolution. Je sais que tout le monde était preneur. Patrice Laffont, qui produit le jeu, a toujours plein d’idées. Je ne sais pas quelle va être la nouvelle formule, mais je trouve que c’est toujours une bonne chose de surprendre les téléspectateurs, puisque la règle n’a pas évolué depuis longtemps.

Côté prime événementiels, quel est votre agenda ?

Cet été, il y aura le Festival interceltique de Lorient, que j’ai déjà présenté l’année dernière. Je suis super fier d’être aux commandes de cet événement ! Le programme est vraiment très bien produit et très joli. Je me suis régalé la dernière fois, et ça avait cartonné. Après, pour Noël, il y aura aussi le Festival international du cirque de Monte-Carlo.

Le 23 juillet prochain, les téléspectateurs pourront vous retrouver dans Fort Boyard, émission qui vous a donné envie de devenir animateur, avant d’y travailler en tant que stagiaire. Dans quel état d’esprit étiez-vous avant le tournage ?

J’y ai participé pour la quatrième fois ! C’est toujours un peu particulier. Comme j’ai commencé à travaillé là-bas, l’équipe sait exactement de quoi j’ai peur ! (rires) Et comme ce sont les mêmes personnes qui m’ont connu à dix-huit ans, j’y vais un peu maso. (rires) C’est toujours émouvant de retourner sur l’émission qui m’a donné envie de faire de la télé, et de retrouver Olivier dont j’étais le stagiaire en 2003. C’est magique !

« Devancer TF1 n’est pas l’objectif absolu, mais ça signifie qu’on est capable d’attirer un large public »

Finalement, il n’y a aucune ombre à votre tableau ?

Je suis très heureux ! Je déborde de tournages et d’émissions. Ça me permet de m’amuser dans plein de domaines différents. Quand tout fonctionne, la vie est belle ! (rires)