Dilemme > A la rencontre de Jean-Charles, gagnant du show de W9

Au lendemain de votre victoire, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Jean-Charles : Je vais bien. On a fait la fête. J’ai gagné, je ne m’y attendais pas.

Que vous a apporté l’expérience Dilemme ?

Ça a été une très bonne expérience. Maintenant je peux dire que je l’ai fait. J’ai rencontré des gens intéressants, de sacrés personnages.

Pourquoi avez-vous participé à cette émission ?

Une copine m’a branché là-dessus. Je n’étais pas vraiment au courant. Elle m’a présenté un nouveau projet avec une belle cagnotte à gagner, je n’ai donc pas hésité.

Avez-vous conscience d’avoir été sélectionné et mis en avant comme « le beau gosse » du casting ?

Je n’ai pas été pris pour mon physique, c’était plus pour ma façon d’être et de penser.

Pourtant cela ne correspond pas vraiment au portrait diffusé lors de la première émission. Dans celui-ci, on ne voit que votre sourire ultra-bright et votre torse...

J’ai enlevé mon t-shirt, c’est vrai. Je ne voulais pas le faire, mais on m’y a obligé. Après, ça ne m’a pas dérangé plus que ça.

Le cœur de cible du programme est jeune et féminin. N’avez-vous pas conscience que vous devez aussi votre victoire à votre apparence ?

Si les jeunes filles ont voté pour ça c’est cool, mais je ne l’espère pas.

Comment réagissez-vous quand on vous décrit comme un apprenti Jean-Claude Van Damme ?

Ça me fait marrer, il y aura toujours des gens pour critiquer les autres...

Cette comparaison n’a pas forcément de connotation péjorative...

(Silence) Ha bon ? Quand j’étais gamin, j’ai vu Full Contact et depuis, j’aime bien son parcours artistique. Je le respecte. Il a connu le rêve américain et j’ai le même rêve aujourd’hui. À moi de tout faire pour le réaliser.

Refuser une rencontre avec une célèbre directrice de casting américaine (Denise Chamian), est-ce le meilleur moyen pour débuter sa carrière d’acteur ?

Je ne regrette pas. J’ai retenu son nom et je vais me débrouiller. Je vais essayer de trouver son contact sur internet et avoir un rendez-vous par moi-même. Elle pourra me donner quelques conseils pour avancer et ne pas me faire avoir dans le milieu, ainsi que le nom d’une école pour améliorer mon anglais.

Ce dilemme était-il le plus difficile de votre aventure ?

Oui, même si je n’allais pas accepter quoi qu’il arrive. Ça n’a pas été facile à vivre.

Qu’en est-il de votre ultime dilemme, celui de payer à votre grand-mère un billet d’avion pour Tahiti en première classe pour voir votre sœur ?

C’était une bonne idée, mais ma grand-mère est une personne âgée. Elle n’est plus trop apte à prendre l’avion et faire 25 heures de vol pour essayer de voir ma sœur. Elle n’a plus l’âge pour ça.

Sans indiscrétion, qu’allez-vous faire de votre cagnotte de 99 684 euros ?

Je vais la partager avec certains candidats, enfin ceux avec qui j’ai eu un bon feeling. Je vais acheter un petit appart à Los Angeles grâce à la crise immobilière, puis prendre des cours de théâtre là-bas. Je pense également payer un billet d’avion à ma grand-mère (sic).

Avant d’y participer, qu’attendiez-vous concrètement de l’aventure Dilemme ?

(Il n’a visiblement pas compris la question) Je me suis demandé ce que je faisais là. Entre le stress et la peur d’avoir une mauvaise image, ça m’a foutu un peu les boules. Mais une fois dedans, ça allait.

Votre image et votre carrière semblent vous préoccuper. Avant de participer à l’émission, aviez-vous déjà effectué des démarches pour percer dans le milieu ?

J’ai fait les cours Florent et le conservatoire au Luxembourg. J’ai tourné dans une trentaine de films. Et j’ai commencé à avoir des rôles avec des dialogues il y a seulement deux ans, dont certains pour des films connus.

Pouvez-vous nous en citer quelques-uns ?

Je ne peux pas le dire, ils ne sont pas encore sortis. (Il marque un temps d’arrêt) Mais ils vont le devenir !