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Florian (Mariés au premier regard) : « Quand Charlène a ouvert la porte, j’ai eu envie de partir. C’était horrible »"

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 11/12/2017 à 19:02

L’épisode final de la saison 2 de Mariés au premier regard est à suivre à 21 heures ce lundi 11 décembre sur M6. À cette occasion, Florian est revenu sur son aventure, sa rencontre avec Charlène et la réaction de ses proches au moment d’évoquer son mariage.

Joshua Daguenet : Dès le départ, avez-vous pris cette aventure au sérieux en imaginant réellement pouvoir rencontrer la femme de votre vie ?

J’étais plutôt cool à la base. J’y suis allé par curiosité et me dire « qui ne tente rien n’a rien » et j’ai décidé de faire confiance en la science. Je pensais plus à rigoler et m’amuser qu’être dans l’optique de rencontrer la femme de ma vie.

Vous aviez davantage besoin de trouver une compagnie avant de trouver le grand amour, confirmant lors de votre présentation, votre « lassitude » de venir en célibataire à des dîners entre amis…

J’avais dans un coin de ma tête cette envie de trouver l’amour mais d’un autre côté, je ne me suis pas mis la pression. C’est la curiosité qui m’a fait participer à cette expérience.

Pour un homme, l’apparence physique est plus importante que chez la femme, était-ce votre première crainte d’épouser une femme ne correspondant pas à vos critères ?

Oui, on a toujours peur de se dire qu’elle ne nous plaît pas, qu’elle n’est pas jolie et on ne se voit pas toute la vie avec une femme qui n’est pas physiquement à notre goût. On se pose toutes les questions possibles donc oui, l’aspect physique est très important.

Selon les spécialistes, vous avez une compatibilité de 76% avec Charlène. Après avoir appris à mieux la connaître, à quoi correspondent les 24% restant ?

C’est compliqué…. Je les recherche encore à vrai dire. On s’entend très bien depuis le début de l’émission même s’il y a des petits différends comme dans tout couple. Pour moi, elle est trop patiente et elle ne s’énerve jamais.

Aujourd’hui, il existe de plus en plus de mariages de raison et des mariages administratifs. Cela rend-t-il plus facile la participation à une telle émission ?

Il se passe cinq à six mois de tests avant le mariage donc cela démontre une réelle volonté d’engagement. Peut-être que pour certains, le mariage n’est vu qu’à travers de papiers mais pour moi comme pour les autres candidats, on s’est investis à fond car le mariage symbolise une union entre deux personnes et un avenir.

« Charlène est trop patiente et ne s’énerve jamais »

Quand vous annoncez votre mariage à vos parents, ceux-ci vous renvoient à leur mariage célébré il y a 40 ans pour exprimer leur scepticisme. Aviez-vous prévu cet argument ?

Pas du tout. Je me suis fait 50 scénarios pour leur annoncer en préparant pas mal de fiches. Au final, j’y suis allé au feeling et voir ce qui se passe. Pour mes parents, le mariage est très important et il a fallu trouver les mots.

Comment avez-vous essayé de convaincre vos parents du possible succès de cette cérémonie entre cette annonce et le mariage ?

Pour être honnête, l’annonce et la présence des caméras les ont choquées. Mes parents ont pris sur eux et pendant quelque temps, nous ne nous sommes plus parlés. Heureusement, j’ai eu le soutien du reste de ma famille qui s’est mis de mon côté et, par la suite, mes parents ont relativisé.

Votre maman et celle de Charlène ont semblé sereines à l’église déclarant que c’était à vous de « vous débrouiller ». D’ordinaire, les mamans se montrent plus anxieuses que les papas à propos de la vie sentimentale de leurs enfants. Cela ne vous a-t-il pas surpris ?

J’ai été agréablement surpris. Surtout, tout le monde rigolait, tout le monde se parlait. Lors du mariage, je ne parle pas trop, je n’étais pas acteur mais spectateur. J’avais du mal à y croire.

Vous souriez à l’église mais vous êtes fébrile quand arrive le père de Charlène. À ce moment-là, l’impatience de voir la porte s’ouvrir et découvrir le visage de votre femme a-t-elle dominé le sentiment de peur ?

C’est la peur qui domine. Quand Charlène a ouvert la porte, j’ai eu envie de partir, c’était horrible. J’étais stressé, liquéfié et je souhaitais être partout sauf ici. Mais une fois qu’elle est rentrée, je l’ai trouvé extrêmement belle et j’étais dans ma bulle. Je voulais vite partir mais avec elle (rires)
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Au début du voyage de noces, votre femme égare sa valise et fond en larmes. Comment avez-vous géré cette première période de tension ?

Nous avons pris un premier avion et elle m’a beaucoup rassuré, materné. Une fois arrivés sur Paris quand on a réalisé que la valise était perdue, c’était à moi de prendre les choses en main et de jouer mon rôle de mari. J’ai souhaité lui montrer que le plus important n’était pas là mais de passer de bonnes vacances même si j’estime que pour elle, sa valise c’est sa vie.

« J’ai beaucoup de mal à exprimer mes sentiments car j’ai peur de l’abandon »

Malgré la complicité évidente de votre couple à l’écran, tout n’est pas toujours rose. Vous rappelez-vous le sujet de votre première dispute ?

(Longue réflexion) La distance car nous travaillions et nous pouvions nous voir seulement le week-end.

Charlène a été la première à vous dire « Je t’aime » et vous ne lui avez pas répondu. Vos 10 ans de relation avec votre ex petite amie en ont-ils été la cause ?

C’est vrai que j’ai vécu une longue relation avec une fille et cela a été très dur pour moi quand elle est partie. Depuis, j’ai beaucoup de mal à exprimer mes sentiments car j’ai peur de l’abandon.

Selon Charlène, vous n’avez pris que des « bonnes décisions » à son encontre. Avez-vous été secrètement conseillé dans certains choix par votre entourage ?

Personne ne m’a rien dit sur Charlène, pourtant j’ai essayé. J’avais cherché des informations sur elle mais la journaliste n’a rien voulu me dire. J’ai demandé à tout le monde d’essayer de la trouver et pour tout dire, j’ai passé mes 15 premières nuits à la chercher sur Facebook quand j’ai connu son prénom. Finalement, c’est mieux car j’ai eu énormément d’adrénaline en la découvrant et une sensation multipliée par 1000 ! Les hommes pétillent quand ils découvrent leur femme dans sa robe mais moi je ne connaissais même pas son visage !

À vous voir si complices à l’écran depuis votre mariage, on se demande comment Charlène et Florian ont pu vivre leur quotidien l’un sans l’autre…

Oui, notre complicité est hallucinante. Je suis stressé, impulsif, nerveux tandis que Charlène me canalise et parvient à me gérer. Après, nous ne sommes pas de la même région et nous ne côtoyons pas les mêmes personnes donc, en dehors du jeu, ça aurait été impossible de la rencontrer. Et puis pendant les ateliers, nous étions 120 hommes et 140 femmes, et parmi ces 140, j’ai trouvé « la » femme.

Allez-vous suivre l’épisode final sur M6 ?

Bien sûr que oui ! Je ne remercierai jamais assez la production pour m’avoir permis de rencontrer Charlène mais s’il y a quelque chose qui m’a chagriné, c’est de ne rien pouvoir voir avant la diffusion à la télévision. J’aurais aimé pouvoir regarder quelques passages qui nous font languir mais nous n’avons que les pubs comme tout le monde. C’est mon seul bémol.

INTERVIEW

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