Toutelatele

Fabrice Deville (Un si grand soleil) : « Florent / Claire... il n’est pas sûr que le couple tienne »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 25/10/2020 à 18:28 Mis à jour le 26/10/2020 à 15:06

Depuis un an, Fabrice Deville prête ses traits à l’avocat Florent Grasset dans Un si grand soleil à suivre chaque jour à 20h45 sur France 2. Pour Toutelatele, l’acteur a prévenu que son couple avec Claire pourrait ne pas survivre à l’actuelle intrigue.

Joshua Daguenet : Entre l’arrivée de Joshua et les frasques de Claire, on sent que le couple de Florent tient à un fil dans Un si grand soleil...

Fabrice Deville : Oui parce qu’il reposait vraiment sur quelque chose de simple, comme un vrai couple. Et on sent que les choses se compliquent un petit peu. La confiance entre Claire et Florent est mise à mal. Tout allait très bien et tout s’accélère depuis le déconfinement. L’arrivée de Myriam n’inaugure rien de bon.

Florent se voile-t-il inconsciemment la face parce qu’il tient énormément à Claire ?

Florent est très sûr de lui, car il est au bras d’une nana super, très jolie, avec qui il se marre bien. Avec le Covid, on voit moins cette complicité, car ils ne se font plus de bisous et ils ne se prennent plus dans les bras...

Si Myriam a suscité d’emblée la méfiance de Florent, il n’en est pas de même avec Joshua. À terme, les deux hommes vont-ils entrer en rivalité ?

Claire va mettre un terme à l’histoire de Joshua donc je ne pense pas qu’une rivalité soit possible. Ce sont deux grandes personnes. Quand il y a un coup de canif dans le contrat, c’est de la responsabilité de chacun. Florent doit aussi se remettre en question.

« Le Covid a retiré cette part de tendresse et de douceur dans un couple »

En parallèle, votre personnage défend Maureillas, qui fait du chantage à sa compagne et Myriam. Cette histoire peut-elle marquer un tournant dans la relation Claire / Florent ?

Florent est le gars qui fait tout le temps les courses et la cuisine. Il peut être sympa, mais il réalise qu’il ne faut pas le prendre pour un con. Ce n’est donc pas garanti que son couple avec Claire tienne. Florent prend conscience qu’on se fout de lui, et dans le même temps, il partage une vraie histoire avec Claire. Quand Florent va découvrir la liaison avec Joshua et les cambriolages, il va se demander, mais qu’est-ce qu’elle en train de faire ? Il va se dire que Claire est en pleine crise d’adolescence, que tout cela est aberrant.

En tant qu’acteur, s’habitue-t-on à jouer dans les conditions actuelles de tournage ?

C’est dommage pour les contacts physiques, car cela enlève quelque chose au jeu. Pour les baisers et les câlins, il faut mettre le masque et cela prend du temps. Le Covid a retiré cette part de tendresse et de douceur dans un couple. Nous avons néanmoins la chance de pouvoir tourner, exercer notre métier. Sur la série, nous sommes très choyés. Je suis ravi d’avoir un rythme effréné même s’il y a quand même le stress de bien faire le tournage. Nous ne sommes pas des perroquets à réciter notre texte, nous avons une obligation de bien faire.

Voilà un an que vous avez rejoint le casting d’Un si grand soleil. Quelle intrigue a été la plus agréable à jouer jusqu’à présent ?

Je dirais que ça a été la première intrigue avec mon fils. Dès que je suis arrivé, Florent a été impliqué dans l’histoire de la nounou et il a été accusé de son meurtre. Aujourd’hui, l’intrigue se déroule malgré moi, car je la vis au travers de Claire. Florent subit actuellement les événements. Au rugby, le gars qui est derrière va moins toucher le ballon, mais il va s’essayer à des passes différentes. Dans ce cas de figure, ça me permet de faire des choses que je n’avais pas l’habitude de jouer. Avec Maureillas, je me suis beaucoup amusé, et avec Myriam, les scènes ont été très intéressantes, notamment le diner où je semble être le mec qui ne comprend rien à ce qui se passe.

« Un si grand soleil est une machine bien huilée et bien organisée »

Les fans des Mystères de l’amour peuvent-ils espérer voir le Prince Arnaud quitter la Bostgornie pour retrouver Bénédicte et les héros de Jean-Luc Azoulay ?

J’ai pris beaucoup de plaisir avec cette expérience. Si Jean-Luc Azoulay [producteur de la série, ndlr] me demande de refaire deux ou trois épisodes et de rejouer avec Bénédicte, pourquoi pas. Mais c’est compliqué au niveau des plannings, j’ai fini Les Mystères de la chorale en juillet, après j’ai refait Le crime lui va si bien avec Claudia Tagbo à Angoulême. J’ai tourné un autre film à Lyon... Si on me rappelle pour deux ou trois jours, ça me va, car une partie de la population adore Les Mystères de l’amour. Il est difficile de m’engager, car je ne veux pas dire oui pour après me rendre compte que je ne peux plus. Ce qui est certain, c’est que je prends beaucoup de plaisir à jouer avec Laure [Guibert, interprète de Bénédicte, ndlr].

France Télévisions a mis des moyens considérables pour installer Un si grand soleil, quitte à délaisser en partie Plus belle la vie. Avec les nombreux plateaux que vous avez fréquentés, à quel niveau situez-vous le feuilleton montpelliérain ?

On est sur un vrai téléfilm. Je viens de terminer ce film avec Stéphane Kappes, Le crime lui va si bien, je me marrais avec l’ingénieur son en lui disant que mis à part certains moyens de travelling, Un si grand soleil a tout à sa disposition. C’est une grosse machine bien huilée et bien organisée. Forcément, les téléfilms mettent plus de moyens sur l’extérieur et nous sommes sur quelque chose de plus léger dans Un si grand soleil, mais le résultat est tout aussi bien. De mon côté, ce qui m’importe c’est que le scénario tienne la route. Si mon personnage se met à discuter avec un extraterrestre, c’est là qu’on discutera…