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Danse avec les stars 2 > Shy’m dit tout sur les répétitions du show

Robin Girard-Kromas
Publié le 07/10/2011 à 18:42

A 26 ans, Shy’m se lance un nouveau défi. Après avoir conquis les charts français avec ses trois albums Mes fantaisies, Reflets et Prendre l’air, la jeune femme s’engage dans l’aventure Danse avec les stars, saison 2. Désignée favorite dès l’annonce de sa participation, la pression sur les épaules de la jeune femme ne pourrait pas être plus grande. A quelques jours du lancement de la seconde saison, elle revient pour Toutelatele.com sur Danse avec les stars, sa carrière de chanteuse et son avenir, qui pourrait bien impliquer le petit écran...

Robin Girard : Quelle a été la réaction de votre entourage lorsque vous leur avez annoncé votre participation à Danse avec les stars ?

Shy’m : Bizarrement, ils n’ont pas été tellement étonnés. Il y a beaucoup de gens qui m’attendaient sur la première saison déjà. Quand je leur ai annoncé que je participais à la seconde saison, ils étaient plutôt contents, car du coup ils vont pouvoir me voir chaque samedi, enfin jusqu’au moment où je serais éliminée. Et ils savent que j’aime me mettre en danger, que je suis une battante avec un côté compétitif aussi, donc ils ont été très heureux.

Aviez-vous regardé la première saison du show ?

Oui, j’avais vu quelques émissions. J’ai trouvé que c’était très bien fait, pas cheap du tout, que les danseurs étaient vraiment mis en valeur, tout comme les célébrités. Tout est bien fait pour qu’on sente bien le côté amusement et défi. Même si la compétition existe, ce n’est pas ça qui motive en premier.

Quand vous avez accepté Danse avec les stars, vous n’étiez pas au courant du reste du casting. N’aviez-vous pas peur de voir votre image associée à celle d’un casting un peu « cheap » ?

En arrivant sur la deuxième saison, on a la chance d’avoir vu la première pour se dire qu’il y aura des personnalités de qualité, que l’émission en elle-même sera de qualité, donc du coup c’est plus facile d’accepter. On sait aussi que la première saison a eu du succès. Je n’avais aucune idée des gens qui allaient être à mes côtés, mais j’ai fait confiance à la production et je me suis dit, si c’est à l’image de la première, c’est bon.

Le jury n’a pas été tendre avec les célébrités lors de la première saison, n’avez-vous pas peur de son jugement ?

Bien sûr, car ce n’est pas une position dans laquelle j’ai l’habitude d’être depuis 4/5 ans et mon premier album. Au contraire, j’ai plutôt l’habitude de maitriser les choses, contrôler un peu tout ce qui se passe. Dans Danse avec les stars, je vais être en position d’élève et je crois qu’il va falloir être assez humble, accepter la critique, et savoir travailler sur ses erreurs. Mais ça, je ne pense pas que ça va être trop compliqué pour moi, car je ne suis pas susceptible et j’ai l’habitude de recevoir des critiques constructives et de pouvoir me remettre en question assez facilement.

Comment appréhendez-vous le travail par binôme dans l’émission ?

Le travail à deux, c’est complètement différent du travail en solo, et je crois que c’est la plus grosse difficulté. Là, je dois déjà me concentrer sur moi pour avoir la bonne posture et la bonne technique, mais c’est aussi ma qualité de travail personnel qui va aider le danseur. C’est assez compliqué comme apprentissage, c’est un peu du bourrage de crâne, car, dans un court laps de temps, il faut assimiler beaucoup de choses. Mais je suis ravie. Je suis avec un danseur très pédagogue et patient (Maxime, qui coachait Sofia Essaïdi en saison 1, ndlr), l’une des vertus qu’ils vont tous devoir avoir, car il faut nous répéter les choses 10000 fois, on est un peu lourd de la feuille (rires) ! Et je suis ravie du choix que la production a pu faire pour moi, je rêvais secrètement de tomber avec lui !


N’avez-vous pas peur de vous blesser en participant au programme ?

Je touche du bois et j’espère n’avoir aucun problème, car forcément ça amoindri l’évolution qu’on peut avoir pendant l’émission. Mais on fait attention, mon danseur prend soin de moi et me corrige directement si je suis dans une mauvaise position. Je ne fais rien de très dangereux de mon côté, à part porter des talons de 15 centimètres (rires) !

Votre statut de favori n’est-il pas un peu effrayant ?

C’est flippant (rires) ! Ça rajoute une pression supplémentaire, car comme j’ai des antécédents en danse, on se dit tout de suite que ça va être facile, que je pars avec une longueur d’avance, etc... Mais depuis le début des répétitions où je me rends compte de la difficulté, j’ai l’impression de recommencer à zéro. Toutes les bases de danse que je peux avoir ne correspondent pas du tout aux danses de salon et même j’ai l’impression parfois d’être handicapée, car j’ai des « réflexes de danseuse » où je suis très relâchée, dans le sol, et la position est complètement différente. Quand je suis arrivée aux premières répétitions, c’était lunaire !

Que pensez-vous de la « polémique » lancée par Jean Marie Bigard la saison dernière, où l’humoriste avait dénoncé les célébrités ayant déjà fait de la danse auparavant ?

On peut avoir des facilités dans le sens, où on mémorise bien, on a l’habitude d’apprendre des chorégraphies. Mais à part ça, le step en lui-même, même si je sais lequel arrive après, je ne sais pas encore le faire. Sincèrement, je n’essaye pas de minimiser les choses, j’aurais peut-être eu un autre discours avant de commencer les répétitions, mais là j’ai l’impression de ne pas avoir de notions de mon corps, de ne pas le connaître, d’être dans des postures pas du tout naturelles, où je ne suis pas à l’aise. Et en fait, c’est ça la bonne posture : plus je suis inconfortable et plus j’ai mal, mieux c’est (rires) !

Formez-vous déjà une « bande » avec les autres participants et vos danseurs respectifs, comme on avait pu le voir durant la première saison ?

Ça commence doucement, car on s’est un peu croisé sur les plateaux de répétitions. Pendant mes premières répétitions, il y avait Cédric Pioline et Philippe Candeloro qui s’entrainaient à côté de moi, donc on venait un peu s’épier, voir où est-ce qu’on en était. Mais on est un peu tous timides, je pense que la complicité va vite arriver, ainsi qu’avec les danseurs. C’est vraiment une aventure qui se vit tous ensemble.

Cette émission ne va-t- elle pas trop être chronophage pour vous ?

Bien sûr, l’investissement et l’engagement vont être total. C’est pour ça que j’ai mis de côté mes projets, ça a été aussi le point primordial avant d’accepter l’aventure. Je me suis dit « Si je dis oui, j’ai envie de le faire à fond, pas à moitié, fatiguée, sans pouvoir faire les répétitions à fond ». Et puis dès que je terminerai l’aventure, je reprendrai mes répétitions pour mon prochain concert le 20 décembre, donc on a pensé à tout !


D’avoir la possibilité de toucher 5 millions de téléspectateurs, dont la plupart ne sont sûrement pas de votre public, sur un nouveau terrain, c’est une belle opportunité...

Je le prends surtout comme une rencontre avec d’autres personnes. Effectivement, les gens qui vont être devant leur télé ne sont pas forcément des gens qui achèteront mes albums, mais ça va me permettre de pouvoir me faire connaître auprès d’autres personnes. Et pour ceux qui me connaissent déjà ça va leur permettre de me découvrir différente, dans une discipline dans laquelle ils n’ont pas l’habitude de me voir. Je pense que ça va être super excitant et drôle !

Seriez-vous intéressée après Danse avec les stars par d’autres projets télé ?

La télé me donne envie, c’est aussi pour ça que je suis là aujourd’hui. Mais je privilégie forcément ma carrière de chanteuse, j’ai encore beaucoup de choses à faire. Je crois que mon prochain défi sera de rencontrer mon public sur scène. Ça fait 5 ans maintenant que ma carrière a commencé et je n’ai pas fait de véritable tournée à moi depuis, donc ça va être le défi de fin 2011, début 2012. Et à la suite de ça, j’aimerais aussi sortir un autre album que je vais commencer à travailler en même temps que l’aventure.

Vous êtes tentée par la télévision, mais quel domaine vous attire ?

C’est assez vaste et ça le restera, car il n’y a encore rien de concret. J’ai des propositions, des gens qui m’ont approchée pour diverses choses, mais je préfère prendre mon temps, y aller « step by step », ne pas brûler les étapes et puis m’amuser toujours dans ce que j’ai à faire.

Aux États-Unis, après avoir remporté la version américaine de Danse avec les stars, Nicole Scherzinger est devenue jurée de X Factor. Une telle évolution pourrait-elle vous intéresser ?

C’est difficile. Nicole Scherzinger a une position légitime. Mais la question que l’on se pose quand on nous propose le rôle d’être juge, c’est « Qui suis-je pour pouvoir juger, donner mon avis ? ». Ce n’est pas facile d’accepter un tel rôle et je ne sais pas si j’aurais pu le faire...

Avez-vous été contactée pour faire partie du jury de The Voice ?

Non, je n’ai pas été approchée. Et encore une fois, c’est beaucoup plus facile d’accepter le rôle de l’élève que du professeur. Surtout avec ma courte expérience de 5 ans, peut-être qu’une artiste comme Sheila serait plus légitime dans ce rôle là. Du haut de mes 25 ans, peut-être que je ne pas forcément bien accueillie par l’opinion publique..