Flash Gordon > Les deux héros de la série disent tout !
Véritable mythe de la culture comics, Flash Gordon revient sur les petits écrans dès ce 19 septembre sur Sci Fi, dans une toute nouvelle version... Pour l’occasion, Toutelatele.com a rencontré Eric Johnson et Gina Holden, de passage au Festival de Télévision de Monaco. Les deux héros, complices et rieurs, reviennent sur cette expérience qu’ils jugent « extraordinaires », quoique trop courte, la série ayant été annulée au bout d’une saison...
Flash Gordon est une référence dans le petit monde des « Comics ». Comment avez-vous appréhendé ce rôle ?
Eric Johnson :Il est vrai que cette série a véritablement toute une histoire derrière elle. Pour moi, c’était important d’y mettre ma propre dynamique, et de le moderniser un peu. Les gens me demandent souvent si je ne ressens pas de pression à jouer Flash Gordon, compte tenu du mythe qui l’entoure. Et je réponds que non, je considère cela comme un véritable cadeau...
Gina Holden : Je suis d’accord avec Eric, d’autant plus que j’ai toujours été fan de comics ! C’est plus une passion et une excitation de jouer ce rôle qu’une tension nerveuse insupportable.
Quelle est la grande différence entre le premier Flash Gordon et le vôtre ?
Eric Johnson :On a modernisé la série, notamment du côté des personnages féminins : elles sont trois, extrêmement capables et débrouillardes. Ce changement a été apporté pour coller à notre temps et au public féminin susceptible de regarder la série. Ce sera notre contribution à la « mythologie » de Flash Gordon.
Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez vu la série Flash Gordon ?
Eric Johnson : Quand j’étais encore enfant, ils rediffusaient la série originale à 6 heures du matin. Comme j’étais déjà debout, je la regardais, mais je ne connaissais pas vraiment Flash Gordon, je savais juste que ce nom était souvent cité dans la « mythologie » des comics. Ma connaissance s’est réellement approfondie quand on m’a proposé le rôle, et que j’ai commencé à faire des recherches dessus.
Gina Holden :Pour ma part, j’ai connu Flash Gordon via mon frère, qui a toujours été un fanatique de bandes dessinées. Je faisais tout comme lui, donc il me passait ses comics, dont ceux de Flash Gordon. Mais comme Eric, lorsque j’ai eu le rôle, j’ai fait pas mal de recherches et ai immédiatement donné rendez-vous à mon frère dans un café, pour qu’il m’en parle et me donne des détails (rires). Il avait d’ailleurs du mal à croire que j’allais interpréter ce rôle !
Avez-vous vu le film Flash Gordon tourné à la fin des années 70 ?
Eric Johnson : Oui, et d’ailleurs nous avons essayé d’intégrer des éléments de ce film dans la série, notamment le sens de l’humour. Les comics ne sont pas réputés pour ça mais nous, on ne se prend pas au sérieux...
Gina Holden : (s’adressant à Eric) C’est vrai, je ne te prends pas du tout au sérieux ! (rires)
Quelles sont les qualités de vos personnages ?
Eric Johnson :La principale qualité de Flash est qu’il fait toujours tout très bien, il n’est pas corruptible, d’ailleurs on devrait être un peu tous comme lui !
Gina Holden : Avec mon personnage, j’ai le meilleur des deux mondes. Dale est très forte et indépendante, mais elle peut avoir ses côtés sombres, comme les téléspectateurs le découvriront au fil des épisodes...
Quel a été votre meilleur et votre pire souvenir de tournage ?
Gina Holden : Pour moi, la meilleure chose, c’était de me lever chaque matin et de n’avoir aucun problème à aller travailler, alors même que mon réveil sonnait à 4 heures ! C’était un réel plaisir de retrouver mes collègues, de vivre dans ce rêve, et pour moi le pire était peut-être de retourner à la maison le soir !
Eric Johnson : Avoir des jours de congés, c’était ce qui nous arrivait de pire ! On était tous tellement enthousiastes pour la journée de travail qui s’annonçait, parce que chaque fois il se passait quelque chose de très spécial : des explosions, des trucs complètement fous ! C’était vraiment bizarre d’aimer à ce point notre travail, et, contrairement aux habitudes, ça a duré toute l’année...
Eric, voir votre personnage sauvé si souvent par une femme doit forcément entacher votre ego...
Eric Johnson :En réalité, être sauvé par des femmes de l’acabit de celles de notre série est très facile à assumer, car elles sont extraordinaires. Donc on met de côté sa fierté d’homme.
Vous avez assisté à de nombreuses conventions de fans de comics. Quelles ont été les réactions ?
Eric Johnson :C’était fantastique ! Lors de celle de San Diego, le pilote avait été diffusé deux jours auparavant. On a eu quelques sceptiques, mais surtout beaucoup d’enthousiasme ! C’était vraiment cool !
Gina Holden : Nous y sommes allés pour faire la promotion d’une série que nous avions pris un plaisir fou à filmer, et tout s’est au final vraiment bien passé. D’ailleurs, mon frère, qui est venu avec nous à San Diego, était très surpris de voir que je signais autant d’autographes !